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Grand Angle  

Manifestations au Maroc : Rassemblements à Casablanca, Rabat, Agadir, Mohammedia et Khemisset [En direct]

La première journée de manifestation organisée par le mouvement du 20 février avait rassemblé plusieurs dizaines de miliers de personnes à travers le royaume. Une deuxième mobilisation était prévue ce week-end mais les informations qui nous sont parvenues semblaient montrer des dissenssions au sein des organisations membres du mouvement. Si plusieurs villes attendrons la journée de dimanche pour sortir, plusieurs milliers de personnes sont sorties à Casablanca, et un sit-in est prévu à 17h (heures locales) à Rabat. Suivi du deuxième acte des manifestations en continu sur Yabiladi.com.

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Temps de lecture: 4'

21h05 à Agadir : Une source sur place nous a apporté des éléments de précisions sur l'atercation entre force de l'ordre et manifestant. Peu après la prière d'Al Asr, une centaine de manifestants ont subie l'assaut des forces de l'ordre. Ces dernières seraient intervenues suite à des slogans jugés déplaisant. La confrontation s'est déroulée dans le secteur de "lbatoire", à quelques mètres de l'ancien cinéma Salam. Il y aurait une vingtaine de blessés selon les derniers chiffres.

19h30 à Agadir : Le Mouvement du 20 février nous a informé de violences lors de la manifestation à Agadir. Les forces de l'ordre seraient intervenues "violemment" et auraient fait plusieurs blessés qui ont été transportés à l'hôpital Hassan II. Il y aurait également eu des arrestations mais aucun chiffre n'a été communiqué. 

19h15 : Une vidéo vient d'être publiée sur Youtube montrant le rassemblement à Casablanca.

18h30 : Nos journalistes à Rabat et Casablanca quittent les place où ont eu lieu les manifestations. Nous essayerons de publier les photos qui ont été prises le plus rapidement possible.

18h28 à Rabat : Le mouvement du 20 février vient de préciser à notre journaliste que demain, dimanche, une marche vers le Parlement débutera à partir de 10h.

18:24 à Rabat : Le rassemblement se disperse et les banderolles sont pliées. Un peu plus de 200 personnes étaient présents au plus fort du sit-in. Un chiffre très faible par rapport au rassemblement de dimanche dernier et celui de Casablanca aujourd'hui. Les organisateurs ont annoncé des rassemblements chaque dimanche du mois de Mars.

18:00 à Casablanca : Les organisateurs ont mis fin à la manifestation en rappelant que leurs revendications étaient légitimes et que la lutte allait continuer demain dimanche. Il reste quelques groupes de personnes mais le gros est déjà parti. Selon un organisateur interrogé par notre journaliste, le rassemblement aurait compté près de 5000 personnes. Une estimation proche de la notre : plus de 4000 personnes environ.

17:52 à Rabat : Mobilisation très faible avec moins de 200 manifestants. Principalement des militants de l'AMDH, des jeunes du Mouvement du 20 février ainsi que des membres du parti La Voix Démocratique. Aucune organisation "islamiste" n'était présente.

17:50 à Imzouren : Un petit rassemblement a très vite été dispersé par les forces de l'ordre. Les manifestants compte revenir plus nombreux demain dimanche. 

17:42 à Agadir : Nous avons appris qu'il y avait des tensions à Agadir. Un contact joint sur place nous a parlé de la fermeture des commerces situés au quartier "Lbattoire". Pour l'instant pas d'altercations avec la police mais le climat est tendu.

17h34 à Casablanca : Les forces de police ont été renforcées. Notre journaliste sur place en a compté environ une centaine d'agents qui restent néanmoins très détendus. Concernant les manifestants on les a évalué à plus de 4000. L'ambiance reste bon enfant avec de nombreux vendeurs ambulants.

17h29 à Rabat : Un officier de police filme les manifestants avec une caméra. Les forces de l'ordre se tiennent pour l'instant à l'écart.

17h27 à Rabat : Des pancartes sont brandies avec les des slogans assez originaux : "Libye, halte au massacre", "Ministre sans portefeuille, plus jamais ça", "Veolia, dégage !"

17h20 à Casablanca : Les manifestants se sont assis. Ils écoutent un des organisateurs qui parle devant un porte-voix. Des hauts parleurs ont été disposés sur la place. En plus des forces anti-émeutes habillées en kaki, des policiers sont également présents avec des gilets orange fluo.

