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Sarah* a écrit:
Je pose ça là, bien que ce ne soit pas l'endroit : je veux être maman d'une petite fille. Les filles sont tellement mignonnes.
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blagueur a écrit:
Mignonnes ... Des poupées à habiller, coiffer, dorloter ?
Des petites filles, délicates, douces, attentionnées, minutieuses, attachantes, moins indépendantes que leurs frères, un baume pour le cœur des pères.
Des petites filles qui demandent une attention redoublée, elles qui porteront le poids de la lourde charge de transmettre l'éducation, les us et les traditions.
Des bijoux, des perles précieuses ?
Le creuset de l'amour des parents mais aussi des générations futures, entretenant la cohésion de la famille et des descendants.
Mères, sœurs, filles elles rayonnent et illuminent la vie.
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LePaysan76 a écrit:
Je pense que c'est le super vilain qui a affronté spiderman
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100Coeur * a écrit:
Dis paysans,va sur le lien en bas,et lis le,a un moment tu verras un pseudo,paysan81, c toi?
[www.yabiladi.com]
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Sarah* a écrit:
Mignonnes dans le sens attendrissantes, innocentes, douces etc... Je ne saurais définir avec précision, c'est inexplicable mais c'est pour cette spécificité qu'on ne retrouve pas chez les garçons.
C'est beau ce que tu écris.
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Jade* a écrit:
Salam,
C'est beau ce que tu écris
Je suis d'accord avec toi. C'est un artiste avec une plume.
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blagueur a écrit:
Mignonnes ... Des poupées à habiller, coiffer, dorloter ?
Des petites filles, délicates, douces, attentionnées, minutieuses, attachantes, moins indépendantes que leurs frères, un baume pour le cœur des pères.
Des petites filles qui demandent une attention redoublée, elles qui porteront le poids de la lourde charge de transmettre l'éducation, les us et les traditions.
Des bijoux, des perles précieuses ?
Le creuset de l'amour des parents mais aussi des générations futures, entretenant la cohésion de la famille et des descendants.
Mères, sœurs, femmes, filles elles rayonnent et illuminent la vie.
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blagueur a écrit:
Mignonnes ... Des poupées à habiller, coiffer, dorloter ?
Des petites filles, délicates, douces, attentionnées, minutieuses, attachantes, moins indépendantes que leurs frères, un baume pour le cœur des pères.
Des petites filles qui demandent une attention redoublée, elles qui porteront le poids de la lourde charge de transmettre l'éducation, les us et les traditions.
Des bijoux, des perles précieuses ?
Le creuset de l'amour des parents mais aussi des générations futures, entretenant la cohésion de la famille et des descendants.
Mères, sœurs, femmes, filles elles rayonnent et illuminent la vie.
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Jade* a écrit:
Il rentrait tard, épuisé après une longue journée de travail, sa silhouette légère et silencieuse se déplaçait avec souplesse, mais il n’y avait pas besoin de le voir pour sentir sa présence.
Il commençait toujours par embrasser le front de sa maman assise en retrait dans un coin sur son tapis de laine, tenant son éternel chapelet dans sa main droite, se mettait à côté d’elle pour s’enquérir de sa santé et de sa journée. Elle lui racontait alors ses douleurs rhumatismales, le froid du jour, la leçon d’arabe et les sourates récitées par sa fille à la mosquée, lui passait le bonjour du fils du voisin, demandait des nouvelles des arbres dont elle ne pouvait plus s’occuper avec le froid, puis de certaines récoltes, il l’écoutait patiemment, répondant d’une voix douce, sans jamais l’élever, ni lui dire aucune fois, qu’il avait répondu aux mêmes questions, la veille. Lorsque sa femme arrivait avec son diner, dans cette magnifique éducation qui leur était propre, la grand-mère se retirait pour aller dormir, les laissant à leur tour échanger sur les évènements du jour.
