Sans eau, sans nourriture, le travail est beaucoup plus pénible durant ce mois de Ramadan, qui cette année se déroule en plein été. Les risques de malaises duent à une non hydratation ou à une baisse du taux de sucre dans le sang sont très présents. C'est pour cela que deux syndicats espagnols ont réuni leur voix pour demander un ajustement des horaires de travail pour les musulmans pratiquant le jeûne.
« Les champs et les serres de Huelva où se cultivent la fraise et la framboise qui sont exportées dans toute l’Europe, n’accueilleront pas cette année - pour la première fois depuis près d’une décennie - la main d'œuvre marocaine recrutée au Maroc, rapporte mardi le journal espagnol « Publico ». La raison invoquée par les Espagnols est la crise économique qui frappe le pays.
L’été rime avec chaleur et il n’est pas aisé de travailler sous une température élevée. Les ouvriers musulmans de Catalogne, particulièrement les Marocains, en sont conscients. A quelques jours du Ramadan, ils négocient un ajustement des horaires de travail pour faire l'équilibre entre leur emploi et la religion, apprend-t-on auprès d’El Periodico de Cataluña.
Hassan, un Marocain chef d'équipe et chargé du recrutement au Maroc d'ouvriers agricoles pour un vignoble du Madiran (département des Hautes-Pyrénées), est jugé pour « exploitation et esclavage » selon l’accusation. Retour sur une histoire maroco-marocaine relatée par La Dépêche du Midi (LDM).