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Grand Angle

Affaire Anouzla : La suspension de Lakome serait-elle le prélude pour une libération ?

Après presque un mois de détention, Ali Anouzla suspend le site Lakome. Une décision qui serait la conséquence de divergences de vues entre le directeur et certains membres de l’équipe rédactionnelle. Apparemment, Ali veut accorder une opportunité aux médiateurs. Une volonté qui s’exprime clairement dans son communiqué. Le journaliste a également tenu à clamer son attachement au Maroc, une manière pour lui de faire taire les écrits qui le plaçaient du côté du Polisario.

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Nouveau rebondissements dans l’affaire Ali Anouzla. Le directeur de Lakome.com a décidé d’annoncer, ce lundi 14 octobre, la «suspension temporaire» de son site d’actualité. Dans un communiqué adressé à l’opinion publique, le journaliste, à la fois directeur de publication et rédacteur en chef de Lakome,  que la justice marocaine poursuit pour «assistance à des criminels ayant commis des actes de terrorisme», «fourniture de moyens pour la commission d’actes terroristes» et «apologie de crimes terroristes», justifie sa décision par «l’incompatibilité d’assumer sa responsabilité morale et juridique de ce qui est publié sur le site» alors qu’il est en détention, depuis le 24 septembre à la prison de Salé.

Prélude à une nouvelle phase dans le dossier ?

Sous couvert d’anonymat, une source très proche de ce dossier, nous confie «son optimisme» quant à une issue qui serait «bénéfique pour Ali Anouzla». Elle n’a pas voulu donner davantage d’informations sur le sujet. Sur les motivations de la suspension temporaire, la même source avance des «divergences de vues» entre le directeur de Lakome et certains membres du staff rédactionnel des deux versions du site.

«Apparemment, Ali n’aurait pas apprécié la republication, ces derniers jours, de son très célèbre article sur «le coût de la monarchie au Maroc». Il a fallu qu’il tape du poing sur la table, via sa sœur Leila, pour que le papier disparaisse de la Une de Lakome et soit remplacé par la bannière «Free Anouzla».

Ali Anouzla parle du Maroc en le qualifiant de «mon pays»

Cette volonté d’Anouzla d’apaiser un contexte tendu et de donner une chance aux médiateurs s’exprime, clairement, dans le deuxième point de son communiqué. Anouzla a tenu à préciser qu’il demeurait un défenseur des «valeurs de liberté, de dignité, d’égalité et de démocratie pour toutes les citoyennes et les citoyens dans mon pays le Maroc».

En insistant sur «mon pays le Maroc», Anouzla rejette, de facto, depuis sa cellule à la prison de Salé, tous les écrits qui l’ont placé du côté du Polisario. Peut-être, a-t-il, sans le savoir ou le vouloir, contribué à ancrer cette idée auprès d’une partie de l’opinion publique en ayant assisté, l’année dernière, au congrès du Polisario à Tifarity. 

bon debut
Auteur : sialouane
Date : le 15 octobre 2013 à 02h38
une faute avouée a moitié pardonnée espérons une solution juste pour l’intérêt des uns et autres
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