Al Adl wal Ihssane dénonce le verdict de la cour suprême de Téhéran condamnant un groupe de 27 religieux et prédicateurs sunnites à la peine capitale. Ils étaient poursuivis pour «activités hostiles au rite chiite», le seul reconnu officiellement par la constitution iranienne rédigée au lendemain de la chute du régime du Chah Mohammad Reza Pahlavi en 1979.
La sentence porte un grave préjudice à l’ «unité» et à la «cohabitation» entre les composantes du peuple iranien, indique la section d’AWI aux affaires internationales dans un communiqué. La Jamaâ appelle l’Organisation de la coopération islamique, l’Union internationale des oulémas musulmans (sunnites) et le Congrès panarabe-islamique à intercéder auprès des autorités iraniennes en vue d'annuler les peines et libérer les mis en cause.