Pour rendre hommage aux mineurs marocains, arrivés en France en 1960 pour travailler dans les mines du Nord-Pas-de-Calais, une caravane de sensibilisation sillonne, depuis le 2 novembre et jusqu’au 8 décembre, le sud du Maroc.
Moins biens lotis que leurs anciens collègues français et européens, ils se battent depuis des années pour avoir droit aux mêmes avantages. Si les cas de certains ont été réglés, d’autres en revanche devront encore patienter au moins jusqu’en 2011.
Casablanca accueille depuis ce mardi une «Convention d'Affaires» réunissant des hommes d’affaire de la région française Nord-Pas-De-Calais. Jusqu'au 18 juin, des rencontres auront lieu dans la capitale économique du Royaume pour aboutir à une ouverture internationale des entrepreneurs et pour renforcer les liens économiques entre le Maroc et la région frontalière.
Les représentants des mineurs marocains et l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) ont débuté le 29 avril, l’analyse des dossiers de retraités, apprend-t-on de La Voix du Nord. L’objectif est de vérifier si des droits oubliés pourraient être garantis pour ces mineurs.
Les ex-mineurs du Nord-Pas-de-Calais passeront les fêtes de fin d’année sans savoir si leur préjudice a un jour l’espoir d’être réparé. Le conseil des prud’hommes de Douai (Nord-Pas-de-Calais), a renvoyé l’affaire devant le juge départiteur le 19 janvier à 14 heures, selon le quotidien régional français "La voix du Nord".