Ni le Maroc ni ses alliés, les Touaregs, n’ont assisté à Bamako à la cérémonie de signature de l’accord d’Alger. Un événement qui n’a pas eu d’impact sur la réalité du terrain. Les combats ont repris au nord du Mali.
Il ne se passe quasiment pas un jour sans une actualité sur l’Algérie et le Maroc. Cette fois, le sujet de désaccord entre les deux frères ennemis ne concerne ni le Sahara occidental ni l’Union du Maghreb mais le Mali. Rabat et Alger se livre à une rude concurrence pour renforcer leur influence dans ce pays.
Pour tenter de rattraper le terrain perdu au Mali au profit de l’Algérie, Rabat a dépêché, dans l’urgence, son ministre des Affaires étrangères. Une visite tardive alors que les signaux en provenance de Bamako, notamment depuis la nomination, le 9 avril, d’un nouveau premier ministre, étaient très clairs et annonçaient un rapprochement entre le Mali et l’Algérie.