17h08 à Khemisset : Le rassemblement a débuté à 15h00 sur l'avenue Mohammed V, selon le Mouvement du 20 février.

17h06 : L'agence de presse MAP ne parle pas des manifestations d'aujourd'hui, mais elle a consacrée une longue dépêche sur la manifestation de 2000 marocains à Melillia

17h05 à Rabat : Une centaine de personnes s'est rassemblée à Bab el Had et scandent des slogans. Pour l'instant le sit-in ne rassemble pas beaucoup de monde. La police laisse faire.

16h59 à Mohammedia : Toujours selon le Mouvement du 20 février, le rassemblement à Mohammedia a débuté à 16h, devant le théatre de la ville.

16h58 à Agadir : Selon le Mouvement du 20 février, le rassemblement à Agadir a commencé à 16h, place de la Paix.

16h51 à Casablanca : Un organisateur que notre contact sur place a interrogé à évalué le rassemblement à plus de 3000 personnes. La manifestation se passe toujours dans le calme. Une cinquantaine de membres de forces de l'ordre sont toujours présent face aux manifestants.

16h48 dans la région de Marrakech : A Azilal, Beni Mellal et Marrakech, aucune manifestation n'est prévue aujourd'hui selon notre contact membre du mouvement du 20 février.

16h45 à Imzouren : Une manifestation à actuellement lieu à Imzouren (Al Hoceima). Nous attendons d'avoir des retours plus précis de la part de notre contact sur place.

16h30 à Rabat : Pour l'instant aucun manifestant devant Bab el Had mais plusieurs dizaines d'agents des forces de l'ordre sont présents.

16h00 à Casablanca : Il y a un peu plus de monde sur la place. On estime à plus de 2000 manifestants qui brandissent de nombreuses pancartes avec les mêmes slogans que la semaine dernière. Une quarantaine de policiers a constitué un cordon sur le boulevard Hassan II.

15h30 à Casablanca : Entre 1500 et 2000 personnes sont rassemblées devant la wilaya. Un cordon d'une trentaine de policiers contient tranquillement les manifestants à proximité de la fontaine située au milieu de la place. 

15h05 : Nos contacts à Tanger, Al Hoceima, Fez ne constatent aucun rassemblement pour l'instant. On nous indique que les manifestations sont prévues demain dimanche.

15h00 à Casablanca : D'un seul coup les chants des manifestants se sont fait entendre et plusieurs centaines de personnes ont afflué. Notre journaliste sur place évalue leur nombre à 1500 environ.

15h00 à Rabat : Nos contacts au sein de l'AMDH et du Mouvement du 20 février nous précise qu'un sit-in aura lieu à partir de 17h00.

14h45 à Casablanca : Seulement une centaine de personnes est rassemblée devant la wilaya. Il semblerait que la mobilisation soit moins forte que prévue.

pour ecobam
Auteur : bzou
Date : le 03 mars 2011 à 12h37
Vous exprimez votre point de vue personnel en qualifiant l'article d'excellent , d'autres pourraient le juger dINSIGNIFIANT d'autant plus que ce n'est que le produit d'un journal connu par ses différentes positions hostiles vis à vis du Maroc .Ce n'est pas le résultat d'une étude scientifique émanent d'un institut spécialisée ou d'un laboratoire de recherche interne.Heureusement qu'il y a CETTE MONARCHIE pour combler ce grand vide .L'expérience du Maroc est UNIQUE c'est ce lien indéfectible entre le sommet et la base qui constitue la pierre angulaire au Maroc et qui assure la stabilité , la sécurité et la cohabitation entre tous .Les régimes occidentaux ne sont pas un exemple à suivre -vous avez omis de citer la guerre civile qui a déchiré l'Espagne -Le Maroc évolue au même titre que les autres nations dans le monde avec une particularité il a son projet de société SA LOCOMOTIVE est DEJA SUR LES RAILS .Laissez le temps au temps .Le Maroc est indépendant depuis seulement un demi siècle, l'expérience démocratique est récente , jeune ,et fait son chemin .IL EST IMPERATIF DE PRESERVER LES ACQUIS QUI EXISTENT ET QUI LE RESULTAT D'ENORMES SACRIFICES SUR DIFFERENTS PLANS. Le Maroc est un pays difficle à gouverner et les marocains sont trés exigents et difficiles aussi à satisfaire .
Pourkoi se baser sur les analyses des occidenteaux
Auteur : Med007
Date : le 02 mars 2011 à 12h22
Je vois que certains d'entre nous montrent bien leur épaules lorsqu'ils ajoutent un "versé" occidentale pour appuyer leurs arguments !!!
N'oubliez pas messieurs que ces gens n'ouvraient guerre leurs bouches avant , pourkoi now , car comme dis un proverbe marocain ( meli kate7 ba9ra , ki dehro chfary).
waw ,Kadhafi est devenu dictature..... ces gens n'ont pas honte d'eux même , mais non pourkoi ils vont l'avoir , si des moutons vont les suivre!!!
AH , cet article a été aussi publier sur ce site avec +/- le même intérêt , je me demande qui l'a publié sur yabiladi????
http://diasporasaharaui.blogspot.com/
Lisez cet excelent article pulie par le Monde
Auteur : ecobam
Date : le 02 mars 2011 à 09h53
Révolutions arabes : le Maroc est-il une exception ?

