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Le Yabi Café
s
5 décembre 2019 19:12
Désolé.. confused smiley
Citation
Jade* a écrit:
Vous ne voulez pas regrouper vos dialogues dans un seul post tous les deux ? perplexe

Parce que là on va se perdre dans les pages et oublier l'essence du fil ...
.
S
5 décembre 2019 19:25
C'est de sa faute. Dsl confused smiley
Citation
Jade* a écrit:
Vous ne voulez pas regrouper vos dialogues dans un seul post tous les deux ? perplexe

Parce que là on va se perdre dans les pages et oublier l'essence du fil ...
.
C
5 décembre 2019 20:46
J'ai failli pleurer vilain c'est trop beau crying(
Citation
stinky a écrit:
... 23h00, je suis fatigué, ereinté par ces journées marathon..
Mais je ne trouve pas le sommeil, mes yeux fixent le plafond...
Puis tout à coup, je soulève la couette et me lève d'un clic: c'est décidé, il faut que j'y aille...

23h30, voilà que je passe pour la 4ème fois devant cette porte, hésitant, gauche comme un homme au soir de sa nuit de noce qui n'ose rejoindre sa douce enroulée dans un drap...
Une voix dans ma tête me dit" allez, allez!! t'en as vu d'autre..."
Je pose ma main sur la poignet et pousse cette porte...
Immédiatement, une odeur de jasmin titille mes récepteurs olfactifs.
La lumière est tamisée, je passe en mode 60 images/s, je scrute les moindres détails.
Assis devant moi, une personne assise sur un tabouret lève à peine la tête vers moi avant de la replonger immédiatement sur son smartphone. Son visage ne m'est pas inconnu, je l'ai lu tellement de fois, je l'ai tellement imaginé que je suis en mesure de poser un nom sur ce visage.
mais bien sûr!! c'est SDreams, cette chère SD qui me jurait ne jamais traverser le miroir du virtuel...
Je ne m'attarde pas et m'avance un peu au milieu de cette grande pièce.
Des rires m'attirent dans un coin de la pièce, deux personnes discutent mode et coiffure: Il s'agit de hasa et diamand...
Tiens!! un homme passe subrepticement sous mon nez avec une langue de belle-mère sur les lèvres tout en remuant les bras: Je le connais, juste c'est juste se lâche...

Je suis pétrifié, pourquoi je suis là??
Qu'est ce que je suis venu chercher? ais-je un manque?
Oui je le crois...
je manque de ça...
je manque de vrai...
je manque de voir, toucher, entendre, écouter...
Je scrute sur la pointe des pieds une personne, précisément, que je n'ai pas réussi à imaginer...
Elle est ou?
C'est toi? oui, celle qui lit son bouquin près du feu? Tu lèves la tête, me sourit et me dit" T'as vu Stincky mon recueil de poème?? Cool non? " Je reconnais Antigone, lui esquisse un sourire.
Une lumière s'échappant dessous un rideau m'attire...
Je redresse le rideau qui fait office de porte et voit 4 personnes attablées et jouant au trivial pursuit... Free Assange, Ghost et Marruekos se mesurent sur les questions de science alors que wahrania rale et veut des questions de culture générale...
Je leur souris et rabat le rideau...
Dans un autre coin, je vois une fille en pleurs. Je m'approche mais ma présence accélère ses sanglots...
Je veux lui parler, la réconforter, la prendre dans mes bras mais rien à faire, Anamnèse est trop sensible, trop rancunière... Je n'arriverai donc jamais à lui dire que son état me touche, m'émeut...
Son geste de revirement de la main me fait comprendre que je dois la laisser...
Ces pleurs ont complètement couverts les quelques notes de musique que j'entends...
Je tends l'oreille, une radio ?, un CD?. Je m'approche de la pénombre, l'attaque des premières notes de wuthering heights au piano m'hérissent les poils du bras.
Non! je ne rêve pas!! Jade est au piano, concentré sur les touches en ébène et ivoire.
Son thé au jasmin fume sur le Steinway.
Une personne se tiens debout, devant elle, l'admirant frapper les touches et reprenant timidement les "...heathcliff, it's me, cathy..." tout en balançant la tête au rythme du piano.
Une larme apparaît sur sa joue, Cawit souffre.
Elle se remémore cette phrase de Jaques Brel: " J'ai mal aux autres...sad smiley "
Fuir dans un douar du Rif, au milieu des montagnes et oublier/nier la misère des autres??
Impossible... Elle est née pour ça Cawit, souffrir avec les autres.
Deux personnes aux pensées diamétralement opposées et tellement proche, tellement fusionnelle... Je les envie, je les jalouse, je les aime...

