Alors que les travaux du Comité d’experts, mandaté par le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH), se poursuivent avec le souci de remettre dans les temps, à la fois le bilan de leurs consultations des Marocains du monde et celui de formuler des recommandations au chef de l’Etat, il semblerait que tout ne soit pas aussi simple pour ces «experts».
Abdelhamid El Jamri, membre du Comité d’experts nommé par le CCDH, nous livre les premières tendances lourdes qui se dégagent des quatre consultations de la diaspora marocaine.
L’Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) refuse de travailler avec le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH). L’association a décliné l’invitation du conseil au quatrième séminaire qui portera sur la citoyenneté et la participation. Ce séminaire entre dans le cadre du programme de travail concernant les migrations marocaines.
Avant le déroulement, ce week-end à Rabat, de la deuxième consultation intitulée «Femmes marocaines et immigration» des Marocains du monde, Abdelhamid El Jamri, membre du comité d’experts du CCDH, revient sur les recommandations qui ont été retenues lors de la première consultation des 16 et 17 février derniers.
La décision de SM le Roi de confier au CCDH la mission de « mener les consultations nécessaires pour la mise en place du CSCME » est perçue par beaucoup de MRE comme une solution de sagesse. Ils y voient une manière judicieuse de faire sortir le dossier CSCME des labyrinthes de départements ministériels embourbés dans des stratégies indéchiffrables et de l’éloigner d’officines partisanes hantées par des préoccupations électoralistes à courte vue.