Cette fois, c'est sûr ! Eric Gerets a confirmé en personne, lundi, dans les quotidiens belges néerlandophones «Het Laatste Nieuws» et «De Morgen» son arrivée au Maroc. S’il n’a encore rien signé, le technicien de 56 ans, qui vient d’effectuer une visite discrète au Maroc, a admis qu’il avait trouvé un accord avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF). L’accord porterait sur un contrat de quatre ans selon les mêmes sources. Les volets financiers n’ont pas été précisés. Mais d’après des médias spécialisés, Eric Gerets ne devrait pas faire de concession concernant son salaire, et devrait percevoir 250 000 euros par mois.
L’ancien coach de Marseille ne sera présenté officiellement au Maroc qu’après la fin de la Ligue des Champions d’Asie, à laquelle son équipe d’Al Hilal Riyad (Arabie Saoudite) prend part. Al Hilal affronte en quarts de finale, les Qataris d'Al Gharrafa, les 15 et 22 septembre prochains. La nomination officielle pourrait intervenir en cas d'élimination de son club. Dans le cas contraire, le Limbourgeois rejoindra le Maroc à l’issue de la finale de cette compétition le 13 novembre.
Au Maroc, aucune information officielle n’est disponible pour l’heure. La FRMF, nous a répondu que le directeur de la communication est en déplacement et personne n’a pu commenter les propos d’Eric Gerets.
Si d’un côté on peut être soulagé d’apprendre enfin la bonne nouvelle, de l’autre, des questions demeurent sans réponse. En effet, à trois mois du début des éliminatoires de la CAN 2012, la sélection nationale ne dispose pas encore d’un programme de préparation bien ficelé. Un seul match amical contre la République Tchèque est prévu pour le 11 août prochain. De même, comme Eric Gerets ne signera pas avant le début des éliminatoires de la CAN 2012, Hassan Moumen, devrait continuer son intérim sur le banc de touche, lors de la réception de la République centrafricaine (3-4-5 septembre 2010).
Le football national agonise depuis un certain temps. L’élimination récente de l’équipe nationale des joueurs locaux par son homologue tunisienne, ne fait que confirmer cette tendance. Il est temps d’agir rapidement et pourquoi pas réviser tout un système.