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Grand Angle

Bourse au Maroc : Une opportunité pour les investisseurs à l'étranger

«Frontera News» passe en revue le paysage financier du Maroc, notamment la Bourse de Casablanca et revient sur quelques points-clés pour investir au royaume. Détails.

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Les Émirats arabes unis et la France sont les principales sources d'investissements étrangers. / DR
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A celui ou celle qui envisagerait d'investir en bourse au Maroc et souhaiterait tâter le pouls du tissu économique marocain, le site d'informations spécialisé Frontera News suggère de faire le premier pas. Dans un article paru aujourd'hui, ce média américain passe en revue l'économie marocaine du royaume, ses principaux poids-lourds et atouts et, surtout, livre aux intéressé(e)s plusieurs conseils avant de plonger dans le grand bain.

Premier rappel ? La Bourse de Casablanca. «La principale place boursière du Maroc, celle de Casablanca, a connu un regain d'activité en 2016 à travers sa plus grande introduction en bourse depuis 2008 en juillet dernier ; celle de Marsa Maroc, opérateur portuaire appartenant à l'État», lit-on dès les premières lignes de l'article. Puis, un peu plus loin :

«Le marché boursier marocain a connu une période de boom à partir de 2002 jusqu'à la crise financière de 2008 - durant ces six années, entre mars 2002 et son plus haut niveau en mars 2008, jamais atteint auparavant, le marché a gagné 331%, soit environ 27,5% par an.»

Une fois la piqûre de rappel injectée, place au mode d'emploi. «Pour effectuer des opérations à la Bourse de Casablanca, vous devez échanger avec une maison de courtage marocaine autorisée à travers l'ouverture d'un compte. Il en existe actuellement 17», poursuit l'article, qui propose un lien où sont répertoriées les sociétés de courtage.

Il pointe toutefois du doigt une faiblesse : la plupart des entreprises qui accompagnent la clientèle de détail disposent seulement de sites web en français, tandis que les entreprises proposant des sites en anglais sont, pour la majorité, réservées aux clients institutionnels. Autre problème : bon nombre des entreprises qui s'adressent aux clients de détail sont de grandes institutions bancaires qui proposent volontiers d'offrir des services de courtage, mais peuvent parfois attendre, en échange, que le client ouvre un compte chez eux. Parmi elles, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), la BMCE Bank ou encore Attijariwafa Bank.

Les Émirats arabes unis et la France, principales sources d'investissements étrangers

Alors, fait-il bon investir au Maroc ? Oui, abonde Frontera News. D'après son classement en matière de sécurité des investissements (Investment Safety Rankings), le Maroc occupe le 86e rang mondial sur 192 pays. Un résultat qui peut susciter des réticences, finalement balayées :

«Le pays est relativement sûr par rapport à la plupart des autres marchés frontaliers. La corruption y est une préoccupation, mais pour les investisseurs qui investissent dans le CSE (Casablanca Stock Exchange - la Bourse de Casablanca, ndlr) ces craintes ont de quoi être réduites avec les récentes réformes engagées.»

Environ un tiers des actions du CSE sont détenues par des étrangers. Ceux-ci ont représenté un peu moins de 15% des volumes du CSE au cours des deux dernières années. Les investisseurs des Émirats arabes unis (EAU) et de la France sont les principales sources d'investissements étrangers sur la Bourse casablancaise.

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