Ce moment d'émotion est froidement interrompu par une tape sur mon épaule.
" salam Stinky!! t'as l'air ému!! j't'ai connu plus vaillant!! MDR!!"
Pas de doute, ma douce et gentille sarah* me taquine. je lui fais un clin d'oeil en guise de bisou...
Il est tard...
Je n'ai pas osé, pas eu le courage de leur parler, de leur exprimer mes sentiments,
comme je n'ai pas le courage d'affronter mes démons, mes envies...
Mais une chose est sûr, je reviendrai, avec plus de courage, et je serai bien décidé à ...

STINKY
s
5 décembre 2019 21:00
Désolé confused smiley
En plus. C'est pas le moment pour toi sad smiley
Citation
Cawit a écrit:
J'ai failli pleurer vilain c'est trop beau crying(
*
5 décembre 2019 22:20
Vous m'avez tous désinspirée avec vos HS . Ça donne même plus envie d'écrire.


Citation
stinky a écrit:
Désolé.. confused smiley
s
5 décembre 2019 22:25
Désolé encore..
Comment me racheter ??
Citation
Jade* a écrit:
Vous m'avez tous désinspirée avec vos HS . Ça donne même plus envie d'écrire.
*
5 décembre 2019 22:27
Tu n'as pas à être désolé Stinky, c'est un forum ouvert à tous.
C'est à moi de m'éclipser.

Salam.


Citation
stinky a écrit:
Désolé encore..
Comment me racheter ??
A
5 décembre 2019 23:23
Je m'excuse aussi pour les HS...

Tu peux demander la suppression, tu en as le droit c'est inscrit dans la charte du forum (ahlala les arabes là toujours en train de parler de msemen alors qu'il y a la guerre partout mdrrr

Nan sérieusement il était très beau ce fil...

Ce serait dommage de s'arrêter là. Vous écrivez trop biens, moi je suis votre première fan.

Tu pourras aussi effacer ce HS d'excuses ya pas de pb LOL
Citation
Jade* a écrit:
Tu n'as pas à être désolé Stinky, c'est un forum ouvert à tous.
C'est à moi de m'éclipser.

Salam.
b
6 décembre 2019 06:16
Cling …

Un cling étouffé par le brouhaha, noyé par les salamalecs …

Il pensa à ces bambins qui s’interposaient entre un photographe et le sujet, s’insérant dans le champ, s’incrustant pour déposer à jamais leur présence, sans existence sur un bout de papier, recouvert de gélatine et de bromure d’argent, une photo sans souvenirs …

Une photo d’autistes sourds ? …

Une photo de crèche, d’enfant avide d’attention au point de la capturer de force en semant le trouble …

Condescendance ? Suffisance ? Incompréhension ? Que de vaines virtuelles présomptions …


Il comprit que ses efforts étaient vains, envisageant se dissoudre dans le silence des esprits défunts …

Disparaitre, pour être un simple être, sans tour, ni tours, ni détours .... sans retour ...

Ciao …

Pas sérieux ce type, trop facile de lâcher prise ...
Il prétendait tenter de secouer la torpeur, de réanimer les regards, de partager sans rien attendre en retour ...

