Bonne nouvelle pour les Lions de l’Atlas, l’année 2011 se termine mieux qu’elle n’avait commencé. En effet, de la 77e place de janvier 2011 à la 61e place de ce mois, il y a de la progression. Pas vraiment un hasard, lorsqu’on se penche sur le bilan d’Eric Gerets cette année : 8 matches, 4 victoires, 3 défaites, 1 match nul, pour 13 buts marqués, et 4 encaissés.
Le Lion de Rekem, officiellement arrivé sur le banc des Lions de l’Atlas en novembre 2010, a su redresser le parcours de ses poulains lors des éliminatoires pour la CAN 2012. Le timide début de campagne du Maroc dans ces éliminatoires a été marqué par une défaite en Algérie le 27 mars (0-1). Un faux pas bien rattrapé presque 3 mois plus tard, lors du match retour à Marrakech (victoire 4-0). Au terme de ce mois de juin de bonne mémoire, le Maroc occupe la 63e place du classement.
S’en suivent une victoire en amical au Sénégal (0-2) le 10 août, un match nul contre la Centrafrique (0-0) le 4 septembre, qui confirment la progression du Maroc au classement pendant le 3e trimestre de l’année. Les Lions de l’Atlas qui dominent leur groupe dans les éliminatoires, sont 59e à la fin septembre.
Désillusion de la LG Cup
Sur sa bonne lancée après avoir validé son ticket pour une 14e phase finale de la Coupe d’Afrique des nations à l’issue d’une victoire sur la Tanzanie (3-1) à Marrakech le 9 octobre, le Maroc remonte à la 56e place. Ce rang reste le meilleur occupé par le Maroc dans le classement FIFA cette année. Une place certes à des années-lumière de la 10e place d’avril 1998, mais qui plaçait le Maroc en bonne place dans les outsiders à une CAN privée de grands noms tels que le Cameroun, le Nigéria, et surtout l’Egypte.
Les espoirs de voir les Lions de l’Atlas frapper un grand coup au Gabon et en Guinée Equatoriale ont été quelque peu douchés, après leurs prestations au tournoi amical de la LG Cup en novembre dernier à Marrakech. Les poulains de Gerets ne ramèneront aucune victoire en deux matches, se faisant surprendre d'entrée par la modeste équipe d’Ouganda, puis en perdant le dernier face au Cameroun, aux tirs-aux-buts. Résultat logique d'une fin d'année moins bonne, le Maroc perd 5 places au classement mondial.
Beaucoup imputeront les derniers résultats à l’absence de plusieurs cadres de l’équipe, tels que Benatia, Kharja ou Chamakh, et auront certainement raison. Mais le système dépendra-t-il indéfiniment de leur présence pour bien fonctionner ? Une chose est sûre, depuis l’arrivée de Gerets, l’équipe a progressé. Mais la leçon à retenir cette année, c'est qu’il reste encore à faire pour que le Maroc se réconcilie définitivement avec son passé de grande nation de football africain.