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Grand Angle

Le règne de Mohammed VI est un «rendez-vous raté avec l’Histoire», selon Moulay Hicham

Le prince Moulay Hicham qui publiera son nouveau livre «Journal d'un prince banni» ce 9 avril est revenu sur le règne du roi Mohammed VI dans une interview accordée au journal Le Monde. Celui qui est surnommé le «prince rouge» pour ses positions contre le Makhzen s’est prononcé sur plusieurs sujets, notamment les règnes de Hassan II et de son successeur Mohammed VI, le Sahara, le printemps arabe, dont il considère que le Maroc n’est pas la vraie exception à contrario de la Tunisie.

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Temps de lecture: 3'

C’est depuis 2007 qu’il a commencé l’écriture de son livre «Journal d’un prince banni» qui sortira finalement ce 9 avril. Mais avant cette date, Moulay Hicham est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à écrire cet ouvrage. «Je veux éclairer les gens, contribuer au débat et, dans ce cas précis, faire comprendre une partie de l'histoire contemporaine de mon pays», explique-t-il dans un entretien accordé au journal Le Monde. «Je suis allé au cœur du réacteur. Beaucoup diront : ’’Vous êtes tombé du carrosse et vous cherchez à revenir.’’ Non. Dans ma culture, ce n'est pas comme cela que l'on revient. On revient en intriguant, en faisant amende honorable», a-t-il ensuite ajouté.

Même si le prince «iconoclaste» prétend ne vouloir jouer aucun rôle, cela ne l’empêche pas de vouloir «apporter sa contribution» si l’occasion venait à se présenter. Mais cela s’avère plus que compliqué puisqu’il ne sait pas si on se dirige «vers un scénario de rupture» ou «de changement apaisé». Ce qui est sûr par contre c’est qu’il ne reviendra pas en arrière dans ses positions. «…j'ai quitté ma maison, et je n'y reviendrai pas», lance-t-il fermement.

Le prince est également revenu sur les institutions royales. Pour lui, le Maroc «ne peut pas se développer avec le Makhzen», d’où la nécessité de le supprimer. «La mise à mort du Makhzen est indispensable. C'est un pouvoir néo-patrimonial qui empêche le développement économique, un système de prédation et de subjugation», estime-t-il. Moulay Hicham demande à la place «la création d'un véritable Etat moderne, un Etat de droit». «Aujourd'hui, nous avons une monarchie avec une Constitution, nous n'avons pas une monarchie constitutionnelle», affirme-t-il.

Hassan II – Mohammed VI, «deux personnalités un même résultat»

Moulay Hicham s’est aussi lancé dans le jeu des comparaisons des règnes de Mohammed VI et de son prédécesseur, le roi Hassan II. S’il estime qu’avec le premier, «il y a eu une alternance avec un gouvernement socialiste coopté», ce qui «aurait pu mener à la démocratie», il pense en revanche que sous le roi actuel, «la logique démocratique a été laissée en rade pour un gouvernement de technocrates en 2002». Puis, avec le gouvernement dirigé par l’Istiqlal, qui a été «vidé de toutes ses prérogatives avec la création de commissions royales et de hautes instances». Enfin, avec le celui du PJD, on assiste à l’arrivée d’une «nouvelles élites que l'on vampirise, pour les lâcher ensuite comme des zombies sans vie».

Le résultat sous les deux rois est le même, selon Moulay Hicham même si les raisons différent.  Alors que Hassan II «avait la passion du métier de roi», son successeur en avait moins, ce qui a empêché, au final d’assister à une démocratisation aboutie au Maroc pour le cousin du roi.

Le Maroc n’est pas l’exception du printemps arabe…c’est la Tunisie

Lorsqu’il s’était prononcé sur le printemps arabe, le prince avait prédit la chute des monarchies, mais l’histoire lui donne pour l’instant tort. Ainsi, il continue de soutenir que les monarchies lui en «veulent beaucoup», «parce qu'on estime que je me suis retourné contre ma race». Alors que le Maroc est cité comme la seule exception du monde arabe dans cette vague révolutionnaire, le prince prend tout le monde à contre pied. «La vraie exception, ce n'est pas le Maroc. La vraie exception du monde arabe, c'est la Tunisie, et ça le reste», soutient-il. Mais, à l’en croire, «la fascination pour l'autoritarisme dans la région s'est cassée. Le sentiment d'impuissance aussi».

Enfin, «l’opposant» a évoqué le conflit au Sahara et les solutions marocaines. Pour lui,  l’absence de projet marocain dans cette région fait encore défaut. «Le Maroc bute sur le Sahara parce qu'il n'a pas de projet de démocratisation», assène-t-il. Pour lui, «le problème du Sahara est le même que celui du Maroc : au lieu d'engager les gens sur une base citoyenne, on les a engagés sur des bases clientélistes.»

