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Que choisir ; des honoraires certes élevés qui apportent toutefois une garantie lors de la signature du bail ou une transaction de particulier à particulier bien moins onéreuse qui nécessite cependant de coiffer soi-même la casquette - un peu lourde - de l’agent immobilier ?
Histoire de planter le décor d’emblée, la facture des honoraires des agences immobilières reste salée : qu’il s’agisse de la vente ou de l’achat d’un bien immobilier, les frais de gestion plafonnent à 3 % TTC (2,5 % HT) de la valeur totale du bien payable par chacune des deux parties ; le vendeur et l’acheteur. Un chiffre qui a vite fait de donner le tournis à certains acquéreurs… D’autant que les commissions des agences immobilières risquent d’augmenter le prix de la propriété en vente ; son attractivité auprès des autres acheteurs potentiels peut donc être très vite revue à la baisse.
Un inconvénient de taille qui peut être néanmoins balayé par les avantages de ces établissements. Et pour cause, les agents immobiliers sont au fait de la fourchette de prix pratiquée dans certaines (grandes) villes du royaume en fonction de critères bien définis : superficie, type de logement et emplacement, entre autres. Des informations auxquelles il est difficile d’avoir accès soi-même - précieuses, qui plus est. Car le risque pour un novice de l’immobilier, c’est de fixer des prix supérieurs à ceux du marché… et de voir son bien déserté par de potentiels acquéreurs. Des difficultés qui s’accompagnent de la gestion de la paperasserie administrative, des demandes et des visites - une mission qui incombe là encore aux professionnels du secteur.
Garantir la vente
Autre avantage : l’agent immobilier est censé sécuriser le processus d’acquisition à travers la rédaction du compromis de vente, sorte d’«avant-contrat» par lequel le vendeur s’engage à vendre son bien à l'acheteur et vice versa. La signature du compromis permet de fixer l’accord sur le prix du bien vendu, les conditions générales et particulières par lesquelles s’effectue la vente, les conditions suspensives et la date butoir à laquelle l'acte de vente doit être signé.
La séquestration d’un dépôt de garantie fait également office d’une sécurité non négligeable dans le cas où l’acquéreur ne souhaite plus acheter le bien malgré l’obtention de son accord bancaire. Le notaire se chargera ainsi de restituer au vendeur le dépôt de garantie en compensation.
