Si le Maroc fait bonne figure dans bon nombre de domaines, le fait est que la lutte contre la corruption reste encore insuffisante. Afin d’éradiquer ce phénomène très présent dans les administrations du pays, le gouvernement a lancé un plan anti-corruption.
Elaboré par le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), ce plan vise un double objectif à savoir la restauration de la confiance des Marocains dans la lutte contre la corruption, et aussi celle des investisseurs étrangers. Concrètement, le cabinet PwC a recommandé au gouvernement de mettre sur la table 3,5 milliards de dirhams pour réussir ce pari sur dix ans.
Le premier objectif porte sur la qualité de vie des populations et à la moralisation de la vie publique et administrative, tandis que le second est plus orienté sur l’économie, les relations avec l’étranger et le volume des investissements extérieurs. Pour ce programme, plusieurs administrations sont concernées, en premier la sûreté nationale et la gendarmerie (très touchées par le phénomène), la santé, l’éducation nationale, les mines, l’immobilier et les collectivités locales.