Depuis 1992, date de sa signature, l’accord bilatéral de réadmission des étrangers est peu à peu tombé aux oubliettes. La société civile estime notamment qu’il ne permet pas de garantir les droits des migrants.
Le Maroc et l’Union européennes vont bientôt entamer une série de discussions avec, au menu, deux nouveaux accords de coopération, l’un sur les visas et l’autre sur la réadmission. Bruxelles entend établir des accords «mutuellement bénéfique». Détails.
Le 29 janvier, le ministère des Affaires étrangères marocain convoquait l’ambassadeur de l’Algérie au sujet des réfugiés syriens refoulés vers le Maroc. Les Subsahariens, eux, ne semble pas bénéficier de la même attention politique. Même s’ils parviennent à escalader les barrières séparant Melilla du territoire marocain, la Guardia Civil les renvoie d’où ils viennent
Hier les islamistes de l’AKP d’Erdogan acceptaient le rapatriement des migrants en situation irrégulière, en attente d’expulsion de l’UE. Le Maroc est pressenti pour emboiter le pas à la Turquie. Toutefois, Rabat ne sera pas logé à la même enseigne qu’Ankara.
Le 7 juin 2013, était signée à Luxembourg entre le Maroc, l’UE et 9 Etats membres de l’UE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suède, Royaume Uni), la «Déclaration conjointe établissant un Partenariat de mobilité entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et ses Etas membres».
Le Maroc, l'Algérie et la Libye refusent dorénavant les accords de réadmission avec l''Union Européenne (UE). Cette position commune fait que les relations entre l'UE et ces trois États du Maghreb, sont devenues « difficiles » a déclaré mardi 10 mars, Jacques Barrot, commissaire européen chargé de la Justice et des Affaires intérieures, compétent pour les problèmes de l'immigration, cité par l'agence « Panapress ».