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Grand Angle  

Maroc : La police réprime les manifestations dans plusieurs grandes villes

La police a de nouveau opté pour la répression, une semaine après sa violente intervention pour empêcher la tenue d’un sit-in devant le siège de la DGST à Temara. Ce 22 mai, la plupart des manifestations  organisées dans les grandes villes du Maroc par le Mouvement du 20 février ont été réprimées. Les autorités ont peut-être décidé de siffler la fin de la récréation et de «l’exception marocaine» dans ce «printemps arabe».

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La violence s’invite de plus en plus dans les manifestations pourtant pacifiques organisées au Maroc. Ce dimanche 22 mai, la police est intervenue pour disperser les marches et autres sit-in tenus à l’appel du Mouvement du 20 février dans plusieurs villes du royaume. A Casablanca, les organisateurs parlent de 90 blessés suite à la répression policière. A Rabat également, les forces de sécurité s’en sont violemment pris aux manifestants pour les empêcher de se réunir devant le Parlement.

Dispersion de la manifestation de Rabat

Les rassemblements organisés à Fès, Tanger, Nador, Tétouan, Oujda, El Jadida, Essaouira, Béni Mellal, Tiznit, Agadir… ont pour la plupart connu des incidents. Pas de bilans officiels pour le moment, mais plusieurs blessés et des arrestations sont également signalés dans ces différentes villes.

Tabassage des manifestants à Oujda

En plus des slogans habituels, appelant  à la fin de la corruption et pour réclamer de meilleures conditions de vie, les protestataires ont durci le ton hier. A Rabat notamment, certains criaient : «le peuple veut la chute du régime».  Le Mouvement du 20 février, pour sa part, réitère son «droit à manifester pacifiquement jusqu’à l’aboutissement de [ses] revendications légitimes, et ce malgré la répression makhzénienne, sous toutes ses formes».

Marche à Béni Bouayach

Les autorités ont probablement décidé eux aussi de durcir leur position en raison du contexte actuel. En effet, la Commission consultative de révision de la constitution (CCRC) va bientôt rendre sa copie de projet de constitution, à l’issue de ses rencontres avec les différentes entités politiques et de la société civile. Un réferendum devrait se tenir quelques semaines plus tard. Le Mouvement du 20 février, a boycotté la CCRC, la jugeant «démocratiquement illégitime».

Les commentaires sur cet article ont été fermés
Bien fait
Auteur : sid1007
Date : le 23 mai 2011 à 14h41
Pour une fois je suis d' accord avec l' utilisation de la violence. Il va falloir commencer à bosser bande de bras cassés
manifestation du 22 mai
Auteur : abir1965
Date : le 23 mai 2011 à 14h23
bonjour à toutes et à tous,
voilà je vais donner mon point de vue, c'est bien pour eux ces jeunes de 20 février, et je félicite les autorités
Le pire est a venir
Auteur : miamiam
Date : le 23 mai 2011 à 14h22
Toutes les parties vont se radicaliser. De la violence resultera de la violence. De la provocation repondra la provocation.

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