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Grand Angle  

Violences à Trappes : « On se croirait à Sarajevo ! »

Après les violences, le calme semble avoir repris le dessus ce lundi à Trappes, dans les Yvelines, où un contrôle d’identité ayant visé une femme intégralement voilée avait dégénéré. Pour «contenir la situation», un fort déploiement policier a été mis en place autour et à l’intérieur de cette commune, située à une trentaine de kilomètres de Paris. Mais selon des internautes qui se trouvaient sur place vendredi soir, l’«état de guerre» a été déclaré pour rien. 

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Déploiement des forces de l'ordre démesuré selon de nombreux témoins à Trappes / DR
Temps de lecture: 3'

Depuis l’arrestation, vendredi à Trappes, d’un homme dont la femme, intégralement voilée, a fait l’objet d’un contrôle d’identité controversé, plusieurs violences ont été perpétrées dans cette commune des Yvelines, située à quelques 30 kilomètres de la capitale. Des arrestations, 6 au moins selon le ministre de l’Intérieur, ont eu lieu entre dimanche et lundi, à Trappes et dans les villes avoisinantes.

La nuit de vendredi à samedi 20 juillet à Trappes a été, toutefois, celle qui a connu le plus de «violences urbaines». Entre 200 et 400 personnes se sont rassemblées devant le commissariat, où était placé en garde à vue le mari, pour protester contre son interpellation. Le rassemblement a donné lieu à des échauffourées entre jeunes de la commune et les forces de l’ordre. Un adolescent a perdu l’usage de son œil après avoir reçu un projectile au visage dont l’origine est encore inconnue. 

«Le contrôle s’est fait dans les meilleures conditions», selon Manuel Valls

En visite surprise ce lundi matin à Trappes, Manuel Valls a souligné devant les journalistes que « grâce au travail des policiers, le calme est en train de revenir, c'est l'essentiel ». «  Les forces de l’ordre continueront à être présentes autant que nécessaire », a-t-il fait savoir, disant être « dans la volonté d’apaisement  », rapporte le quotidien Les Echos. Interrogé sur le contrôle policier à l’origine des protestations, le ministre de l’Intérieur français a affirmé que « le contrôle s’est fait dans les meilleures conditions possibles ». 

« Chacun doit respecter la loi. Il n’y a qu’une loi dans notre pays, la loi de la République », a-t-il précisé. « On ne peut pas confondre l’immense majorité de nos compatriotes musulmans avec une minorité qui voudrait imposer une autre loi », a ajouté le ministre. Pour rappel, une loi interdisant le port du voile intégral ou de la burqa dans l’espace public est en vigueur en France depuis avril 2011.

Déploiement des forces de l'ordre démesuré

Alerté par les informations relayées par les médias, un de nos internautes qui se trouvait sur place, vendredi soir, au début des "incidents", assure que la situation n’était pas aussi chaotique que ça. «J'étais chez ma famille sur Trappes, le vendredi soir. Le soir du début de ces fameuses "échauffourées" et batailles rangées. Avant le ftour, j'ai accompagné en voiture mon beau frère à la mosquée en plein centre de la ville. J'ai aperçu des dizaines de (ndlr : d’unités de) CRS, des camions de policiers, un hélicoptère qui tournait... mais rien et personne en face», affirme Bouchicar Ayad dans un courrier qui nous est parvenu ce lundi matin.

«Les policiers étaient armés jusqu'aux dents : boucliers, flashballs, un état de guerre et aussi paradoxal que ça puisse paraitre... il n’y avait personne en face, juste deux poubelles en feu et un abri bus cassé ! A moi, tout seul, j'aurais pu être l'auteur de ces méfaits», poursuit-il.

«Sur mes vidéos, vous verrez circulez les voitures en toute tranquillité, les conducteurs prennent même le temps de mettre leur clignotant. Les gens marchent posément et sereinement. D'autres attendent leur bus....sans panique. Les voitures roulent tranquillement sans inquiétude, car personne n'a compris l'ampleur de ce déploiement pour deux poubelles. Il y a bien eu un attroupement en fin d’après-midi, devant le commissariat, mais PACIFISTE suite à la violente interpellation du mari», estime-t-il. 

Vidéo filmée à Trappes, vendredi 19 juillet

«J'ai filmé ces vidéos, en me baladant dans Trappes, en toute tranquillité. A mon retour, quand j'ai écouté la radio, je n’ai pas compris leur version et j'avais l'impression qu'il parlait d'une autre ville, une ville en guerre», regrette-t-il. Et pourtant selon les images relayées par les différents médias français et internationaux, Trappes s’est transformée en véritable théâtre de violences ce week-end.

