Selon la ministre espagnole, le Royaume du Maroc a «déjà initié son processus de réformes». «C'est ce qui le rend différend des autres pays», ajoutait-elle sur le plateau de l'émission «Espace Public» de la chaîne espagnole Antena 3 le 2 février. «Il y a un jeu politique avec des forces politique et sociales distinctes qui permet de canaliser les aspirations des gens».
Lundi, en marge d'une réunion à Bruxelles sur la crise en Egypte, la ministre avait déjà indiqué que «nous pensons que la situation en Egypte et en Tunisie est profondément différente de celle au Maroc».
En même temps, «il faut toujours garder l'objectif d'approfondir les réformes», estime-t-elle. Il y aurait des voix qui estiment que ce processus aurait «souffert d'une certaine paralysie». «C'est l'opportunité et le moment pour avancer vers cet objectif».
Mercredi, la ministre devait rencontrer le nouvel ambassadeur du Maroc en Espagne, Ahmedou Ould Souilem. Une occasion de s'échanger sur leurs analyses respectives de la «Révolution du papillon» en cours (ou non) dans le monde arabe.