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Grand Angle

Sahara : Le torchon brûle entre le Maroc et Ban Ki-moon

Les relations se tendent à nouveau entre le Maroc et le secrétaire général des Nations Unies. En cause, des propos tenus par Ban Ki-moon dans les camps de Tindouf. Des tensions qui rappellent celles d’avril 2014. Détails.

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Temps de lecture: 2'

Le Maroc a pris tout son temps pour réagir à la visite de Ban Ki-moon aux camps de Tindouf. Il est clair que Rabat n’a pas apprécié certaines déclarations du secrétaire général des Nations Unies lors de sa tournée dans la région. Et il le fait savoir par un communiqué, publié très tard dans la soirée du mardi 8 mars, portant la signature du gouvernement Benkirane. Des propos fermement condamnés par l’exécutif parce qu’ils sont «inappropriés politiquement, inédits dans les annales de ses prédécesseurs et contraires aux résolutions du Conseil de sécurité. Ces propos outrageux blessent les sentiments de l’ensemble du peuple marocain».

Le texte évite cependant d’apporter des exemples des «dérapages verbaux» du Sud-coréen. Mais de toute évidence, le gouvernement marocain doit faire référence aux appels de Ban à la communauté internationale pour «agir», «le monde ne peut continuer à négliger les sahraouis» ou encore l’ONU «fera son possible pour organiser un référendum d’autodétermination» au Sahara occidental. Pire, il a même qualifié la présence marocaine dans la province d’ «occupation».

Ban se fait l’avocat du Polisario

Autant de prises de positions qui sont d’habitude propres à des ONG très proches des thèses du Polisario et non du secrétaire général de l’ONU tenu de respecter la neutralité de son organisation. C’est ce que d’ailleurs dénonce le gouvernement, soulignant que Ban «s’est départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité, affichant ouvertement une indulgence coupable avec un Etat fantoche, dépourvu de tous les attributs, sans territoire, ni population, ni drapeau reconnu».

Outre le verbe, les griefs de Rabat portent également sur un acte de Ban Ki-moon lors de son passage chez le Polisario. «Le Secrétaire général s’est malheureusement laissé instrumentaliser pour donner crédit à des prétentions fallacieuses des autres parties», déplore le gouvernement. Une allusion aux conditions de la visite effectuée samedi 5 mars par Ban à Bir Lahlou, une localité appartenant à la zone tampon. C’est justement à ce titre que des casques bleus y sont stationnés depuis la conclusion du cessez-le-feu de septembre 1991. Rabat a été agacée par la présence à Bir Lahlou de Boukhari Ahmed, représentant du Polisario aux Nations Unies, aux côtés du Sud-coréen. Pire, Ban a accepté l’invitation d’échanger des amabilités avec le polisarien dans une «khaima» décorée par un drapeau du Front.

Le précédent de 2014

Ces prises de positions ne constituent pas pour autant une surprise, Ban Ki-moon ayant régulièrement appuyé les thèses du Polisario. En avril 2014, il avait présenté un rapport devant le Conseil de sécurité hostile aux intérêts du Maroc, recommandant l’instauration d’un «mécanisme de surveillance des droits humains soutenu, indépendant et impartial», uniquement dans la partie du territoire contrôlée par le royaume.

La réaction du Maroc avait été immédiate par la voix du roi Mohammed VI. Au cours d’une conversation téléphonique avec Ban, il avait «attiré l’attention du secrétaire général sur l’impératif de préserver les paramètres de la négociation tels qu’ils sont définis par le Conseil de sécurité, de sauvegarder le cadre et les modalités actuels de l’implication de l’ONU et d’éviter les approches partiales, et les options périlleuses», soulignait un communiqué du cabinet royal. Et le souverain de mettre en garde contre les conséquences de tout écart de cette voie qui «serait fatal pour le processus en cours et porteur de danger pour toute l’implication de l’ONU dans le dossier».

Ce ton ferme a fini par persuader Ban Ki-moon de réviser sa position une année plus tard, présentant un rapport équilibré. Le secrétaire général quittera définitivement ses fonctions à la tête des Nations Unies en décembre 2016.

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bla bla
Auteur : melka 54
Date : le 11 mars 2016 à 23h55
aparement tout va bien chez les baises mains. nous on ne vous en veut pas car nous savons que ta parole est surveiller le sahara est une chasse gardee de ton roi et comdamne durement celui qui ose contredire . les prisons marocaines sont pleines de bonnes intentions .
oui
Auteur : melka 54
Date : le 11 mars 2016 à 23h51
mais une question .pourquoi son pays le paraguay ne reconait pas la marocanitee du sahara?
l algerie doit dissoudre le polisario et ouvrir la frontiere avec le maroc de toute urgence!
Auteur : national geographic
Date : le 11 mars 2016 à 16h08
l algerie ne gagne absolument rien a soutenir le polisario.
en agissant ainsi elle entre dans la liste des etats en deliquescence (etats en faillite)

