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Grand Angle

Un Franco-Marocain déchu de sa nationalité française pour un présumé mariage blanc

Bouchta Laham risque aujourd’hui d’être dépossédé de la nationalité française qu’il a obtenue en 2003. Les autorités françaises lui reprochent d’avoir eu recours à un mariage blanc. Après avoir échoué contre le Tribunal de grande instance de Bordeaux en 2009, et tout récemment contre la Cours d’appel, Bouchta et son avocat s’apprêtent à porter l’affaire devant la cour de cassation.

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D’après le quotidien régional français Sud Ouest (SO), Bouchta Laham, citoyen marocain naturalisé Français en 2003, est établi à Libourne (Aquitaine, sud-ouest de la France) depuis 10 ans.  Il y travaille, y paye ses impôts, dispose même d’une carte d’identité et d’une carte d’électeur. Si donc la vie de Bouchta Laham ne présente a priori aucune contrariété avec la loi, le Tribunal de première instance de Bordeaux a pourtant  décidé le 9 juin 2009 de lui retirer sa nationalité française.

L’histoire :

D’après le portail d’information Aqui.fr, Bouchta se marie le 14 avril 2001 avec une citoyenne française. Le 21 octobre 2002, il demande la nationalité française, laquelle lui sera finalement accordée le 23 septembre 2003. Cependant, le couple décide de se séparer «à l’amiable», et demande le divorce le 28 juin 2004, ce qu’ils obtiennent au mois de février 2005. Mais les ennuis du désormais Franco-Marocain commencent  le 2 décembre 2008, lorsque  le procureur de la République saisit le Tribunal de grande instance  (TGI) de Bordeaux  qui annule la citoyenneté française de Bouchta le 9 juin 2009. La sentence sera confirmée par la Cour d’appel le 21 septembre dernier.

Que lui reproche-t-on ?

Bouchta est accusé d’avoir eu recours à un mariage blanc, lequel devait juste durer le temps qu’il obtienne la nationalité française. Sud Ouest rapporte ainsi que selon les autorités, Bouchta «n'a pas respecté le délai légal d'un an entre le moment où il a acquis la nationalité française, le 23 septembre 2003, et son divorce d'avec son ex-compagne française». Il lui est en outre, reproché de n’avoir pas respecté la période de vie commune ininterrompue, fixée à un an par la législation française. Bouchta se serait ainsi rendu au Maroc  chaque été pour y passer ses vacances… sans son épouse.

L'avis de la défense :

A toutes ces accusations, son avocat, Pierre Lendète, répond que son client «(…) est resté marié trois ans et vit en France depuis dix ans; ça ne ressemble en rien à un mariage blanc (…)». Par ailleurs, pour Pierre Lendète estime que son client ferait les frais des lenteurs administratives, puisque sa demande de nationalité n’a été traitée que 11 mois après dépôt du dossier (entre octobre 2002 et septembre 2003). Bouchta aurait donc pu obtenir la nationalité plus tôt, auquel cas, la décision du tribunal de la lui retirer relèverait de l’arbitraire.

Pour Me Lendète d’ailleurs, «cette décision est simplement la volonté d'un juge (…) on trouve n'importe quel moyen pour ne pas lui donner la nationalité. Le droit n'a rien à avoir avec cela». Il cite en cela un article de loi stipulant que «celui qui a obtenu la nationalité française peut en être déchu, uniquement en cas de condamnation pénale par un acte qualifié de crime, délit ou préjudiciable aux intérêts de la France». Or son client «n'a commis aucun délit, n'a jamais eu affaire à la police, n’a tué personne». C’est d’ailleurs sur cette base qu’il compte porter l’affaire devant la cours de cassation.