Allait-il jeter l'éponge ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 06/12/19 06:47 par blagueur.
6 décembre 2019 09:45
*Cling

-" Euh c'est à quelqu'un d'ici la mégane bleue garée devant mon portail ? je lui laisse 30 secondes pour la déplacer avant d'appeler la fourrière sale c$*="

*Cling
l
6 décembre 2019 10:43
La gorge sèche et douloureuse, je me couvre improbablement de mon pull jacquard et mon manteau de laine pour rejoindre cette rassurante gargote orange. Arrivée dans cette rue, j'affronte difficilement les regards tantôt desapprobateurs tantôt condescendants des passants se demandant certainement pourquoi des gens se rendaient encore dans ce repère de pommés. Le regard fuyant, sans assumer totalement, je sonne et entre..

Le café est bondé ce vendredi matin, tous les habitués étaient là. Probablement lassés par l'attente dans les gares et autres métros en grève, ils avaient là un excellent prétexte pour ne pas aller travailler.. Transparente comme à mon habitude je m'installe là sur une confortable chaise, faisant signe à Freeassange de m'apporter un café au lait comme il savait si bien les préparer..

Ils étaient tous là, CHN-W, Tigellius, Frerdogan et Fares, débattant sur l'obligation de la prière du vendredi à la mosquée, interrompus timidement par Dominique Talib leur expliquant qu'ils n'avaient rien compris à la profondeur de la spiritualité.. Fares le renvoya brutalement à sa condition d'egaré, pendant que les autres le regardèrent consternés..

La douce Punky Brewster était là, sagement assise. Attendant, espérant, invoquant le Tout Puissant, de lui envoyer enfin l'amour qu'elle attendait depuis toujours..

Et il y'avait tous les autres.. Les jeunes insouciants, les moins jeunes courant naïvement après des chimères, les vieux névrosés, les éternels célibataires et les mariés prondements seuls..

Et cette question lancinante, et moi, que fais je là..
A
6 décembre 2019 11:12
Trop bien...

Surtout le passage avec Dominique talib ptdr
Citation
louloute5 a écrit:
La gorge sèche et douloureuse, je me couvre improbablement de mon pull jacquard et mon manteau de laine pour rejoindre cette rassurante gargote orange. Arrivée dans cette rue, j'affronte difficilement les regards tantôt desapprobateurs tantôt condescendants des passants se demandant certainement pourquoi des gens se rendaient encore dans ce repère de pommés. Le regard fuyant, sans assumer totalement, je sonne et entre..

Le café est bondé ce vendredi matin, tous les habitués étaient là. Probablement lassés par l'attente dans les gares et autres métros en grève, ils avaient là un excellent prétexte pour ne pas aller travailler.. Transparente comme à mon habitude je m'installe là sur une confortable chaise, faisant signe à Freeassange de m'apporter un café au lait comme il savait si bien les préparer..

Ils étaient tous là, CHN-W, Tigellius, Frerdogan et Fares, débattant sur l'obligation de la prière du vendredi à la mosquée, interrompus timidement par Dominique Talib leur expliquant qu'ils n'avaient rien compris à la profondeur de la spiritualité.. Fares le renvoya brutalement à sa condition d'egaré, pendant que les autres le regardèrent consternés..

La douce Punky Brewster était là, sagement assise. Attendant, espérant, invoquant le Tout Puissant, de lui envoyer enfin l'amour qu'elle attendait depuis toujours..

Et il y'avait tous les autres.. Les jeunes insouciants, les moins jeunes courant naïvement après des chimères, les vieux névrosés, les éternels célibataires et les mariés prondements seuls..

Et cette question lancinante, et moi, que fais je là..
b
6 décembre 2019 13:20
Il persistait et signait. certain que son délire pouvait trouver quelque écho dans cet auditoire cosmopolite. Peu importe les critiques ou les acquiescements, il n'en avait cure : il était cet anonyme virtuel qui portait une parole, celle reçue, celle transmise, qu'il relayait à qui voulait bien se donner la peine d'entendre.

La langue, cette linguae bien pendue n’était autre que celle de cette « logha » héritée, porteuse du logos, depuis des calanques et des calandres pas nécessairement grecques.

Une langue, autre que le laghwou, honorant les lettres, en mémoire aux hiéroglyphes, aux caractères chinois, les invitant à la danse en une valse grisante, tournoyante.

