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Grand Angle  

Spoliations immobilières au Maroc : Une famille MRE appelle le roi à l’aide

Une nouvelle famille vient s’ajouter à la longue liste des victimes de spoliations immobilières au Maroc. Dans une vidéo mise en ligne vendredi, Fatima Bajjouk, une Marocaine installée aux Etats-Unis, affirme que les documents de propriété de sa maison, située à Casablanca, dans le quartier Bourgogne, ont été falsifiés par une bande spécialisée. Explications. 

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Fatima Bajjouk et ses enfants peuvent à tout moment être délogés de leur maison, située à Casablanca, dans le quartier Bourgogne. Cette famille, résidant depuis des années aux Etats-Unis, fait l’objet, en effet, d’une mesure d’expulsion, prononcée vendredi dernier par la justice marocaine. Mais en réalité, elle serait victime d'une spoliation immobilière. Dans une vidéo, mise en ligne le même jour sur Youtube, Fatima Bajjouk assure que les documents de propriété de la maison, qu’elle affirme posséder depuis près de 45 ans, ont été falsifiés.

Veuve depuis 1966

Cela faisait déjà 10 ans que l’affaire trainait en justice. Fatima Bajjouk, veuve depuis 1966, après que son mari ait été tué dans un accident de la route, assure qu’on a profité de son statut de MRE pour lui «voler» sa maison. Aujourd’hui, ne sachant plus vers qui se tourner, cette dame a décidé d’appeler le roi Mohammed VI à son secours. Dans la vidéo, Fatima, en pleurs, demande au souverain de lui rendre justice parce qu’elle ne veut pas qu’on lui vole «ce qui appartient à ses enfants». 

Fatima Bajjouk demande aussi au roi de lui assurer une protection contre ce qu’elle affirme être «une bande criminelle» spécialisée dans les spoliations immobilières. Selon elle, celle-ci se serait attribuée pas moins de 11 demeures, toutes situées à Bourgogne, de cette façon. Un certain Khalid, en fonction actuellement au Tribunal de commerce de Casablanca, est pointé du doigt. Pour ne pas attirer les soupçons autour de lui, l’homme userait du nom de famille de sa mère, Assia E., pour s'approprier les biens spoliés.

Selon Fatima Bajjouk, lui et ses acolytes, sont d’autant plus «intouchables». «Personne d’autre peut les arrêter», affirme sa fille dans la vidéo. «C’est la maison de mon père, achetée avec le sang de mon père», regrette-t-elle.

Une longue liste derrière

Ce n’est ni la première, ni sans doute la dernière famille marocaine résidant à l’étranger à se retrouver dans cette situation. Ces derniers mois, plusieurs MRE ont été victimes de spoliation immobilière, dont Benaïssa Friekh, un Marocain sexagénaire de France, mort de chagrin fin 2011, suite au vol de son terrain à Fès.

blad siba
Auteur : paysan81
Date : le 01 juillet 2013 à 17h29
ma pauvre vous vous adresse a la mauvaise personne. le makhzen n'a comme seule et unique preoccupation que la survie de la monarchie. combien de personne dans votre cas ....
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