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Le salon de l’immobilier marocain, qui se tient les 23 et 24 juin à la Porte de Versailles, dans le XVe arrondissement, espère convaincre les acheteurs potentiels.
Ce sont surtout les Franco-marocains qui sont attendus par la centaine d’exposants du salon. A eux seuls, ils représentent près de 90% des visiteurs des éditions précédentes, indique Le Figaro. «La diaspora est très importante pour nous», confirme Samir El Chammah, directeur du salon de l’immobilier marocain (Smap Immo).
Zakaria Younsi, responsable commercial de la société Novalys, observe un véritable «phénomène sociologique» : «Les jeunes Français d’origine marocaine, qui ont un travail, des enfants, veulent se créer un point d’ancrage au Maroc. Certains ont souvent logé chez une tante ou les grands-parents, mais peuvent maintenant être propriétaires.» Deux jeunes femmes croisées dans le salon confirment : «On a tendance à aller au Maroc régulièrement, mais c’est toujours difficile de passer par notre famille ou réserver des hôtels. Ce serait bien d’avoir un vrai pied-à-terre.»
40 000 personnes attendues
Cependant, si les prix de l’immobilier au Maroc ont de quoi séduire les acheteurs européens, il ne faut pas s’y tromper : «Il faut arrêter de croire qu’on peut trouver un bien de qualité pour 30 000 euros», souligne Zakaria Younsi. D’après lui, un appartement dans une ville balnéaire coûte environ 70 000 euros. Un autre promoteur du salon précise que pour une villa avec 3 chambres et autant de salles de bains, piscine et jardin d’usage, il faut compter a minima autour de 200 000 euros.
Au Maroc, le volume des transactions immobilières s’est accru de 1,5% au premier trimestre 2018, selon la Direction des études et des prévisions financières du Maroc. Rappelons toutefois que le marché a connu quelques années difficiles avec des baisses de prix d’environ 30% en quatre ans sur le haut de gamme.
Au total, quelque 40 000 personnes – dont une part non négligeable de retraités – sont attendues dans les allées du salon de l’immobilier marocain.