Un État en déliquescence « est confronté à des problèmes qui compromettent sa cohérence et sa pérennité5 ». Des indicateurs probants sont :

1/un gouvernement central si faible ou inefficace qu'il n'exerce qu'un contrôle marginal sur son territoire (le niveau de contrôle attendu pour déterminer le niveau de déliquescence varie cependant selon les auteurs) ;

2/la légitimité du gouvernement à prendre certaines décisions est contestée ;

3/l’absence de services publics essentiels ;

4/une corruption généralisée ;

5/ET SURTOUT!!!la présence de réfugiés ou des déplacements de populations ;

6/une crise économique ;

7/des relations conflictuelles avec les pays voisins

vivement un changement de regime a alger..le maroc est patient..en choisissant la diplomatie que certains compare a une faiblesse ,,,ce qui est une erreur
luis aguero wagner
Auteur : national geographic
Date : le 11 mars 2016 à 15h39
Le Sahara marocain a toujours fait partie intégrante du Royaume (Luis Aguero Wagner)

extrait et resume du livre:

Le Sahara marocain a toujours fait partie intégrante du Royaume au regard des liens historiques qui ont uni les saharouis aux Sultans du Maroc à travers les âges, a affirmé l'historien et écrivain paraguayen, Luis Aguero Wagner.

Dans une interview accordée à la chaîne "Paraguay TV" à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage en espagnol "El Sahara marroqui mas alla del Sahara Occidental" (Le Sahara marocain au-delà du Sahara occidental), Aguero Wagner a relevé que le Maroc ne renoncera pas d'un iota à son Sahara, qui a toujours été un territoire marocain et une partie intégrante du Royaume, en s'arrêtant sur la symbolique de la récente visite du Roi Mohammed VI aux provinces du Sud, où un accueil des plus chaleureux a été réservé au Souverain par la population de la région qui a tenu à exprimer encore une fois son attachement indéfectible au Trône Alaouite.

Revenant sur la genèse du conflit autour du Sahara marocain, l'écrivain paraguayen a rappelé que ce conflit "a été créé de toutes pièces par l'Algérie qui finance une entité faillie dépourvue de tous les attributs d'un Etat".

L'Algérie ne lésine sur aucun moyen pour soutenir ses affidés du polisario afin de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté sur les provinces du Sud, a ajouté l'historien paraguayen.

Aguero Wagner, qui compte présenter son nouveau livre en mars prochain au Paraguay, a par ailleurs ajouté que le Maroc, sous la conduite du Roi Mohammed VI, vient en tête des pays musulmans les plus tolérants, les plus modernes et les plus ouverts, notant à cet égard que le Royaume, bien qu'il soit géographiquement éloigné du Paraguay, est le pays le plus proche sur le plan humain et affectif d'Asuncion.

Le Maroc et le Paraguay partagent des liens qui ne cessent de se raffermir, a-t-il encore souligné.

article interressant a consulter:
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/maroc-algerie-une-situation-de-ni-178646
Dernière modification le 11/03/2016 15:43
Les lieus communs ne font pas des idées
Auteur : FATEM95
Date : le 11 mars 2016 à 14h01
Je ne comprends rien à ce que tu écris. Tu alignes deux ou trois lignes à chaque pour fois mais....pour ne rien dire. Ce sont des lieux communs et des banalités. Des choses issus de lectures européennes mal comprises par ailleurs, mal comprises car transposées à un contexte qui n'a rien à voir.
Je te fais une petite leçon car apparemment tu n'a rien compris mais absolument rien compris ni au Maroc, ni au Maghreb, encore moins à l'affaire du Sahara. Tu sembles avoir débarqué d'une autre planète.

1- On identifie le lieu le Pays: il s'agit du Maroc: pour ta gouverne il n'est pas en Europe. Son histoire est différente. Un empire de 12 siècle. Cherche un peu c'est passionnant.

2- Le Système politique: la Monarchie. C'est un système accepté par tous les marocains. Ils ne t'ont pas demandé ton avis. Tu peux le ranger où tu veux. Ce système a des institutions qui fonctionnent bien. Ils s'améliore d'année en année. Mais nul n'est parfait. Le marocain ne veut pas des autres modèles car celui-là c'est le sien et il l'a choisi.

Ce n'est pas un système moyenâgeux. C'est celui qui marche le mieux dans la région MENA. Pas de discussion possible.

3- Le Sahara: Le Maroc suivant les époques ses frontières sont allées jusqu'au Sénégal. Les liens par allégeance au Maroc sont démontrés.

4- Le Conflit: Renseigne-toi, le Polisario a été inventé par ton pays, je dis bien TON PAYS car ne te cache pas derrière des pseudo et des considération intello-compliquées, tu défends la position des généraux point c'est tout.
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