Portés par l'élan des tunisiens et des égyptiens qui ont renversé leurs dirigeants dictateurs et autocrates et les systèmes mis en place par ces derniers, une certaine contestation populaire apparaît au Maroc (où tous les ingrédients sont réunis pour une contestation sérieuse : misère, inégalités sociales, chômage massif des jeunes, corruption, absence de démocratie, etc.) pour réclamer une modification en profondeur de la constitution et amorcer une nouvelle ère politique. Les autorités marocaines répondent que la situation y est différente car un processus "irréversible" de démocratisation est en cours et que la liberté d'expression existe à l'exception de trois sujets tabous : la monarchie, la religion et le Sahara. En réalité, derrière une apparence de démocratie, le système politique marocain correspond à une monarchie autocratique qui dirige et contrôle à peu près tout.

UNE DÉMOCRATIE DE FAÇADE

Pour affirmer que le Maroc est lancé dans un processus démocratique, plusieurs leurres sont mis en avant. Tout d'abord, la constitution de 1996 (adoptée par référendum avec un oui à plus de 99 % !) affirme que "le Maroc est une monarchie constitutionnelle, démocratique et sociale" et que les citoyens disposent des libertés d'opinion et d'expression, sous réserve de limitations apportées par la loi ! Ensuite, il est mis en avant que les dernières élections législatives ont été libres. Les résultats des scrutins correspondent globalement aux votes réellement exprimés et les partis ont présenté globalement les candidats qu'ils souhaitaient. D'ailleurs, il est invoqué que le Maroc connaît depuis l'indépendance le multipartisme. Enfin, de nombreux journaux sont publiés et plusieurs radios émettent. Ainsi, les principaux critères déterminant une démocratie sont remplis et permettent aux autorités publiques d'affirmer que le Maroc est lancé dans un processus de démocratisation. Mais derrière cette apparence, se cache le fonctionnement d'un régime assez autoritaire. Certes, il ne s'agit pas de la Corée du Nord ni de la Lybie, mais le pouvoir est exercé par un seul homme, le roi, assisté de conseillers, plus ou moins influents et éclairés. On peut critiquer le gouvernement, les parlementaires, les élus locaux et les préfets, mais c'est pour mieux interdire toute critique du roi !

Le roi règne et gouverne seul. Au terme de la constitution, il est le chef de l'Etat, des armées et des croyants. Ainsi, en tant que commandeurs des croyants disposant de quasiment tous les pouvoirs politiques, cette constitution établit une monarchie de droit divin. En outre, par la constitution, il dispose d'un pouvoir de nomination très large : il nomme et révoque librement et discrétionnairement le premier ministre et les ministres, les ambassadeurs, les Walis et gouverneurs (préfets), les directeurs d'établissements publics et des autorités administratives, etc. A peu de chose près, il nomme qui il veut, quand il veut et au poste qu'il veut ! Il peut dissoudre discrétionnairement et librement chacune des assemblées du parlement. Il promulgue les lois et peut demander le réexamen d'un projet de loi.