Dans cette nouvelle sortie, Moulay Hicham continue dans sa dialectique très critique envers le pouvoir marocain et son cousin Mohammed VI. Cela devrait lui attirer encore plus de foudres au Maroc.

hollandais arrete
Auteur : hyayna
Date : le 14 avril 2014 à 08h28
on est pas anglais ni espagnol on a la monarchie la plus ancienne et prestigieuse qui existe on veut pas de tes idée
LA PHASE DE PASSAGE ou de LA BONTE ENTRE LES GENS
Auteur : DR IDRISSI MY AHMED
Date : le 14 avril 2014 à 02h53
A ALAIN ET HENRI DE VOIX-BRISES


LA PHASE DE PASSAGE ou de LA BONTE ENTRE LES GENS

Merci de tant de poésie
Et de psychologie appliquée
Entre pairs et partenaires
Qui s'admirent et se retrouvent
Par delà les phrases et les phases et les tirs
Et les mots-dits, entre frères…

Après une franche question,
Une simple demande qui doute
Ou je vois l’exercice spontané
De la simple liberté,
Je vous offre ces pensées.

Des réponses fines de clarté, entre amis,
Des excuses élégantes de gentlemen, sincères,
Il y a eu un moment, une phase très belle.

Celle du pardon délicat des prélats
Des grands sages et des seigneurs
Et un moment vertueux
Sur ce parchemin…

Ce forum virtuel, nôtre,
Mais bien franc et vrai,
Qui demain sera effacé.
Il n’en tient qu’au moteur,
Forumactif et ses gestionnaires.

C'est le monde du rêve,
Chaleureux et futile
Qui se confronte à la raison
Du questionnement pur et dur
Mais si spontané, enfin !

Et quand je vois autour de moi,
A chaque instant de la vie réelle,
Comme dans un délire cosmique
Où je me perds,
Nos destins d'hommes farfelus
Et de malades frêles ou en jachère…

Des gens, curieux de leur santé
Combattants en milice,
Un faisceau de mains,
Une lanterne dans un labyrinthe,
Un flambeau dans un marathon,
Pour leurs destinées et leur avenir…

Quand je vois, ces razzias
Nos crocodiles et ces prédateurs,
Défiant les pays où ils prospèrent,
Défiant nos issues et calvaires…

Quand je vois nos célèbres émules,
Ces élégies, ces avatars,
Ces princes bannis, ô Sagesse,
Leurs critiques, affables par moment,
Ou hautaines, des hautes sphères…

Quand je vois, leurs voluptés oubliées,
Hélant les royales splendeurs,
En saints hommes, innocents,
Vaquer à leurs universelles affaires,

Puis, en artistes et amateurs,
Prophètes ou agitateurs,
Défiant la paix séculaire,
Cette grâce ingénue des innocents,
Faire la mouche du coche,
Pour les sortir de leurs lents
Et oublieux sommeils millénaires,


Quand je vois la rue en détresse,
L’école sur la grève,
Ses hooligans et sa presse
Ses syndicats, ses partis déchus,
Leur paresse ou leurs prouesses.

Quand je vois
Ces frontières inhumaines
Où se déchirent et peinent incompris,
Nos ministres et régisseurs

Où sont donc nos droits
Où se terrent nos tribuns
Où sombrent nos libérateurs !

Quand je vois ces méchants
Et ces menteurs et ces profiteurs
Ces parasites et ces tueurs
Qui depuis la nuit des temps
Nous aliènent sans libertés aucunes
Ou presque
Pour être reconnaissant pour certains
Ou simplement
Pour la plupart, sincères !


Là, dans ce trou béant,
Cette bleue et belle Terre…
N’est-ce pas là, La Résurrection,
La Réincarnation, le Jugement ultime
Et les plus hautes peines ?

N’est-ce pas là, l’Enfer ?
C’est triste pour certains !
N’est-ce pas là, le Paradis ?
C’est moins triste pour d’aucuns !

Quand je vois que la cime des arbres
Qui dépassent la profondeur des abysses
Où nous sommes,
Mes amis et mes frères,
Et ces distances que nous parcourons
Blottis, épinglés, fixés,
Sur ce berceau qui tourne…

Là, sous nos pieds,
Sous les chaleurs cosmiques
De ce Soleil qui flambe
Et qui regarde brillant en s’éclatant,
Notre bien petite Sphère…

Quand je vois avec mépris ou envie,
Mes atomes volés, ignares et vides,
Je reste apeuré, étonné, avide
De ce qui passe là-haut.




Là haut quand il fait beau,
Là, suivez mon index de guide,
Par delà le cosmos et ses nuées d’étoiles
Avec leurs tornades d’énigmes.

Le temps, la création, l’inconnu,
L’ignorance, m’interpellent et me noient.
Je ne suis rien,
Je ne suis personne.
Je me rends au vide !

