Le mouvement de grève générale du 24 février se voit renforcé par le ralliement du syndicat national de l’enseignement supérieur. Le SNE-SUP explique, dans un communiqué, les raisons de sa participation par son opposition à la politique sociale du gouvernement Benkirane. A six jours du débrayage dans la fonction publique et les collectivités locales, quasiment tous les syndicats marocains, à l’exception de l’UNTM proche du PJD, ont annoncé leur participation au mouvement lancé par l’UMT, la CDT, l'UGTM et la FDT.
Le ralliement de la SNE-SUP n’est pas vraiment une surprise. Depuis son congrès de mars 2013, la centrale a connu une scission. Les membres proches du parti de la Lampe se sont retirés de l’instance. Elle est aujourd’hui contrôlée majoritairement par la gauche, notamment les partisans de l’USFP.