Ce 8 mai, le monde célèbre les journées du souvenir et de la réconciliation en l'honneur des morts de la Seconde Guerre mondiale. L’occasion de retracer le parcours de quelque 85 000 Marocains qui s’étaient engagés dans l’armée française au cours du conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité. Histoire.
Les terrains de football sont le nouveau champ de bataille politico-religieux en France. Après le hijab porté par certaines joueuses de foot (très vite interdit), c'est au tour des collants et des cuisards sous le short des footballeurs d'être traqués par les arbitres.
Dans les années 1920, le colonel américain Charles Sweeny proposa de constituer un escadron pour «soutenir l’effort de guerre de la France au Maroc». La troupe bombarda Chefchaouen dans le cadre d’une action condamnée par le Département d’Etat américain, car cette action était contraire aux lois sur la neutralité qu’observait Washington vis-à-vis du Protectorat.
Le 28 avril 1912, le gouvernement français nommait Louis Hubert Lyautey premier commissaire résident général du protectorat français au Maroc. Une fonction qu’il commencera en mai 1912 et assurera jusqu’en septembre 1925. Icône du protectorat et figure de proue du Maroc contemporain, on lui doit notamment le transfert de la capitale administrative de Fès à Rabat sous le sultan Moulay Youssef.