Le porte-parole de la coalition arabe, le général Ahmed Assiri, a opté pour la fuite en avant. Le samedi 16 mai, le militaire saoudien avait déclaré au site de la chaîne Al Arabiya que "jusqu’à présent, il n’y a aucune preuve sur la localisation du supposé corps du pilote marocain du F-16 porté disparu au Yémen", au début de la semaine dernière.
Aujourd’hui, on assiste a un rétropédalage, où il se permet d’annoncer que la remise du corps est le fruit d’ «efforts maroco-saoudien», évitant de mentionner les médiations de l'ancien envoyé des Nations Unies au Yémen, le Marocain Jamal Ben Omar, et du Sultanat d'Oman.
Mais les Houthis ne l’entendent pas de cette oreille et ont nié toute intervention de Ryad. Ils avancent même un «manque de coopération» des Saoudiens, qui aurait retardé de deux jours le déroulement de l’opération, précise un responsable houthi sur sa page Facebook.