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Grand Angle

Bref bilan de vacances pour les derniers passagers MRE de l'opération Marhaba

Le soleil se couche sur la Méditerranée, allégorie de la saison estivale pour les MRE qui prend fin. L'occasion pour Yabiladi de donner la parole aux derniers passagers de l'été pour tenter de faire un bilan de leur séjour.

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Les vacances estivales sont déjà loin pour bon nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE). Les derniers passagers de l'opération Marhaba qui doit prendre fin officiellement le 15 septembre prochain, attendent leur bateau pour retrouver leur pays de résidence. Rencontrés au Port Tanger Med, les MRE interviewés ont bien voulu faire le bilan du séjour passé au Maroc.

«Mes vacances d’été je les passe toujours au Maroc, et à chaque fois que je rentre chez moi, je constate des progrès surtout au niveau des infrastructures», indique Ahmed, résidant à Nice et originaire de Safi. Un constat que partage Khadija, une maman marocaine résidant à Barcelone «On ne peut pas nier que des choses nouvelles se sont installés au Maroc, et qui sont en train de contribuer considérablement au développement économique du pays».

Ismaïl, informaticien à Liège, est sur la même longueur d’onde, saluant le développement du Maroc «sur le plan économique, la construction des usines, les autoroutes, etc.», avant de nuancer : «Encore faut-il savoir si cela à un impact sur le citoyen ?».

Certains comportements agaçant...

Pour d'autres, on peut sentir un certains agacement résultant des expériences personnelles lors de ces vacances. «Parfois, très franchement, ça m’arrive d’être rentré au Maroc pour passer les vacances de l’été. Pour cause : les comportements de certaine catégorie de nos frères et sœurs. Chez l’épicier, dans un café ou sur la plage, il y a toujours quelqu’un pour pourrir l'ambiance», déplore, Hasna, une Marocaine de 34 ans, résidant à Bruxelles et originaire de Rabat.

L'espace publique n'est pas la seule mauvaise expérience que peuvent déplorer certains MRE. Certaines mésaventures face à l’administration publique ont pu gâcher les vacances. «Pour régler un problème administratif, pour lequel je suis revenu spécifiquement, ça m’a pris quatre jours avec plusieurs allers-retours. J’ai très bien compris la raison pour laquelle on me faisait trainer : la corruption», explique Rachid un père de famille résidant à Malaga et originaire de Larache.

Malgré les problèmes et incidents auxquels ces MRE ont fait face et on voulu insister lors de nos entretiens, ils ont tenu à réitérer leur attachement pour leur pays d’origine. Même si lucides, ils nous alertent sur les comportements en question qui pourraient décourager les nouvelles générations moins patientes.

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