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Insécurité à Casablanca : Arrestation de 83 jeunes du « Tcharmil » mais la police maintien la version « Photoshop »

Les autorités semblent avoir pris le problème d'insécurité à bras le corps. Il ne passe pas un jour sans qu’il y ait une annonce d’interpellations de jeunes délinquants à travers différentes villes marocaines. A Casablanca, haut lieu du «Tcharmil», la police a procédé à l’arrestation de 83 délinquants. Il ne s’agit là que d’un bilan provisoire qui n’intègre pas les trafiquants de cannabis et de karkoubi.

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Immédiatement après la réunion, du 4 avril, qu’a eu le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad et son n°2, Charki Draiss, avec les responsables de la sûreté à Casablanca, une chasse aux jeunes du «Tcharmil» a commencé.

Après douze jours de rafles opérées dans tous les points noirs de la ville, un bilan provisoire établi par de la préfecture de police de la métropole, publié hier, fait état de l’arrestation de 83 délinquants dont 5 mineurs et 6 anciens détenus pour des actes d’agressions commis fin 2013. Sur cette liste figure, également, une jeune fille interpelée au quartier Hassani et qui a fait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt. La mise en cause ferait partie d’une bande criminelle, interpellée en février dernier.

La police maintient, toujours, la version «Photoshop»

En dépit de cette activité inhabituelle des services de la police à Casablanca, il ne semble pas y avoir eu de remise en cause de la version d’avant les instructions royales à Mohamed Hassad. La police s’accroche toujours au recours massif à la technique de la «photoshop» par des inconnus pour modifier certaines photos de fans du «Tcharmil» postées sur les réseaux sociaux.

Mais cette fois elle a tenté d’appuyer sa thèse en y ajoutant de nouveaux éléments. A en croire le communiqué de la police, les photos des jeunes brandissant des sabres et couteaux auraient été prises lors de la fête de l’Aid El Kébir, elles ne seraient pas récentes, tirées d’anciens enregistrements diffusés sur le net et les jeunes ne seraient pas originaires de Casablanca.

Si certaines photos ont pu être ajouté hors contexte, cette explication reste toutefois fragile. Preuve en est les nombreuses saisies de sabres, et la récente arrestation de revendeurs chinois. Enfin, cette version "Photoshop" n'explique pas non plus la montée de la criminalité dans la capitale économique. Une préoccupation des citoyens clairement à l’origine des instructions royales figurant dans le texte du ministère de l’Intérieur du 4 avril.

Et Si ....
Auteur : blagueur
Date : le 19 avril 2014 à 15h37
Salam,
Et si au Rwanda, on avait fait la chasse aux porteurs de machettes à temps ...

De quoi se plaint-on ?
Effectivement le tchermil apparait comme un levier médiatique voir politique, pour amplifier le sentiment d'insécurité ..
On peut distinguer le Tchermil comme effet de mode incluant de jeunes frimeurs, ados en pleine mue, aux abords des collèges de jeunes filles, en passant par l'exhibitionnisme de paumés sur falsebook, de celui des bandes organisées, en ridicules pseudo-gangs de quartiers ou de rues à la brésilienne. Il est bon de faire le tri pour identifier la dangerosité respective, effective et réelle pour chaque cas d'espèce.
Qu'en est-il réellement ?
Pour une population à Casablanca (en 2004) de 2 949 805 habitants, compte tenu du niveau scolaire, intellectuel et culturel, ce phénomène n'est pas significatif statistiquement, bien qu'une seule agression est toujours une agression de trop. Le fait "divers" d'une jeune fille enlevée de force par un vaurien armé d'un sabre, qui blesse au passage, un gendarme, nous révolte et marque les esprits.
Le Tchermil violent est une conséquence de l'usage de psychotropes qui rend hystérique les individus et la lutte contre le tcharmil, passe par la lutte contre l'usage de drogues.
En tous les cas, le port d'armes blanches excédant une certaine longueur de lame est interdit même pour frimer et doit être puni de lourdes peines ...
Enfin, pour couper un pain, nul besoin d'un sabre ..
Dernière modification le 19/04/2014 15:44
Laxisme
Auteur : Ssandrine
Date : le 18 avril 2014 à 15h27
سلام علیکم

On attends des actions concrètes de lapart desautorités dans l'ensemble du pays.
Beaucoup de discours, articles,...
Mais rien est fait.
Ah, SI UNE SEULE CHOSE ON FAIT DE LA PUB AUX AGRESSEURS, comme s'ils s'en faisaient pas assez.
Eliminer la pègre.
Auteur : Le barreur
Date : le 18 avril 2014 à 10h07
Les citoyens n'attendent pas les statistiques, les réunions, ou les déclarations des responsables pour savoir si , oui ou non, ils peuvent sortir sans inquiétude : la sécurité se vit au jour le jour, on la voit. Vivement des résultats sur le terrain, afin que les agresseurs pensent à changer de métier !
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