En 1796, les Etats-Unis d’Amérique ont signé le Traité de paix et d’amitié avec le Bey de Tripoli, éloignant ainsi tout «caractère hostile aux lois, à la religion ou la quiétude des musulmans». Plus de 100 ans après son adoption, ce texte est resté fondateur de la politique menée dans le pays envers sa communauté musulmane.
En 1895, une équipe de Louis Lumière, l’un des pères fondateurs du cinéma, était au Maroc pour tourner des séquences vidéos. Intitulé «Le Chevrier Marocain», le film devait faire partie d’une série de documentaires tournés notamment en Algérie et en Tunisie.
Le 27 janvier 1976, un premier affrontement entre les Armées algérienne et marocaine, après le cessez-le-feu conclu en marge de la guerre des Sables, se déroule à l’oasis d’Amgala. Une bataille autour de laquelle les versions diffèrent selon les camps. Retour sur la version marocaine de cet affrontement ayant fait plus de 200 morts et plus de 100 soldats algériens capturés.
Le 27 janvier 1975, le Maroc adressait un mémorandum au comité spécial de décolonisation de l’ONU pour demander le retrait de l’Espagne de Ceuta, Melilla, des Îles Chafarines et du Rocher de Badis.
Plusieurs légendes urbaines sont apparues tout au long de l’histoire du Maroc. Si certaines nous sont parvenues à travers des contes racontés par les grands-mères, d’autres ont coïncidé avec des actualités nationales ou internationales. Zoom sur les principales légendes urbaines apparues au Maroc dans les années 1980 et 1990.
Né en 1877, au centre de la France, Jean Épinat saura construire, plus tard, au Maroc sous le protectorat français, un empire économique. Il s’appuie, en cela, sur le pacha Glaoui et le résidant général Hubert Lyautey, entre autres, pour étendre son conglomérat économique.
Contrairement à l’assassinat de Mehdi Ben Barka, le décès du général Dlimi suscite peu d’intérêt. En vue de renverser cette tendance, le neveu de Dlimi avance en 2015 que la mort de son oncle aurait été encouragée par Washington, apparemment très méfiante de la proximité entre l’ancien n°2 des FAR et la France de Mitterrand.
Si les Marocains d’aujourd’hui se rappellent encore de la grande famine de 1940-1947, le Royaume a connu de nombreuses catastrophes naturelles et épidémies. Plusieurs historiens remontent le temps pour évoquer les premières «colères de mère nature» en 1493 où famine et maladies contagieuses faisaient ravages au sein de la population.
A travers les écrits ou sur le terrain, l’histoire des civilisations ayant régné au Maghreb reste traçable, à l’exception d’un Etat qui a gouverné une grande partie du Maroc, pendant quatre siècles. C’est le Royaume des Berghouatas, né sous les Omeyyades et ayant cohabité avec les Idrissides. Histoire d’une dynastie qui a eu son propre prophète et son propre coran.
Réunis à Casablanca en 1943 pour élaborer la stratégie qui ferait tomber les puissances de l’Axe, Churchill et Roosevelt n’ont pas manqué d’apprécier leur séjour au Maroc.