Au-delà du terrain politique, la monarchie occupe le terrain économique. Au travers d'une holding qu'il contrôle, l'Omnium nord africain (ONA), le roi, et plus largement la famille royale, contrôle de nombreuses entreprises (Wana, troisième opérateur téléphonique du pays, Attijariwafa Bank, première banque du Maroc et septième d'Afrique, etc.). L'ONA intervient par ailleurs dans d'autres secteurs (agroalimentaire, assurance, immobilier, distribution : les voitures Peugeot et Citroën sont commercialisées via une société contrôlée par l'ONA qui est par ailleurs actionnaire de Lafarge Maroc). Ainsi, avec l'ONA, Attijariwafa Bank et la Caisse des dépôts (dont le directeur général est nommé par le roi), une partie importante de l'économie est contrôlée par le palais.

LA LÉGITIMITÉ DU ROI N'EST PAS DISCUTABLE

Au terme de la constitution, la personne du roi est "sacrée et inviolable" et aucun membre du parlement ne peut remettre en cause le régime monarchique ni porter atteinte au "respect dû au roi". Ainsi, toute critique des faits, gestes ou paroles du roi et de la famille royale, est interdite. Au-delà de cette légitimité indiscutable, le système organisé par le palais empêche tout contre-pouvoir, en discréditant la classe politique et la justice et en contrôlant les médias. Les partis politiques ne remplissent pas vraiment leur rôle d'établir des projets de société, de structurer le débat politique, de militer et de s'opposer au gouvernement pour ceux qui sont minoritaires. La très grande majorité d'entre eux, avec leurs leaders, sont compromis dans le système imposé par le roi. En effet, l'absence de parti majoritaire au parlement (le premier parti compte environ 50 députés pour une assemblée de plus de 300 députés ), fait que sept partis sont représentés au gouvernement, des anciens communistes, aux conservateurs, en passant par les socialistes.

Depuis quinze ans, tous les gouvernements sont "composés" de représentants de plusieurs partis, de gauche et de droite. L'objectif est de faire participer, ou compromettre, le plus de partis possible pour qu'ils ne constituent pas une force d'opposition alternative à la politique poursuivie. Il s'agit de diviser pour mieux régner. Le discrédit vient aussi du fait que les partis historiques d'opposition – le parti de l'Istiqlal et l'l'Union socialiste des forces populaires (USFP) – et leurs leaders sont aujourd'hui de fidèles serviteurs du roi. Ces partis, qui ont été dans l'opposition contre Hassan II durant plus de trente ans, ont accepté en 1997 de former un gouvernement de coalition aux conditions fixées par ce dernier, les mêmes qu'ils avaient refusé quatre ans auparavant. Depuis, ils ont participé à tous les gouvernements devenant ainsi la caution du système (malgré des dissensions internes, notamment à l'USFP) !

Par ailleurs, beaucoup (pas tous) d'hommes politiques ne poursuivent pas un engagement et une conviction politique, mais une carrière et des intérêts personnels. Certains entretiennent des liens étroits avec des conseillers influents du roi et sont soupçonnés de prendre leurs instructions auprès du palais, avant d'agir dans leur parti. Les conditions dans lesquelles a été formé l'actuel gouvernement illustrent cela : des personnalités ont été choisies pour y entrer, non pas en raison de leur appartenance à un parti politique, mais grâce à leur proximité avec certains conseillers du roi. Cela a été ensuite habillé politiquement en les faisant adhérer, deux ou trois jours avant l'annonce de la composition du gouvernement, dans un parti politique, afin d'affirmer que ce gouvernement est le fruit du jeu politique "naturel" et du résultat des élections.

SOUPÇONS DE CORRUPTION

Le discrédit s'explique enfin par le fait que les élus et le gouvernement ne choisissent pas la politique menée. Les orientations politiques et les projets importants sont déterminés par le palais, et le gouvernement exécute les "directives royales". Une démocratie ne peut être et fonctionner que si la justice est indépendante, que si la loi s'applique à tous de manière égale et que la justice est rendue sans favoritisme. Au Maroc, ce n'est pas toujours le cas. Il n'est pas rare de lire dans la presse que des poursuites pénales sont initiées par un procureur suite à la colère du roi contre tel ou tel commis de l'Etat dont le roi soupçonne (parce qu'on le lui a soufflé à l'oreille) une malhonnêteté. Curieusement, la machine judiciaire a plus de mal à s'enclencher indépendamment du roi ou de ses conseillers. Plus généralement, c'est tout l'appareil judiciaire qui est décrédibilisé par des soupçons de corruption.

