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Grand Angle

Droits de l’Homme : Ramid a rencontré le secrétaire général d’Amnesty International à Londres

Le gouvernement marocain et Amnesty International se sont rencontrés mercredi à Londres. Une réunion tant attendue par l’ONG internationale pour «dissiper le malentendu».

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Temps de lecture: 2'

Est-ce le début du dégel ? Après des mois de tension, «Londres a abrité, hier soir, une réunion entre le royaume et Amnesty International», nous confie Mohamed Sektaoui, le secrétaire général d’AI Maroc. La délégation, présidée par le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, comprenait notamment des représentants du ministère de l’Intérieur et de la Délégation ministérielle des droits de l’Homme, indique la même source. Du côté de l’ONG internationale, c’est son SG, Salil Shetty, qui faisait face aux Marocains.

Le malentendu dissipé ?

«Dans l’ensemble, la discussion a été fructueuse. Amnesty a eu l’occasion d’affirmer à ses interlocuteurs qu’elle mène ses actions au royaume en toute partialité», ajoute Sektaoui. Pour mémoire, Mustapha Ramid avait accusé Human Rights Watch et Amnesty International de servir les intérêts du Polisario et d’être hostiles à l’intégrité territoriale du royaume.

AI s'est également félicité des progrès réalisés au Maroc sur la question du respect des libertés. Néanmoins, elle s’est dite préoccupée par «certaines irrégularités», appelant le gouvernement marocain à y remédier afin d’affirmer «son rang de modèle dans la région». Amnesty a par ailleurs exprimé à la partie marocaine son engagement à «ouvrir une nouvelle page dans leurs relations, basées sur la confiance et le respect mutuels», assure Sektaoui.

Le secrétaire général d’AI attendu au Maroc

Cette normalisation pourrait se concrétiser par l’annonce de la visite du secrétaire général d’Amnesty au Maroc. «Un déplacement dont la date n’est pas encore fixée mais qui devrait se tenir dans les prochains mois», affirme notre interlocuteur.

En revanche, il n’était pas en mesure de confirmer l’arriver au royaume de nouveaux enquêteurs d’AI. Pour rappel, en juin dernier, les autorités marocaines avaient expulsé deux membres de l’ONG chargés de mener des investigations sur les conditions de vie des migrants subsahariens.

La réunion entre la délégation marocaine et Amnesty a duré plus de deux heures. Elle intervient après des requêtes formulées par AI en août et en novembre. Human Rights Watch serait-elle la prochaine sur l’agenda de Mustapha Ramid ?

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Laisser le chanter ......seulement.
Auteur : moirk
Date : le 15 janvier 2016 à 09h20
http://www.yabiladi.com/articles/details/38071/rachid-gholam-chanteur-d-al-ihsane.html

Les Marocains vont vraiement apprecier son talent , sa voix, une richesse Marocaine.
Il chante partout et c´est dommage qu´il est interdit au Maroc.
Ce qu´il chante n´a rien à voir avec al adl oua al ihsane. C´est la beauté de la chanson arabe classique que Rachid Gholam nous fait vivre. Ceux qui ont acces á l´internet peuvent l´écouter ...mais la majorité des Marocains n´ont pas cette possibilité.
Just listen to this:
https://www.youtube.com/watch?v=aUAfZor-O2Q
Dernière modification le 15/01/2016 09:35
On gagne toujours à discuter.
Auteur : Le barreur
Date : le 14 janvier 2016 à 19h36
Si Amnesty " mène ses actions au royaume en toute partialité " , elle ne devrait surtout pas le dire ! C'est plutot d'impartialité qu'il s'agit . En tout cas, ce genre de rencontres est justement de nature à rapprocher les points de vue et rendre l'action de cette ONG plus utile et plus ...impartiale!
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