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Sahara : Les précisions de l’ambassadeur de la Russie en Algérie

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Alors que le président algérien se prépare à se rendre en Russie, l’ambassadeur de Moscou à Alger, Valerian Shuvaev, multiplie les déclarations. Il a accordé une interview au quotidien Echouroukonline au sujet des relations bilatérales, mais a aussi évoqué le dossier du Sahara occidental.

Contrairement a l’alignement d’Igor Belyaev sur les positions de l’Algérie, son prédécesseur au poste, Shuvaev s’est montré prudent à l’heure d’aborder ce sujet, au risque de décevoir les Algériens. «La position de la Fédération de Russie sur ce dossier est transparente et claire. Nous soutenons le processus engagé par l'ONU et voyons la possibilité de résoudre cette vieille question sous les auspices de l'ONU et sur la base juridique stipulée dans les résolutions du Conseil de sécurité», a-t-il affirmé. Shuvaev a fait l'impasse sur le rôle de l'Union africaine, comme l'exige l'Algérie, dans le processus de règlement de ce conflit. 

L’ambassadeur est revenu sur l’abstention de son pays lors de l’adoption par les Quinze de la résolution 2654, le 27 octobre dernier, pour donner la version de son pays. «La Russie est prête à accepter toute solution et, le cas échéant, à être garante de toute solution à ce conflit. Quant à notre position sur le prolongement du mandat de la MINURSO, ce n'est pas la première fois que la délégation russe s'abstient de voter. Cela ne signifie nullement que nous nous opposons aux activités de la MINURSO. Nous soutenons les activités de la mission des Nations unies mais en même temps, les rédacteurs des résolutions relatives à la MINURSO, à savoir les pays occidentaux et les Américains, insistent pour inclure dans les textes finaux des dispositions en leur faveur. Et il en est de même sur d’autres problèmes internationaux», a précisé l’ambassadeur.

Pour rappel, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a insisté, lors de sa rencontre du 7 octobre à Moscou, avec Staffan de Mistura sur «l'importance de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable au problème du Sahara occidental, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies».

Comme dans le communiqué de la diplomatie russe, l’ambassadeur Shuvaev n’a ni appelé à l’organisation d’un referendum d’autodétermination au Sahara ni à l’indépendance de la province.

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