Lundi dernier, Mustapha Ramid a annoncé – en grande pompe – qu’il démissionnerait de son poste, notamment à cause de la «marginalisation du Parlement et des pressions politiques qu’il subissait dans le cadre de son travail de parlementaire».
Ramid a renoncé à cause du refus de sa formation de lui donner un «bon de sortie». «J'ai renoncé à ma démission lorsque j'ai constaté que tous les membres dirigeants de mon parti n'y étaient pas favorables et ils ont pu finalement me convaincre», a précisé l’avocat et membre du secrétariat général du parti de la lampe.
Selon lui, sa «démission risquait d'être interprétée comme un renoncement par les jeunes du PJD alors qu’il est favorable à l'engagement et à la participation en politique, malgré leur limites».
Si c'est sa propre formation qui l'a empêché de démissionner, on se demande pourquoi tout ce processus ne s'est pas déroulé en interne. Rendre public ses intentions n'aurait pas été nécessaire. Mustapha Ramid voulait-il réellement quitter le navire ou voulait-il seulement faire un coup médiatique ? Dans les deux cas, il a réussi à faire parler de lui.