MARIAGE BLANC ET GRIS
Auteur : ouachani
Date : le 15 octobre 2010 à 12h41


SUSPICION
Il est évident que le mariage gris existe, j’en ai fait moi-même la terrible expérience. Néanmoins, au lieu de penser à une véritable prévention et non content d’avoir engagé en 2002 le principe de méfiance pour limiter les mariages mixtes, cette nouvelle campagne tente de franchir un pas exagéré dans la stigmatisation des émigrés. L’étranger se voit donc suspect parce qu’il est étranger, suspect d’arrière pensée quand il a l’intention de se marier, suspect puisqu’il veut entrer sur le territoire français, suspect quand il est marié et enfin coupable si il y a divorce. Et alors que depuis quelques semaines, la France est suspectée d’une politique discriminatoire envers les émigrés qu’ils soient clandestins ou légaux, par le Conseil de l’Europe et l’ONU, le Ministre Eric Besson instaure une nouvelle loi : Le délit de « mariage gris » qui porte à 7 ans d’emprisonnement et à 30 000 Euros l’hypothétique escroc. Ce n’est là, à mon avis qu’une mesure symbolique, pesée et pensée à vocation uniquement électoraliste. En effet, il serait "difficile, pour un juge, de prouver que la volonté matrimoniale d'un des conjoints était absente". En ce qui me concerne, ma position est des plus claires : Le mariage mixte est et restera un formidable enrichissement pour la société française. Néanmoins, il est aussi une évidence que le mariage gris avant d’être : Une fraude aux règles d’entrée et de séjour sur le territoire français et une tromperie à l’accès à la nationalité, Il est avant tout une trahison conjugale, dégénérant en cauchemar, créant des situations de souffrances et surtout des blessures profondes qui ne se cicatriseront jamais.

La valse des pantins http://www.edilivre.com/doc/4783

En 1990, Houcine épouse Mardia au Maroc. Quelques temps plus tard, celle-ci le rejoint en France, dans son appartement de Garges-lès-Gonesse. C’est alors le début de la lune de fiel... Avant que d’être une charge contre les dysfonctionnements des Justices française et marocaine, avant que de dénoncer les manipulations d’une femme intéressée, La Valse des pantins est un drame familial authentique. Celui vécu par un père et son fils dont l’existence commune est remise en cause par la folie des uns et des autres. Longtemps harcelé, emprisonné même, Houcine Ouachani se pare ici d’une robe de procureur et dresse un réquisitoire accablant contre l’imbroglio international dans lequel son ex-compagne l’a fait plonger. C’est donc le témoignage d’un homme injustement et doublement condamné. C’est surtout le cri d’un père aux droits bafoués. Un plaidoyer sans concession dont on ressort atterré et complètement bouleversé.
Biographie
Né en France en 1963, Houcine Ouachani fait ses études en France. A l’âge de vingt-huit ans, il rentre dans son pays d’origine, le Maroc. Il y crée un journal hebdomadaire francophone qu’il intitule « la Passerelle » et le dirige pendant plusieurs années. Cette publication unanimement saluée est interrompue par le calvaire judiciaire causé par son ex- épouse. Humilié, incarcéré à plusieurs reprises dans une prison marocaine, il en ressort profondément blessé. Il rédige alors de sa plume trempée dans le vitriol La valse des pantins pour témoigner de l’histoire bouleversante de cette séparation d’avec sa première femme.
activé mon compt
Auteur : gbe10
Date : le 08 octobre 2010 à 16h59
je viens de me connecter mais je n'arrive a m'ouvrir
mariages blanc
Auteur : toubon
Date : le 08 octobre 2010 à 14h29
et il y en a tellement qui passent a coté des mailles de la justice.j'habite a agadir.et tres souvent l'on voit des couples main dans la main avec des différences d'age vraiment disproportionnés et irrésonnables.a en rigoler!!!
Et la femme, combien d'étrangers a-t-elle épousés ?
Auteur : MPHilout
Date : le 08 octobre 2010 à 10h10
Il suffit de comprendre que dans un mariage il y a deux personnes pour se poser de bonnes questions.

Si la femme a épousé des étrangers l'un après l'autre dès qu'elle a fait le nécessaire pour qu'ils obtiennent la nationalité, là il y a délit de mariage blancs.

Cet article ne s'intéresse qu'à un des deux partenaires.

Ouvrez les deux yeux pour y voir en stéréo et plus clair !
Corroborer la loi du mariage gris
Auteur : Hassenjazz
Date : le 07 octobre 2010 à 14h58
En effet d'après l'article, ce sera difficile de prouver le contraire. Car partir plusieurs fois au Bled sans sa femme et en plus en vacances c'est gros comme un maison. Par contre on ne parle pas d'enfants dans cette histoire. Si il y en a pas, cela ne fera que rajouter des éléments contre lui, à moins qu'il ou elle soit stérile.

Mais Ce n'est pas si grave, le Maroc c'est bien, qualité de vie... La preuve tous ces français qui s'y installent ou s'y expatrient. Il se peut même que Monsieur le Juge, dès sa Retraite, parte s'installer au Maroc et peut-être même dans la même ville que notre malchanceux.
Et là , il le croisera... Et notre ami lui dira : “tu te souviens de moi, quand tu m'as enlevé ma nationalité française !
Sans épiloguer. Hihihi.
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