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France : Un jeune Marocain ivre agresse sexuellement une femme dans le métro

Un Marocain de 19 ans vient d’être condamné à 18 mois de prison ferme en France, après avoir agressé sexuellement une femme dans le métro de Lille. Ce qui choque le plus dans cette affaire, c’est que la scène de l’agression s’est déroulée sous le regard indifférent des passagers, qui n’ont eu aucune réaction face au calvaire de la victime. Détails. 

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Temps de lecture: 3'

Abdelnour Benaicha, un Marocain de 19 ans, a été condamné jeudi 24 avril, en comparution immédiate, à 18 mois de prison ferme, avec mandat de dépôt pour avoir agressé sexuellement, deux jours plutôt, une femme dans le métro de Lille, dans le nord de la France. Selon le Nouvel Obs, l’intéressé à été reconnu coupable d’«agression sexuelle par une personne en état d'ivresse» et de «violences avec usage d'une arme par destination». Il a également écopé d'une interdiction de séjour en France de 2 ans, assortie d’une inscription au fichier des délinquants sexuels.

«Pas les mêmes repères socio-éducatifs»

Lors de l’audience, l’agresseur a expliqué s'être «disputé avec sa copine» et «avoir bu» ce soir-là. «Je demande pardon à cette dame. Je n'avais jamais commis ce genre de faits auparavant», a-t-il répété plusieurs fois. Selon le journal local La Voix du Nord, l'homme avait, toutefois, deux mentions sur son casier judiciaire, dont une pour faits de violence. Son avocate a dressé le portrait d'«un jeune un peu paumé qui n'a pas les mêmes repères socio-éducatifs, qui pensait draguer et n'a pas supporté que sa victime lui résiste». Mais ces arguments n’ont pas convaincu le juge qui est allé «au-delà des réquisitions du procureur, qui réclamait dix mois de prison», souligne-t-on.

Le calvaire

Ce qui choque particulièrement dans cette affaire, c’est l’indifférence des passagers qui étaient présents au moment de l’agression de la jeune femme. Les faits en question remontent à la soirée du mardi 22 avril. Vers 22h30, la victime âgée de 29 ans entre dans une station de métro, située au sud de Lille, pour rentrer chez elle à Tourcoing. Le Marocain la repère rapidement. «Dès qu'il m'a vue, il est venu vers moi directement. Il avait une bouteille, il sentait l'alcool, il a commencé à me bloquer ... il m'a touchée!», raconte la jeune femme, au micro de RTL. «J'avais peur. Il m'a dit que j'étais une pute, qu'il allait appeler son cousin, qu'ils allaient me violer à plusieurs... il faisait des gestes bizarres avec la bouteille de vodka», poursuit-elle.

«J'ai crié à l'aide, j'ai demandé du secours». Les autres passagers, qui attendaient eux aussi, le métro, n’ont cependant eu aucune réaction. «Je me suis mise près d'un homme, il n'a rien voulu savoir. Il ne m'a pas aidée», se souvient-elle.

«Ils m'ont laissée toute seule»

Une fois le métro entré dans la station, la jeune femme entre dans la rame, mais son agresseur la suit alors que les autres voyageurs préfèrent entrer dans la voiture suivante. «Les gens sont partis dans l'autre rame tout au fond. Ils m'ont laissée toute seule et ils me regardaient me faire agresser!», dénonce-t-elle. «Il y avait beaucoup de gens, je suis une femme, c'est un homme, ils auraient dû me défendre, ou l'écarter... C'est tout ce que je demandais, je ne demandais pas autre chose, juste qu'on me donne un coup de main», déplore la victime.

La jeune femme décide alors de prendre la fuite à la station suivante. Elle ne parvient toutefois pas à s’éloigner de son agresseur qui la pourchasse dans la rue. Elle décide d'«arrêter des voitures à contresens». Un véhicule, conduit par un jeune de 18 ans, s’arrête. «La femme hurlait et s'est mise en travers de la route. J'ai freiné pour ne pas la renverser. Elle était si terrorisée qu'elle est montée dans la voiture par ma portière côté conducteur alors que j'étais au volant…», a-t-il fait savoir aux enquêteurs. Après ça, une bagarre éclate entre le conducteur et l’agresseur. Ce dernier parvient à sortir la victime de la voiture. Ce sont les agents de sécurité d’un hôpital adjacent qui réussiront finalement à arrêter l'homme.

Non-assistance à personne en danger ?

L’agression a duré au total près de trente minutes. «Cette société m’inquiète. C’est vraiment chacun pour soi, même dans les moments difficiles», s’est indigné le ministère public lors de l’audience de jeudi. «En tant que représentant du ministère public, je suis inquiet de ce visage d'une société où on est capable de prendre une autre rame en laissant seule une femme face à son agresseur. Il est là l'effroi aujourd'hui... Se dire que dans notre société, on ne pourra pas compter sur la collectivité», a fustigé de son coté le procureur de la République.

Ce dernier envisage d’ailleurs de constituer une plainte pour «non-assistance à personne en danger». «J'ai demandé aux policiers de mener une enquête distincte afin de déterminer si l'infraction est juridiquement constituée»,  a-t-il conclu.

Lois
Auteur : Ssandrine
Date : le 29 avril 2014 à 20h19
Il y en a qui jouent sur la souplesse de l'application des lois.

Triste.

Mais pour Dourka et Ismail 1963 : lois applicables à tout Homme, c'est exact.
clos
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 29 avril 2014 à 19h42
Sujet clos salut
quoique
Auteur : ismail.is.cool
Date : le 29 avril 2014 à 19h37
effectivement tu as mal saisie le sens de ma réponse, je disais que quelque soit l'origine d'un criminel, délinquant, violeur, voleur, escroc .....il doit être juger et punit d'égale façon.

salutations
Le dit se court !
Auteur : Variant Marocain✨
Date : le 29 avril 2014 à 19h32
Salutations,

Je suis d'accord et quand j'ai parlé de discours, j'y englobe tous ceux qui nous parlent (parlent de nous)
Maroc
Auteur : Ssandrine
Date : le 29 avril 2014 à 19h15
سلام علیکم

J'habite au Maroc et je sais très bien ce que j'ai devant la porte.
Des gosses dans la rue pendant que la mères travaillent dans l'autre rue.
Les collégiennes d'à côté qui rentrent "étudier" dans la maison d'en face.
L'été j'étais parti à la mosquée du quartier pour apprendre, elle n'est pas pleine par contre faut voir l'occupation du voisinage.
Chez moi on ne dort pas avant 5heures du matin.
Hier encore un traîner un matelas sur son vélo d'une maison à une autre.
Et les talons clac clac clac toute la nuit.
Il n' y a que ceux qui on peur de se faire attrapper qui cherche des escuses.
Celui qui ne dit rien, laisse faire.
En d'autre terme il est au minimum complice.
Ce que je soulignais c'était la partie de l'article ou son avocate a parlé de son éducation.
Comment pensez-vous que les gamins devant ma porte vont finir?
C'est se moquer du monde que de les protéger et de les cacher.
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