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ZAKI S'EXPLIQUE
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4 février 2006 12:26
Ma démission, un acte civilisé, aux autres de donner l’exemple
Gartili, un homme au grand cœur, il m’a beaucoup soutenu

Le onze national avait les moyens de faire mieux en Egypte

Naybet ou n’importe quel autre joueur, il y a d’abord la discipline, la... forme

Zaki, celui qui a fait sortir 30 millions de Marocains pour vivre des moments forts d’une fête... inachevée mais ramenée tout de même de Tunis (CAN 2004). Zaki grand gardien de but, reconvertit en entraîneur du onze national et qui a laissé ses traces jusqu’à un soir d’octobre 2005 (élimination de la Coupe du Monde), Badou a la stèle debout dans les rues de Majorque, Badou l’élégance, Badou la personnalité, Badou la tête dure comme on laisse entendre, notre ex-coach martyrisé ou qu’il n’a pas su gérer son groupe, a dit ce qu’il a sur le cœur (moment choisi) et c’était l’autre semaine sur « Dubaï sport ». « A Tunis, la chance nous a tourné le dos, autrement, les portes d’Allemagne nous étaient grandement ouvertes, on méritait d’aller en Allemagne, j’avais préparé un onze national fort et jeune, mon rêve était d’aller à Munich et montrer au monde entier le produit Maroc, ça n’a pas eu lieu et comme la défaite a beaucoup d’ennemis, là bien sûr on va commencer à raconter mille et une histoires », le confrère Yaâcoub dans son face à face à Badou fit surgir le cas Aboucherouane qui sans rappeler son appartenance au club Raja, a été soi-disant victime d’un non rappel en équipe nationale ce qui lui a valu un non transfert en terre d’Angleterre, non répond Zaki, « c’est impensable, à ce moment de la compétition, Aboucherouane n’était pas au top de sa forme et moi je ne joue pas avec les sentiments, un transfert qui échoue quelque part et on le colle sur le dos de Zaki, c’est ridicule, du n’importe quoi ».

Le cas Aboucherouane nous mène à parler du cas Naybet et là c’est plus... dur et compliqué à la fois, pour Badou, les choses sont plutôt simples, « Naybet est un joueur comme tous les autres et c’est vrai aussi, il peut amener un plus, moi comme cité haut, je juge les joueurs sur leur forme en prévision du jour « j » (match officiel), j’ai vu personnellement que Naybet ne tenait pas le coup et j’ai mes arguments, j’en étais convaincu et c’est moi l’entraîneur, basta.

A notre retour du Kenya, Naybet a déclaré des choses qui n’existent pas, en bon capitaine d’équipe, il devait donner le meilleur exemple en me contactant et demander pardon, alors je pouvais remédier à trouver une meilleure solution à cette soi-disante crise fraîchement née et qui par la suite prendra des dimensions plus qu’elle n’en vaut ... ». Des interventions pour un retour de Naybet en équipe nationale, oui ils ont eu lieu (Zaki ne le cache pas) mais connaissant l’intransigeance du monsieur, Badou poussa un peu loin le bouchon : « que celui qui veut Naybet l’emmène chez lui à sa maison ».

« Un retour de Naybet en équipe nationale, c’était impossible puisque si je devais le faire, je me voyais perdre mon groupe » et pour clore ce dossier, Zaki l’a bien précisé, « Naybet a payé le prix de déclarations gratuites et de brouhaha énorme ». CAN 2006, Zaki et à l’heure où nos Lions de l’Atlas n’étaient pas encore éliminés à 100%, Zaki qui avait préparé une jeune génération de joueurs finalistes de la CAN 2004, Zaki a eu une pensée pour les Chamakh et compagnie, « ils ont les possibilités de réussir une bonne CAN 2006 ; reste à savoir comment gérer positivement les choses ». « Une démission, oui c’en était une et pas un... limogeage ; j’ai déposé ma démission car j’étais convaincu que mon cycle était terminé, une démission, c’est un acte civilisé et je veux que d’autres en suivent mon exemple que ce soit sur le plan économique, sportif ou ministériel ».

Une pratique du football au Maroc en perte de vitesse, c’est tout un ensemble de choses qui vont dans le mauvais sens, à une mauvaise programmation, s’ajoute un manque d’encadrement technique adéquat et une infrastructure sportive de seconde zone avec des terrains de football où même faire courir des chevaux serait un péché.

Relations Zaki et FRMF, oui pour le côté matériel ; le président Housni Ben Slimane offre toutes les conditions pour travailler comme ça devait l’être et là Zaki ouvre une grande parenthèse en répondant à une question du confrère émirati « A la FRMF, j’avais malheureusement plus de la moitié des dirigeants contre moi, cela est dû peut être à un complexe hérité de cette série d’entraîneurs étrangers qui se sont succédé à la tête de l’équipe nationale, Zaki nouvelle vision des choses, Zaki nouveau mode de vie, dérangé ainsi, peut être qu’ils n’ont pas apprécié... » Des reconnaissances à des composantes du football national, Badou n’a pas manqué de saluer à partir des studios de Dubaï, l’ami et frère Gartili qui n’a cessé de le soutenir et qui continue de demander toujours auprès du héros de Guadalajara. Un football marocain qui a marqué son histoire, il y a la génération 76, 86, 98 et 2004 qui a fait enchanté 30 millions de Marocains.



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é ben, j'ai de l'inspiration aujourd'hui ! winking smiley
[b][color=#FF0000][center]Seul un vrai lions peut mouiller son maillot et son coeur pour sa patrie. Seul un vrai supporter peut être derrière son équipe à n'importe quel moment.[/center][/color][/b]
k
9 février 2006 11:14
merci pour ton comentaire vive SIR ZAKI ET VIVE LE MAROCet dimadima KAWKAB
 
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