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Grand Angle

Terrorisme : L’entourage d’Ali Aarrass tente d'éviter son extradition vers le Maroc

Cela fait deux ans et demi qu’Ali Aarrass est détenu dans une prison espagnole et peut être extradé au Maroc à n’importe quel moment. Pour empêcher cette extradition, «l’Appel pour la libération d’Ali Aarrass» a organisé jeudi 7 octobre à Bruxelles, une conférence pour inciter les autorités belges à s’opposer au transfert du Belgo-Marocain.

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Ali Aarrass a été arrêté le 1er avril 2008 à Melilla en compagnie de Mohamed El Bay, par la Guardia civil. Les deux hommes sont soupçonnés par le Maroc de liens avec le terrorisme, notamment les attentats de Casablanca du 16 mai 2003 et leur appartenance présumé au réseau du Belgo-Marocain, Abdelkader Belliraj, démantelé en février 2008 avec l'arrestation de plus de 30 personnes. Depuis ils sont réclamés par le Maroc.

L’Audience nationale espagnole a donné son aval à l’extradition d’Ali Aarrass, qui pourrait effective dès que le conseil des ministres espagnol l'aura approuvée à son tour.

Selon la sœur d’Ali, Farida Aarrass, présente à la conférence suivie par La Dernière Heure, «il n'y a pourtant aucun élément de preuve contre lui». Pour ses avocats belges, maitres Alamat Dounia et Christophe Marchand, «le mandat d'arrêt délivré à l'encontre d'Ali Aarrass repose uniquement sur des déclarations faites par Abdelkader Belliraj et un autre suspect algérien aux autorités marocaines. Ces déclarations sont particulièrement floues et ont été obtenues sous la torture». D’après eux, Abdelkader Belliraj aurait lui-même confirmé cette version des faits dans un communiqué.

Les proches d’Ali Aarrass, ses avocats belges et son avocat espagnol, Me Mohamed Ali Nayim, ont renouvelé leur appel à la Belgique afin qu’elle intervienne auprès de l’Espagne.  Ensemble, le groupe de soutien d’Ali Aarrass a lancé un site internet (www.freeali.eu) pour tenter de sensibiliser l'opinion publique à sa situation.

Auparavant, sa sœur a lancé une pétition sur internet en fin août alors qu’un sit-in a été organisé le 3 avril dernier, soit deux jours après le deuxième anniversaire de son arrestation, devant la bourse de Bruxelles.

pfff
Auteur : MOHAMMED
Date : le 11 octobre 2010 à 15h51
Tu crois vraiment que les espagnols les auraient laissés s'ils avaient quelques choses à se mettre sous la dent? NON
Y a un journaliste d'aljazeera qui croupit en prison pour appartenance à une organisation terroriste alors que son dossier est VIDE.
Ne t'en fais pas, s'il y avait des éléments, ils seraient en prison à vie.

Je te rejoins par contre sur le fait qu'un terroriste avéré (et non présumé) doit être puni par la peine de mort et Allah (soub7anahou wa ta3ala) seul sait ce qu'il en fera.
Il faut y penser avant !
Auteur : Caraa
Date : le 11 octobre 2010 à 10h34
Quand les terrosites tuent des gens gratuitement, ils disent allah akbar, et qd ils sont attrapé arretés, ils ont peur de la punition de la justice ? qu'ils assument leurs actes .....

faut aussi pense aux familles des victimes!
Ces gens n'ont ne sont meme pas des musulmans, car nul ne tuera que le dieu tout puissant, et eux salissent cette religion au nom de dieu, et bien k'ils brulent en enfer ....!
et aucune compassion pour les assassins !
bis
Auteur : MOHAMMED
Date : le 08 octobre 2010 à 12h53
Contact de presse : Luk Vervaet 0032478653378
[email protected]

En octobre 2010, il y aura exactement deux ans et demi qu’Ali Aarrass, Belgo-Marocain, a été incarcéré dans une prison espagnole en attendant son extradition vers le Maroc pour “terrorisme”. Le 21 avril 2009, Amnesty International (Espagne) écrivait sur son cas : “Ali Aarrass a fait l'objet d'une information judiciaire ouverte en 2006 par l'Audience nationale espagnole pour des infractions liées au terrorisme mais, le 16 mars 2009, cette juridiction l'a provisoirement close en raison de l'insuffisance des éléments de preuve...”. Et pourtant, Ali reste en prison en raison de la demande d'extradition du Maroc. Amnesty International (Espagne) a lancé l’appel suivant : "Exhortez les autorités à ne pas extrader Ali Aarrass ni Mohamed el Bay vers le Maroc car ils risqueraient d'être détenus au secret, de subir des actes de torture et d'autres mauvais traitements, ainsi que d'être victimes d'un procès inique".
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