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Fin du clavaire de huit réfugiés syriens coincés entre les frontières du Maroc et de l'Algérie

Pour la majorité des réfugiés syriens fuir la guerre qui ravage leur pays ne signifie pour autant la fin du calvaire. Celui-ci, se poursuit souvent dans les pays d’accueil. Le cas de huit syriens est à ce titre plus qu’éloquent. Pris en otage dans le no man's land entre le Maroc et l’Algérie, ils ont enfin pu entrer dans le territoire du voisin de l’Est.

Publié
Réfugiés syriens / Archives - Agence Anadolu
Temps de lecture: 2'

Le calvaire de deux familles de réfugiés syriens, coincées, depuis presque un mois, dans un no man’s land entre le Maroc et l’Algérie, vient de toucher à sa fin. Alger les a finalement autorisé en catimini, à entrer dans son territoire, nous indique une source associative à Oujda.

Une décision prise suite à l’intervention du Croissant rouge international. Le représentant de sa délégation dans la capitale du voisin de l’Est a en effet, rencontré, au début de cette semaine, des responsables algériens du département des Affaires étrangères. Il les a invités à accepter d’accueillir les huit syriens, d’autant que les réfugiés étaient auparavant en Algérie. Une médiation qui a porté ses fruits.

Ils voulaient entrer au Maroc alors que les frontières sont fermées

Les ONGs des deux côtés ont également contribué à cette fin heureuse. L’AMDH et la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme), deux organisations indépendantes, ont appelé la semaine dernière dans un communiqué commun, les deux gouvernements Sellal et Benkirane à mettre un terme à l’épreuve qu’endurait les huit Syriens (deux hommes, deux femmes et quatre enfants dont un nourrisson).

Cette affaire, déjà évoquée sur Yabiladi début juin, remonte au 25 mai dernier, lorsque l'arrivée des réfugiés syriens devant les gardes-frontières marocains, a réussi à briser le calme qui prévaut depuis vingt-ans, au point de passage de «Zouj Bghal». Ils sollicitaient l’entrée au royaume, sans le moindre document, et alors même que les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis août 1994, suite à l’attentat visant l’hôtel Asni à Marrakech.

Cette interdiction les a contraints à rebrousser chemin mais juste pour quelques mètres. Au poste du colonel Lotfi, les Algériens ont, également, refusé de les accueillir. Commençait alors un bras de fer latent entre les autorités des deux pays. Entre temps, les deux familles ont dû endurer cette situation jusqu'à la délivrance venue des autorités algériennes. 

Inhumains
Auteur : Hamza
Date : le 20 juin 2014 à 18h17
Ce sont deux gouvernements inhumains.
Comment peut on être aussi insensible à la detresse de civils innocents?
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