«On se croirait à Sarajevo»

Bouchicar Ayad n'est pas le seul à avoir été surpris par l'ampleur qu'ont pris ces événements. llhame Atillah, qui réside à Trappes où elle travaille dans le milieu associatif, s'occupant notamment des jeunes en difficulté, nous a raconté aussi sa version des choses. Contactée par nos soins, la jeune femme dit avoir «constaté une présence surdimensionnée des forces de l’ordre et des hélicoptères qui tournaient durant toute la nuit».

«On se croirait à Sarajevo ou à Bagdad alors qu’en réalité, il n’y avait pas de violence sauf durant le rassemblement devant le commissariat de police. Et là encore, c’est arrivé après que la police ait lancé des bombes lacrymogènes, mais depuis ça s’est calmé. J’étais aussi très surprise par la présence massive des policiers», explique-t-elle. Des polciers que Manuel Valls n'a pas cessé de défendre, depuis vendredi dernier.

Trappes : Les militants UMP à la source de plusieurs intox sur internet

Depuis le début des incidents à Trappes, vendredi soir, des militants de l’UMP ont relayé de nombreuses images censées refléter la situation de la commune. Mais selon le blog Les Décodeurs,  hebergé par Le Monde, plusieurs d’entre elles sont totalement loin des faits, à commencer par cette photo (ci-dessous). Postée par Stéphane Journot, ancien militant UMP, très engagé actuellement pour la lutte contre le mariage gay, l’image montre un groupe de jeunes en train de soulever une voiture Twingo pour la renverser.

En réalité, le cliché date de 2010 et a été pris lors des manifestations lyonnaises contre la réforme des retraites, loin de Trappes. Le militant UMP Nicolas Pauzie, a fait de même en publiant, via son compte Twitter, un photomontage contenant des images capturées pendant les émeutes de 2005 à Clichy-sous-Bois.

oui,mais
Auteur : sarafansud
Date : le 23 juillet 2013 à 02h14
des malfrats rechérchés par la police se déplacent en toute libérté,déguisés en femme voilées.
ce noir...
Auteur : baker67
Date : le 22 juillet 2013 à 23h59
ce noir qui à parlé et qui n'a peur de rien ben il devrai faire un tour dans son bled et il verrai ce que c est la vrai misere il en boufferai le caca des vache et autre tellement il manque de bouffe la bas...je serai valls je l aurai invité pour un allé simple Bamako ou je n sai d ou ses parents viennent pour un aller sans RETOUR! (un marocain de france travaillant payant ces impot,vivant tranquillement et jamais agressé ou insulté par des policier)...
non mais je reve
Auteur : muwahidda
Date : le 22 juillet 2013 à 23h47
les arabo-musulman ??????? informez vous sur l'origine de la soeur controlé et violenté comme d'habitude !! Elle est française des dom-tom reconvertie a l'islam, la soeur agréssée par des policier a aubervilliers été française pur souche et d'autre cas comme ces derniers sont nombreux. C'est de la faute de gens laxiste que notre honneur est bafoué ! Notre bien aimé Prophète 'aleyhi salat wa selem a été insulté sans que personne (ou tres peu de braves hommes et femmes) bougent Allah a été insulté et pareil. Donc si vous les cautionné faut vous remettre en question. On combat la violence par la violen,c eet surtout avec ce peuple de mécréants !!
C'est nulle
Auteur : Said0ooo
Date : le 22 juillet 2013 à 22h03
Les Arabo-musulmans vivant en France, doivent respecter les lois du pays d'accueil, sinon ils rentrent chez eux.

J'ai passé 18ans dans ce pays, et je n'ai jamais été victime d'un acte raciste ni de la part de la police ni de la part des autres personnes.

il faut respecter le mode de vie et les moeurs de la france, tu peux être musulman, mais n'essaye pas de l'imposer...

Ces même voyous qui vont nous faire ensuite la moral comme quoi il ne faut pas être raciste...., mais il ya de quoi l'être sincernement!
douce france
Auteur : zilis
Date : le 22 juillet 2013 à 21h44
Les sauvages ne perdent pas de temps pour s’éclater......
le plus drole dans l'histoire c'est les parents quand ils vont chercher leur fils au poste : missio il é genti ma fisse ,il joué o ballon.
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