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Breve

Affaire Ghali : Sit-in à Paris d’associations de Marocains de France

(avec MAP)
Publié
Photo d'illustration / DR.
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Le tissu associatif marocain en France s'est rassemblé, samedi place de l'Alma à Paris à quelques encablures du siège de l’Ambassade espagnole, pour manifester sa désapprobation de la décision de Madrid d’accueillir Brahim Ghali, chef du Polisario. Les organisations exigent son arrestation et sa comparution devant la justice, pour répondre des crimes contre l’humanité qui lui sont imputés.

Le sit-in, organisé à l’initiative d’un collectif d’associations de Marocains de France, a réuni des dizaines de membres de la communauté marocaine sensible aux derniers développements survenus dans la relation entre Rabat et Madrid.

Brandissant les drapeaux marocains et des banderoles appelant l’Espagne à clarifier sa position vis-à-vis du Maroc, les Marocains de France ont réitéré leur attachement à leur pays d’origine et leur mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du royaume.

Ils ont également dénoncé l’attitude du gouvernement espagnol ayant accueilli en catimini et avec la complicité de l'Algérie, le dénommé Brahim Ghali pourtant poursuivi en Espagne pour crimes contre l’humanité.

«La société civile marocaine en France, présente aujourd'hui à Paris, dénonce les agissements inacceptables du gouvernement espagnol et exige l’arrestation du terroriste-chef des milices du Polisario, Brahim Ghali», soulignent encore les organisateurs dans un communiqué distribué aux médias.

«Le gouvernement espagnol a accueilli sur son sol le terroriste, Brahim Ghali. Pourtant, ce gouvernement est le premier informé des atrocités et des accusations lourdes retenus contre ce criminel. L’Etat espagnol justifie son attitude par des considérations humanitaires», déplore le collectif.

Selon le collectif, «aucune considération humanitaire ne pourrait remettre en question la légitimité des victimes de viol, de torture, d’enlèvement, de détention arbitraire, d’enrôlement des mineurs mais aussi - on l’oublie trop souvent – l’esclavage voire de génocide, commis par ce criminel».

Article modifié le 22/05/2021 à 21h53

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