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Grand Angle

Islam : Une comédie musicale sur la vie du prophète en tournée internationale

Plus de 200 artistes et un groupe de producteurs ont réalisé une comédie musicale sur la vie du prophète Mohammed (PBSL) qui a été présentée à Sharjah, aux Emirats Arabes Unis. L’opéra intitulée «Clusters of Light» (Bouqets de lumière), est revenue sur des événements ayant marqué la vie du prophète et a suscité de fortes émotions dans la salle. La comédie musicale sera présentée dans le cadre d'une tournée internationale.

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Temps de lecture: 3'

Si certains journaux et artistes se servent des caricatures pour dénigrer l’Islam, d’autres utilisent le spectacle pour exposer des événements marquants de la vie du prophète. Depuis six mois, des experts en théâtre et des dizaines d’artistes ont travaillé sur un opéra sur la vie du prophète Mohammed (PBSL), qui a été présenté dimanche à Sharjah, aux Emirats Arabes Unis. La comédie musicale intitulée «Clusters of Light» est une première dans le monde. Soucieux de ne pas heurter les sensibilités à travers toute représentation humaine du prophète, les experts ont utilisé la lumière pour le mettre en exergue dans le nouvel amphithéâtre de style romain, Al Majaz, érigé sur l’île du même nom.

Le spectacle a été dirigé par une équipe internationale dirigée par le magicien de l’ingénierie culturelle, Piers Shepperd, le directeur technique des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Londres de 2012. Cela en dit long sur sa première présentation réussie. Le Casting a concerné plus de 200 artistes, parmi lesquels des chanteurs les plus célèbres du monde arabe, tels que le ténor tunisien Lotfi Bouchnak, le chanteur émirien Hussain Al Jamsi, l’égyptien Ali Al Hajjar, et le jeune gagnant palestinien de «Arab idol», Mohammed Assaf, comme l’indique The Guardian.

Des tournées en Malaise, Turquie, France…

Pour toucher un plus large public, le spectacle sera présenté en Malaisie, Turquie et France (Paris). Mieux, les auteurs se sont rapproché d’un poète saoudien afin qu’il travaille sur la traduction dans d’autres langues pour intéresser des publics non musulmans.

Le mot d’ordre a été donné pour ne pas représenter physiquement le prophète. Les artistes et les experts ont voulu respecter ce qu’ils appellent «la convention islamique». Pour réussir cet opéra d’une heure et 30 minutes, l’équipe s’est d’abord inspiré du film «The Message (Ar-rissala)» sorti en 1976 qui parlait de la vie du prophète. Les auteurs de ce film avaient évité toute représentation dans leur long métrage. «Comme nous ne faisions pas un film, nous n'avons pas ce luxe», a déclaré Lindsay. «Il n'y a qu'une seule fois dans le spectacle où nous nous référons au prophète, et là nous le représentons comme une source de lumière, ce qui est accepté. Pour le reste du temps, nous n'avions pas besoin de lui dans l'histoire, car elle tourne autour de lui», explique-t-il. «Le spectacle est sur ce qu'il fait, mais il n'a pas vraiment besoin de le montrer», insiste-t-il.

La mort du prophète, la scène qui a ému les acteurs

Le résultat final a été vivement apprécié par une salle émue. Les auteurs ont eu une autre perception de la religion musulmane après le spectacle. Piers Shepperd, Richard Lindsay, mais aussi Gavin Robins, le troisième directeur de création, ont expliqué que leur idée sur l’Islam a évolué. Leurs préjugés et idées reçues ont été éclipsés par la lumière du prophète. Shepperd a déclaré que son point de vue sur plusieurs sujets de religion, notamment sur la position des femmes a évolué. «Si vous regardez, vous verrez qu’il y a de fausses idées reçues sur l'islam». «C'est génial de travailler sur un spectacle qui explore ce genre de choses», a-t-il souligné.

Quant à Gavin Robins, il décrit le spectacle comme «le plus techniquement réussi» sur lequel il a travaillé et «l’un des plus spectaculaires». «On pourrait le décrire comme un thriller romantique», a-t-il indiqué. La mort du prophète a été la scène qui a provoqué les plus fortes émotions durant le spectacle. «Lorsque nous avons répété la scène de la mort du prophète, l’équipe toute entière a véritablement pleuré. C'est un cadeau d'être en mesure de créer cette énergie à partir d'un casting».

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Auteur : Chamalman
Date : le 01 avril 2014 à 05h54
Pourquoi pas un festival mawazine sur notre noble prophète paix et bénédiction sur lui.
Faites appel...
Auteur : Bodler
Date : le 31 mars 2014 à 22h53
... à l'émotion (la salle et les techniciens devaient être proche de l'épilepsie) et vous aurez non pas un monde mais deux mondes qui s'entrégorgent !
Immature humanité... que n'importe quel gogo peut mener par le bout du nez...
Évidemment, l'argent qu'il a fallu pour monter ce "spectacle" n'a pas posé problème ?
Cela dit, je ne savais pas, Monsieur gueye, que Bouchnaq (oui, avec q final et non un k) était un ténor - merci de me l'apprendre !
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