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Grand Angle

Maroc : Un juge réclame l’arrestation de Rachida Dati

Un magistrat marocain a été entendu par la justice pour avoir sollicité, dans une lettre ouverte à Mustapha Ramid, l’arrestation de l’eurodéputée, d’origine marocaine, Rachida Dati.

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Temps de lecture: 2'

Rachida Dati était dans le collimateur d’un juge marocain. L’adjoint du procureur du roi près du tribunal de première instance de Taza, Adil Fathi, a adressé une lettre au ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, sollicitant l’arrestation de l’eurodéputée, d’origine marocaine, une fois sur le territoire national pour avoir eu un enfant né d’une «relation sexuelle illégitime».

Rachida Dati a enfreint l’article 490 du code pénal

Il ne s’agit nullement de mandat d’arrêt lancé par le magistrat, comme le prétend une certaine presse, mais d’une simple demande. Et même si elle est bizarre et non avenue, elle n’est pas totalement dénuée de fondements juridiques : selon la loi, Rachida Dati demeure toujours une marocaine et du coup sujette à des poursuites judiciaires en cas d'infraction.

Le cas de l’ancienne ministre française de la Justice est en contradiction avec l’article 490 du code pénal. Lequel stipule que «sont punis de l'emprisonnement d'un mois à un an, toutes personnes de sexe différent, qui, n'étant pas unies par les liens du mariage ont, entre elles, des relations sexuelles». Cet article est, par ailleurs, dans le collimateur de certaines associations des droits de l’Homme. En juin dernier, l’AMDH, dans le cadre du débat qu’elle a lancé sur les libertés sexuelles, a ouvertement réclamé son abrogation.

Le magistrat n’est pas à son premier coup d’essai

Adil Fathi, l’adjoint du procureur du roi près du tribunal de première instance de Taza, est parmi les juges les plus connus au Maroc. Sa réputation, elle la doit, surtout, à ses nombreuses tribunes publiées dans des sites d’actualité, dans lesquelles il aborde des sujets jusqu’au là considérés comme des tabous par ses collègues : «la magistrature et la caisse noire», une lettre ouverte adressée au ministre de la Justice, Mustapha Ramid, sur les fuites des capitaux et le blanchiment de l’argent de la drogue.

Des dossiers brûlants qui lui ont valu d’être entendu, le 20 septembre, par le procureur du roi près de la cour d’appel de Meknès. Dans des déclarations au quotidien Akhbar Al Yaoum, le magistrat affirme que sa proposition d’arrêter l’eurodéputée Rachida Dati était parmi les questions qui lui ont été posées lors de son interrogatoire.

Deux jours plus tard, c’est le haut conseil de la magistrature (HCM) qui se saisit de l’affaire. Une affaire qui est au cœur de la session, d’aujourd’hui et demain, de cette instance, sachant que le jeune juge ne manque pas de soutien, notamment des membres du Club des magistrats du Maroc. Une association, créée il y a plus d’une année, qui s’oppose à la très officielle Amicale Hassanie des magistrats.

rachida dati
Auteur : lionel de MONS
Date : le 02 octobre 2012 à 17h02
bonsoir à tous !

Dans le sen de l'article , aurais je compris que ce magistrat dénonce l'injustice , la corruption et certaines lois absconses ?
Prenant l'exemple de Md Dati pour fer de lance ?

Oui , la loi reste la loi mais de tous temps , en tout lieux , des lois furent hors du temps , inadaptés , revues .

Le délit ,dans ce cas , a t il été commis au Maroc et Md Dati s'y trouve t elle actuellement ?

Un juge étranger peut très bien demander la mise a disposition de la justice et aussi l'extradition d'un national et à la France d'examiner "l' éthique" de la demande puis sa légitimité , d'y donner suite ou pas !

Car voici une loi pour un délit sans victime , pas de viol , des adultes consentants.
Cette loi protège qui ? si ce n'est une idée morale !

Attention je ne critique pas une loi , mais une loi peu respectée dans ce domaine est une mauvaise loi , Même en France !

Il est impossible d 'arrêter tous les Marocains qui ont enfreint cet article 490 à l’étranger et/ou qui y vivent .

Donc je pense que ce magistrat veut mettre en avant certains textes de loi qu'il trouve inadaptés .

Md Dati n'est que l'instrument de cette démarche .

Quelle démarche !!!
Une députée européenne bénéficiant d'une immunité parlementaire pour un délit qui n'existe pas ici .

je trouve courageux cette démarche ,ou alors je me trompe carrément .

très cordialement a tous , bonne soirée .
LN de MONS . Belgique




holla lalal
Auteur : anware66
Date : le 02 octobre 2012 à 17h00
occupe toi des pédophiles. voleurs.corruption l'injustice
au lieu de te donner un style tu va te retrouver dans les province du sud ca te fera du bien
Il s'ennuie...
Auteur : kamel75000_18123
Date : le 02 octobre 2012 à 16h56
Ce juge marocain, au lieu de s'occuper de l'injustice au Maroc il s'occupe des choses hors cadre des préocupations des marocains !!!
de pire en pire
Auteur : anassi
Date : le 02 octobre 2012 à 16h55
quand vont'ils séparer les pouvoires?
Et quand les juges jugeront uniquement et non feront ce que bon leur semble.

et puis quoi encore? Ils ne se gènent pas ces juges pour aller voir des prostituées?
Affligeant
Auteur : what.else
Date : le 02 octobre 2012 à 16h45

Il cherche à se faire de la pub....

Si on devait présenter à un juge toutes les marocaines qui ont eu une relation sexuelle hors mariage (avec ou sans enfant), les tribunaux seraient pleins à craquer...
Qu'il "ratisse" déjà la province de Taza avant de s’attaquer à celles qui vivent à l'étranger.

Bon sans qu'est ce qu'on ne peut pas lire...

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