Ce qui fait que je pardonne,
Et que je me remets en question,
Avec mes doutes et mes troubles
A chaque instant, à chaque mot,
A chaque sens, à toute sensation,
Ayant le sentiment d’une particule,
Celui d’un caveau futur
Où le robot ne sent plus rien.

A l'intérieur de ce délire mystique,
Où je ne vois donc rien
De ce qui me façonne,
Ni ce qui me fait agir et tourner
Sur ce monde et ses mystères
Dans cet immense univers
Où je ne suis que matière…

A l'intérieur de ce délire mystique,
Où je ne vois rien de ce qui me façonne
Comme bien, à part entière,
Ce ça, ce rien ne m’apparient guère,
Ce masque, ces vêtements, cette chair
Comme ce moi, ces relents de l’égo,
Ce moi-même, ma personne,
Je pardonne à autrui…

A cet autrui factice
Et ses actes futiles,
Cet acteur gratuit qui s’ignore,
A ses extrêmes fâcheux,
Que j’endure

Comme les images d’un film
Comique, gai ou terrible
Avec ses revers tragiques
Ou ses instants de bonheur
Qui fusent à regret
Ou dans l’amertume…

Je passe par-delà le ton usité
Et l'erreur bonnement induite,
La question innocente et frêle
Ou la judicieuse curiosité.

Je préfère l’oubli au souvenir,
Le renforcement de cet Autrui,
Mon Frère, auquel je pardonne.
Autant qu’à ma personne
S’il y consent, sincère !

Je me préfère, ainsi !

Chassant le mépris et la haine
Chantant l’instant et buvant la vie
Comme autant de germes,
Dans les deux sens que nous sommes !

La vie, en phase avec le cosmos
Et à l’intérieur de moi-même !

Je ne garde comme chaleur
Que le doux du fruit qui passe,
Laissant cet arôme sur la langue,
Le miel sacré de l’indulgence,
L’arbre de la charité : L'amitié.

L'amitié, c’est elle
Ma religion et mes vœux.
C’est à elle, les liens sacrés,
Que je noue avec vous et tisse
Pour tolérer et aimer,
Par dessus les contraintes et les vices
Les vertus, qui ont fait et incarné
Hommes et femmes !

Elle seule, l’Amitié,
Elle seule, la Bonté
Elle seule, la Femme,
Lui seul, l’homme !
Barrez la mention inutile,
Si vous en doutez…

Elles seules,
Me valent tous les rites,
Les piétés diverses ou inutiles
Dans la simple splendeur
Des mets délicats et de la nudité !

J’ai osé déshabiller ainsi
La franchise, la liberté et la dignité
Si vitale et si naturelles pour la personne

Ces actes de compréhension et de sollicitude,
Ces richissimes actes, ces sublimes prouesses,
Ces extrêmes exploits de l’insecte humain,

Cette fleur aux parfums
De sainteté, est la Bonté,
Mes frères et mes sœurs
Humains !


Kénitra, ce dimanche 13 avril 2014
T ES VRAIMENT A COTE DE LA PLAQUE
Auteur : CHNYWLA 1
Date : le 09 avril 2014 à 16h43
Si tu dis que Moulay Hicham, on lui embrassera pas la main, et qu'il y est pas de vautour comme tu dis autour de lui , et bien mon cher monsieur si qu'il n'est pas ROI tout simplement , et si il etait ROI, je dis bien SI IL ETAIT, surement on lui embrassera pas juste la main meme le pied, et comme tu dis mon cher monsieur les marocains, sont stupide, et bien on veut etre stupide de quoi bon sang tu te mèles
Vive le Roi Hichem , car il mérite ce titre
Auteur : MOROCCAN 68
Date : le 09 avril 2014 à 15h14
Dommage que le Maroc n'a pas un roi comme Hichem , car le Roi Hichem est moderne , n'aime pas on lui embrasse la main , ce qui est logique , le prince Hichem n'aime pas les vautours qui rodent autour du roi ce que le peuple admire en lui .

Le peuple marocain n'est pas mûre , un peuple qui a encore le cerveau d'un bambin , maniable et crédule , un peuple naïf et parfois stupide , tout cela a été bien calculer par l'occupant du Maroc de 1961 à 1999 , je veux dire HASSAN II.
Un jour le peuple se réveillera , soit le roi actuel nous donne une démocratie à l'anglaise ou à l'Espagnole , l'une ou l'autre que l'on veut , ou il dégage .
@webmaster
Auteur : abdo447
Date : le 07 avril 2014 à 15h11
Chez yabiladi vous publier des articles PEOPLE sans intérêt et moi je n'arrive pas a médiatiser mon affaire immobilière à Casablanca pour

" atteinte à la propriété privée et violation de la souveraineté marocaine , violation du code de construction et de l'urbanisme , corruption massive et trafic d'influence " tout ça commis par un français au maroc!!!
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