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Grand Angle

Marrakech Art Fair : Le commissaire général suscite la polémique

A quelques jours du lancement de la tant attendue Marrakech Art Fair, une nouvelle polémique fait surface. Aprés l'artiste Mehdi Georges Lahlou, c'est au tour de Brahim Alaoui, commissaire général du parcours culturel de Marrakech Art Fair de s'attirer les critiques. Ce franco-marocain a été licencié pour faute grave en 2007 du poste de directeur du musée de l’Institut du Monde Arabe (IMA).

Publié
Marrakech Art Fair 2010
Temps de lecture: 2'

Brahim Alaoui a été congédié en 2007 de l’Institut du Monde Arabe, où il officiait à la tête du musée. Les raisons de son licenciement de l’IMA reviennent comme un boomerang alors qu'il est aujourd'hui commissaire général du parcours culturel de Marrakech Art Fair qui aura lieu du 30 septembre au 3 octobre. Une affaire qui risque de fragiliser sa position de haut responsable.

Des œuvres «disparues»

Tout a commencé le 23 avril 2007, lorsque la Cour des Comptes a engagé un inventaire au musée de l’IMA : sur les 850 pièces, 80 œuvres ont «disparu». Dominique Baudis, alors président de l’IMA (Renaud Muselier lui ayant succédé depuis le 7 septembre 2011), porte immédiatement plainte contre X pour «abus de confiance, prise illégale d’intérêts et vol». «Si je ne l'avais pas fait, alors qu'un magistrat venait de m'informer d'un préjudice grave à l'encontre de l'IMA, on m'aurait accusé de complaisance», justifiait Dominique Baudis à Liberation, le 29 mai 2007.

Quelques jours plus tard, Brahim Alaoui est convoqué à la Brigade de répression de la délinquance astucieuse. Le même jour, Dominique Baudis recevait la presse pour annoncer que les trois quarts des œuvres ont été retrouvées dans d’autres locaux de l’IMA. Au même moment, Brahim Alaoui est entendu au sujet de 250 peintures, dessins, lithographies, et affiches retrouvées dans un petit local technique et ne faisant partie d’aucune collection du musée. Brahim Alaoui assure alors que ce n’est qu’un service rendu à des artistes qui déposaient leurs œuvres à cet endroit. Il admet qu' «environ 10 % d'entre elles sont des gravures ou des dessins qui [lui] ont été offerts.»

Brahim Alaoui se justifie

Pour sa défense, Brahim Alaoui avait évoqué des «rumeurs» et une «cabale irrationnelle» à son encontre, dans les colonnes du Figaro. Pour lui, il s’agissait uniquement d’une «certaine négligence administrative. Mais, faute de moyens, nous sommes submergés pour faire face à ce type de problèmes.» Me Jean-Marc Mojica, l'un de ses avocats, affirmait avoir «le sentiment d'une orchestration visant à libérer une place.» Toutefois, la mise à pied de Brahim Alaoui a été effective sans préavis ni indemnités.

Quelques temps après ces évènements, Brahim Alaoui prétendait dans la presse qu’il occupait encore son poste, et que des projets étaient en cours de préparation. Ce que l’Institut du Monde Arabe n’a pas tardé à démentir le 14 novembre 2008 via un communiqué.
Après ces évènements qui ont touché Brahim Alaoui il y a moins de 4 ans, la question qui se pose aujourd’hui porte sur sa légitimité au poste de commissaire général du parcours culturel de Marrakech Art Fair.

a AMIR
Auteur : georges
Date : le 22 septembre 2011 à 10h05

Ben oui c'est la probité qui compte,
d'ailleurs ce n'est pas seulement ici a l'Ima ,
que le probleme apparait , meme dans les villes
du maroc, nombre de focntionnaires deputes ,prisla main dans le sac ,
Le vol est un vice .
slama
Réponse à Si amir
Auteur : bzou
Date : le 21 septembre 2011 à 09h49
I'Art sous toutes ses formes n'est pas la cause de la misère , et il n'est pas responsable de cette dernière.
Entièrement d'accord avec vous qu'il y a beaucoups à faire pour les jeunes mais l'un n'empeche pas l'autre . Le marocain est connu pour son sens esthtétique , la création -alibdah - peut exister ausssi chez le pauvre et le démuni ,le beau n'a JAMAIS FAIT de MAL à PERSONNE bien au contraire si nous arrivons à inculquer le sens de l'esthtétique et du beau à nos enfants nous aurons réussi à les détourner des maux sociaux qui les guettent et qui risquent de les dévorer .L'idéal serait de réfléchir à la manière dont on pourrait impliquer et mettre à contribution toutes ces manifestations artistiques et culturelles pour servir les priorités parmi lesquelles figurent la catégorie des jeunes .
ikar
Auteur : amir
Date : le 20 septembre 2011 à 22h36
salam ikar.

j,ai bien compris le contenu de cet article.

quand a la droiture,etique machin,honneteté ou zid ou zide tu oublies que dans ce milieu de depravés et d'inutiles a une societé en a la recherche de travail pour ses jeunes...et moins jeunes,une justice sociale,une liberté réele d'expression. ce qui peut se passer dans ce genres de foire de l'absurde est le dernier des derniers des soussis de monsieur tout le monde chez nous..

tiens par exemple; moi qui n,est pas un inculte en art(ze3ma) je n'ai jamais entendu parlé ni de ce brozé nomé georges ni de ce commissaire dial tkharbi9...

wache 3ibade allah mal9aou hata bache ichriou tarf dial alkhobz oula 9alab dial assoukar( allah y ja3lou fkar li mayahchamss) ou ntouma barkine kat sda3ou raskoum bL'ART dial ba3???

wallah y na3al li maiahcham.
Un grand reproche à Amir
Auteur : Ikar
Date : le 20 septembre 2011 à 12h38
Cher Amir,

La question n'est pas 'Y a-t-il quelque chose précieuse à voler là dedans? ' Comme si on avait le droit de voler ce qui est précieux ! La question est une question de probité : droiture, honnêteté, attachement aux devoirs de la justice et de l'éthique.

Cordialement.
A propos du commissaire général
Auteur : bzou
Date : le 20 septembre 2011 à 10h37
Le titre de l'événement est MARRAKECH Art Fair et NON pas ALAOUI Art Fair , quelques soient ses problèmes avec l'institut du monde arabe , l'exposition de marrakech doit avoir lieu , cette manifestation artistique apporte un plus à cet ville ,toutes les conditions de sa réussite doivent être réunies et que chacun prenne sa responsablilé :du planton au ministre
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