L'existence de plusieurs journaux, radios et chaînes de télé donne l'illusion d'un pluralisme. Il ne faut pas s'y tromper : si au début des années 2000, ces médias ont initié un début de liberté de ton, révélant et dénonçant les années de plombs de l'époque Hassan II, ils ont payé le prix de leur "audace". Aujourd'hui, plus aucun média ne s'aventure à critiquer les décisions et paroles du roi ou de ses conseillers les plus proches. L'intimidation se fait par la poursuite en justice de ces médias en "dictant" des peines d'amendes très lourdes contre ces journaux, afin de les asphyxier financièrement. D'autres méthodes sont utilisées : blocage des comptes bancaires, saisie du matériel de travail, jugement d'interdiction d'exercice de la profession de journaliste, etc., et appel des différents annonceurs pour les dissuader de diffuser leurs publicités dans ces journaux. Certains de leurs fondateurs ont été contraints de quitter la profession et le Maroc. Aujourd'hui, les médias sont contrôlés étroitement et tout écart de langage est sanctionné !

En conclusion, un pouvoir concentré essentiellement entre les mains d'un seul homme qui n'a de compte à rendre à personne, une classe politique et un appareil judiciaire discrédité et une presse verrouillée. Voici la réalité de la "démocratie" marocaine. Parler de processus démocratique n'est donc pas très sérieux ! Il est dans l'intérêt de la monarchie d'écouter la contestation actuelle et d'accepter que la constitution soit substantiellement réformée pour que le roi règne sans gouverner. La monarchie montrerait qu'elle a compris les événements et le sens de l'histoire. Juan Carlos l'avait compris en 1975.

Jad Siri, juriste
'VIVE LE ROI'
Auteur : pff
Date : le 02 mars 2011 à 00h46
Voila, j'ai complété votre message. J'ai presque osé croire que certains ont changé de disque, mais ça revient, comme une chanson qu'on murmure sans savoir pourquoi. J'ai donc complété la fin de votre message. Sinon on ne vous reconnaitra plus, nous les 'Polisario' et les 'Algériens'.

Permettez-moi de vous dire que si 'Les chiens aboient et la caravane passe', il y a aussi dans un coin de la scène des chats Sourds qui ne comprennent en rien ces Chiens qui aboient et qui par leur nature de chat en font d'office un ennemi.

Je pense qu'on est en train de tourner en rond, donc je me retire de ce débat. Car je suis un chien qui aboie mais qui ne comprend pas pourquoi il fait peur aux chats alors qu'il vise la caravane..

Je n'interviendrai que si je sens en mes interlocuteurs des chats moins agressifs et paranoïaques qui sont prêts à remettre en question leur surdité refoulée. Pas pour raviver la haine envers nos propres compatriotes qui ont pris la peine de manifester pour une injustice, quel qu'en soit l'ampleur, même pour un sac volé, on ne mérite pas tant de haine.

Et je conclus par mon éternel : 'pfff quel gâchis'.
a chababmorocco
Auteur : bzou
Date : le 01 mars 2011 à 18h49
Il y a des acquis considérables qu'il ne faut pas négliger ni perdre .L'image que vous donnez du Maroc ne reflète pas la réalité .Il reste à faire certes mais le Maroc est loin d'être une prison et loin d'être une dictature .Vous n'avez qu'à voyager dans d'autres pays et à comparer .Le Maroc a commencé ses réformes bien avant les autres à partir des années 60 et 70 les moyens de communication de l'époque ne sont pas ceux d'aujourdhui c'est la raison de la failble médiatisation. Au Maroc il y a de la place pour tout le monde . Les changements ont commencé depuis une décennie. LA PRESERVATION DE LA SECURITE DE L'ORDRE ET DE LA STABILITE DES PERSONNES ET DES BIENS EST AUSSI IMPORTANTE QUE LA DEMOCRATIE .L'ANARCHIE et SIBA ne sont dans l'intérêt de personne.Oui au reformes et à l'amélioration du quotidien des citoyens non à la FAWDA.Ne détruiser pas tout ce que vos ainés ont construits :grace à eux vous manifestez , vous faites des gréves vous avez des syndicats parmi les plus structurés et le plus forts dans le monde arabe un smig et des salaires qu'ont vous envie .Militer pour améliorer sa vie et pour des lendemains meilleurs EST UNE CHOSE INCITER LES GENS A L'ANARCHIE S'EN EST UNE AUTRE .Parler au nom de tous sans avoir été mandaté en imposant son propore point de vue c'est aussi une dictature .
Emission spécial MRE
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