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Zone de libre-échange africaine : Le gouvernement El Othmani pose une condition sur la «RASD»

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Saâd-Eddine El Othmani lors d'un sommet de l'Union africaine / Archive - Ph. MAP
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Le conseil de gouvernement, réuni jeudi 21 février à Rabat, a adopté le projet de loi n° 11.19 portant ratification de l'accord de création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), signé lors du sommet extraordinaire du 21 mars 2018 à Kigali. Cette approbation ouvre, désormais, la voie aux deux Chambres du Parlement de se saisir du texte.

Le ministre des Relations avec le Parlement, Mustapha El Khali a précisé dans une déclaration lue devant des médias que «la signature par le Royaume du Maroc de l'accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine, le 21 mars 2018 à Kigali, ne peut en aucun cas être comprise ou interprétée comme une reconnaissance d'un fait, d'une réalité, d'une situation ou d'une entité non reconnue par le Royaume susceptible de porter atteinte à son intégrité territoriale ou à son unité nationale». Une allusion à la «RASD», signataire également de la ZLECAF. Une déclaration de principe qui n'a pas été accompagnée pour l'instant de menaces en cas de création de la Zone de libre-échange intégrant la «RASD».

Pour rappel, l’entrée en vigueur de l’accord nécessite la ratification de 22 membres de l’UA. «Les six pays qui n'ont pas encore signé cet instrument le feront dans les plus brefs délais et ceux qui l'ont déjà fait concluront rapidement les procédures de ratification», a déclaré Moussa Faki le 7 février lors de la réunion du Conseil exécutif de l’UA.

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