Menu

Breve

Levée du confinement : Le PSU rejette les pleins pouvoirs accordés au ministère de l’Intérieur

Publié
Nabila Mounib, secrétaire générale du PSU. / DR
Temps de lecture: 1'

Le bureau politique du PSU est vent debout contre les pleins pouvoirs accordés au ministère de l’Intérieur pour la gestion de la levée progressive du confinement.

Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion du mercredi 10 juin, l’instance justifie son rejet par «les approches sécuritaires» du département Lafitit. Les camarades de Nabila Mounib pointent également du doigt «la mise à l’écart de toutes les forces de la société, partis politiques, syndicats et associations, de la gestion de la pandémie».

En phase avec les critiques formulées hier par des groupes parlementaires à la Chambre des représentants, notamment le PAM et l’Istiqlal, le PSU a déploré que le chef du gouvernement ait «renoncé à ses prérogatives au profit du ministre de l’Intérieur». La formation de gauche a aussi dénoncé que les walis et les gouverneurs soient les seuls habilités à gérer la phase de l’après-10 juin.

Dans son article 2, le décret 2.20.406 adopté par l’exécutif le 9 juin, et publié le même jour au Bulletin officiel, concentre en effet tous les pouvoirs entre les mains du ministère de l’Intérieur et de ses représentants territoriaux de gérer ce dossier.

Pour mémoire, à l’occasion de leur première réunion par visioconférence du 22 avril avec Saadeddine El Othmani, les secrétaires généraux des partis représentés au Parlement avaient réclamé une implication directe dans la gestion de la propagation de la pandémie du coronavirus. Le chef du gouvernement leur a promis de transmettre la requête au roi Mohammed VI.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com