Les enfants étaient déjà au lit, lorsque leur père rentrait de sa longue journée, mais sa petite princesse ne pouvait dormir sans avoir fait son câlin du soir à papa, elle déboulait ses longs cheveux noirs et raides flottant, déposait ses pantoufles à ses pieds « tiens papa, sinon tu vas avoir froid aux pieds », puis grimpait sur ses genoux l’étreignant de ses petits bras, pendant qu’il mangeait, attendant patiemment qu’il arrive au dessert pour le partager avec lui.
C’est alors qu’elle l’admirait éplucher religieusement sa clémentine, lui posant toujours la même question :
- Combien de quartiers veut ma fille aujourd’hui?
Elle réfléchissait un instant puis lui répondait :
- Trois ! en l’accompagnant du nombre de doigts équivalents.
Il disposait alors plusieurs quartiers sur la table en file indienne, qu’elle s’empressait d’avaler, c’est alors qu’il prenait un air faussement grondeur :
- Ben … tu n’as pas dit trois ?
Elle le fixait de ses yeux de miel, l’air innocent, en secouant la tête :
- Je suis trop petite papa, je sais pas compter.
- Ah, je comprends mieux, on est obligé d’en éplucher une autre pour que tu apprennes à compter …
- Ah oui, j’en veux encore lui disait-elle les yeux brillants en tapant des mains.
- Dis moi, qu’à tu appris aujourd’hui à la mosquée ?
Dans sa mémoire de petit poisson rouge, elle avait déjà oublié la clémentine, et glissait de ses genoux, se faufilant dans la pièce à côté, puis revenait exhibant fièrement son trophée.
- J’ai eu un bon point ! parce que j’ai récité toute sourate al Bayyina !
- Ah, elle est dure cette sourate ... tu t’en rappelles encore ?
Elle hochait la tête excitée : oui tu veux que je la récite ? et sans attendre sa réponse elle emplissait l’espace et le vide de la pièce par ses récitations …
- Bravo ma fille, tu mérites un bon point, mais attention le bon point de papa est spécial, il est encore plus puissant que celui du maître …
Et elle le regardait les yeux émerveillés, son père son héros …
… Les étalages du marché offrait un choix outrancier de fruits et de légumes, depuis qu’elle vivait dans la capitale, elle avait du mal avec cette exhibition, habituée à cuisiner et manger les légumes plantés dans leur jardin qui respectaient les saisons.
Une voix la tira de sa rêverie, pendant qu’elle fixait une clémentine dans sa main perdue dans ses souvenirs:
- Mademoiselle voulez-vous des clémentines ? lui demanda le vendeur
Il lui fallut quelques secondes avant de sortir de son rêve éveillé, fixant le vendeur sans le voir, elle reposa la clémentine, et lui répondit :
- Non, merci, je n’ai personne pour me les éplucher …
Puis s’en alla sans un regard en arrière laissant le vendeur perplexe …
A la mémoire de mon père.
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القمر a écrit:
Quand il es né, il a compris. Il a compris ce qu’était un amour pur, vrai, plus fort que tout.
Quand il l’a pris dans ses bras, alors qu’il avait peur de lui casser un bras, mais tellement heureux, il était secoué par une foule d’émotions sur lesquelles il était incapable de mettre des mots. Puis, c’est arrivé. Il croisa son regard, des petits yeux qui renfermaient les mêmes craintes que les siennes. Puis, une si petite main a tenté d’agripper la sienne, comme pour lui dire « ça va aller ». C’était une nouvelle aventure pour tous les deux.
Il avait peur de l’inconnu, mais il savait déjà qu’il avait un rôle très important et que grâce aux liens qui les unissaient, ils pourraient déplacer des montagnes, ensemble, lui et son petit frère.
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Il n’aurait jamais pu imaginer l’aimer autant, l’aimer d’amour, de peur et de nostalgie.
Le destin a séparé leur chemin ici bas, mais il prie chaque jour de le retrouver dans l’au-delà.