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Grand Angle

L'UE demande plus d'efforts au Maroc en matière de droits de l'homme

La treizième session du conseil d’association UE-Maroc s’est tenue hier après-midi à Bruxelles. C‘était l’occasion pour les deux parties de revenir sur les points clés de leur coopération. L’Union, elle, demande au royaume de faire plus d’efforts en matière de droits de l’homme. Détails.

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L'Union européenne (UE) appelle le Maroc à «redoubler d’efforts» pour garantir la liberté de réunion, d'association, d'expression et l'égalité des sexes, a-t-elle fait savoir lors de la treizième session du conseil d'association UE-Maroc qui s’est tenue hier, lundi 14 décembre, à Bruxelles, rapporte Europa Press. Une rencontre co-présidée par la haute représentante pour la politique extérieure et de sécurité commune et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, et par le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar.

Pour une cohérence entre la théorie et la pratique

L’Union a reconnu des avancées avec notamment le débat ouvert sur la peine de mort, mais estime qu’«au cours de l’année 2015, il y a eu un ralentissement relatif dans le processus de réforme des droits de l'homme et des libertés fondamentales» au Maroc. L’UE appelle à accélérer la mise en œuvre des lois organiques toujours attendues, notamment celles sur le statut des magistrats et le Conseil supérieur de la magistrature, «afin d’assurer l'indépendance des juges». D’après les Vingt-huit, cela permettra au royaume d’être concrètement en phase avec les principes de sa constitution et ses engagements internationaux.

Abordant la question électorale, l’Union estime impératif pour le gouvernement marocain de renforcer la coopération avec la société civile et lancer un processus de réforme globale, afin de consolider l'Etat de droit et la démocratie. Parallèlement, les Vingt-huit réitèrent leur engagement à fournir une assistance technique au Maroc pour la mise en œuvre des recommandations sur ces questions et ce, avant les élections législatives de 2016.

Sahara, sécurité, ... les autres sujets discutés

Au sujet du Sahara, l’Union européenne a réaffirmé son engagement pour la résolution du conflit. L’UE dit également soutenir les efforts de l’envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross, à «trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantisse l'autodétermination du peuple sahraoui». Dans ce sens, Bruxelles a encouragé Rabat à poursuivre la coopération avec M. Ross, afin d’«assurer des progrès dans la recherche d'une solution, reflétant réalisme et esprit de compromis».

La session du conseil d’association UE-Maroc était également l’occasion de revenir sur la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant le protocole de libéralisation entre le Maroc et l’UE des échanges en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche. Dans son communiqué, le conseil d’association n’a pas fait part d’un avis particulier, rappelant juste que le Conseil des Affaires étrangères, réunis plus tôt, a déjà décidé de faire appel de cette décision.

Rabat et Bruxelles ne pouvaient clore cette rencontre sans parler de sécurité, en particulier dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Rappelons que dans sa nouvelle politique de voisinage, l’UE sollicite davantage le Maroc dans ce domaine. Federica Mogherini a soumis aux Vingt-huit une demande pour la négociation d’un accord avec l’Etat marocain et leur réponse est attendue «dans les prochaines semaines».

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arrêtez avec vos histoires de Jeha
Auteur : lotfizakaria
Date : le 15 décembre 2015 à 18h05
ils caressent personne dans le sens du poil, Le Royaume a signé un cessez le feu en 1991 et accepté la présence du MINURSO depuis septembre 1991, cela veut dire : Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental...
Aucun pays européen ne reconnait "la marocanité du sahara...
Nous mènent en bateau et nous traitent comme avant 1920
Auteur : moden
Date : le 15 décembre 2015 à 17h22
Ils faut faire ça, il faut faire si... comme à l'école quoi !, ils ne veulent pas reconnaître et admettre que nous sommes souverains chez nous sur nos terres ancestrales du Dakhla jusqu'à Lagouira et nous sommes les plus respectueux et de loin, des droits de l'homme dans toute la région
Il faut que nos diplomates les envoient paitre une bonne fois pour toute, on a assez de baisser le pantalon et d'être à leur merci et à leur disposition sans qu'il y ait de réciprocité.

D'autre part,que veulent-ils dire par ...mutuellement acceptable, qui garantisse l'autodétermination du peuple sahraoui ?
Pourquoi utilisent-ils des termes pour caresser tjrs dans le sens du poils nos ennemis mafieux ou d'au moins pour ne pas les froisser ?
Dernière modification le 15/12/2015 17:53
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