Une parade amoureuse, un accouplement de lettres lascives, enchevêtrées, exacerbées pour donner naissance au sens et en faire germer d’autres, tirés des anagrammes tarabiscotés, de cette langue ne pouvant qu’être cet arabe à la construction pourtant parasynthétique …

Mystère d’une sémanto-genèse tributaire de la permutation ou de la construction parasynthétique.

Un mot forgé, calibré, portant l’empreinte d’un 9aleb, d’un moule, celui du Verbe et de cette incontournable oralité qui se perd dans la nuit des temps …

Mot, un ensemble de lettres égrenées, porteur d’une chronologie lexicographique, des lettres épuisées, tendues sur une corde vibrante, en hommage à la théorie des cordes, prêt à restituer l’énergie en lui scellée, prêt à entrer en résonance pour faire vibrer à son tour la conscience, celle de la mémoire qu’il avait lui-même sculpté au fil du temps, au gré de la fréquence des rencontres, des voisinages sémantiques, des occurrences redondantes, en un formidable potentiel d’évocation, d’expression d’impressions …

Alchimie mystérieuse entre la physique des énergies et les mathématiques : mot-énergie latente animant les mémoires, mot-relation d’équivalence en un nom commun, mot-relation bijective entre le verbal et le tangible, mot-relation surjective ou injective, espace des mots, de représentations, interface entre le verbal et le tangible, espaces des synonymes, des homonymes, mots en instance de sens, en quête de l’intelligence de l’alter.

Intelligence de l’alter ?

Un effet-tunnel défiant des barrières de potentiel, celui des idées reçues ?

Des signaux neuronaux faisant basculer des synapses au gré d’une mystérieuse pondération ?

Des consciences sur la même longueur d’onde ?

Mots porteur du Verbe, de l’oralité d’une silencieuse lecture. Mots pour décrire, représenter, s’insérant dans une Logique propositionnelle, une chronologie, s’attribuant des préfixes, des suffixes, des rôles : verbes pour les uns, éternels joueurs avec le temps, d’autres adjectifs ou conjonctions.

Un moyen mnémotechnique pour naviguer au voisinage des sémantèmes et des racines ?

Lettres, éléments, mots-matériaux, phrases en fil d’Ariane pour ne pas se perdre dans le labyrinthe de la pensée, phrases empruntant tour à tour des mots et des modèles de bâtisseurs, de tisserands, d’artisans et des métiers, pour circonscrire l'expérience, la causalité en pertinence, les gravant dans une mémoire. La trame de son discours s’organisait autour d’un fil ténu de chaine pour mieux en faire ressortir le canevas.

Une construction, un ouvrage, portant la Mémoire collective mais aussi cette Logique qui sous-tend le raisonnement. Une logique qui forge l’esprit des enfants, celle-là même qui sous-tend à la fois le langage, la théorie des ensembles ou le fonctionnement des processeurs, joignant la conjonction de coordination « ou », à la réunion d’ensembles, ou au circuit électronique « or ». Cette logique qu’il s’était fait fort d’enseigner à ses enfants dès leur plus tendre âge.

La logique du logos, une discipline qui méritait selon lui de s’y attarder, pour le bien des générations futures.

Une suite logique à venir ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/12/19 13:30 par blagueur.
L
6 décembre 2019 13:32
J'attends la suite, je suis curieux de savoir ce que tu vas trouver dans le sous sol du café yabi...

Quand à moi, je suis sorti pour marcher autour du café, en franchissant la porte, j'y ai vu une belle moto, personne aux alentours, je m'y suis approché tout doucement, sortant mon canif argenté et j'ai crevé les deux roues grinning smiley

Pauvre proprio, quand il verra que quelqu'un a vandalisé sa moto, bien fait pour lui, fallait pas la laisser seule... apres ça, je suis allé derrière le café pour y découvrir une porte, il y a bien écrit, poussez, mais celle-ci semble fermée, non pas à clé, mais par un enchantement... peut être qu'il y a une formule magique à réciter afin de contourner le sortilège mis sur cette porte ? Serait ce dans le livre que tu tiens en ce moment ?

Photo supprimée par le membre  Photo supprimée par le membre
Citation
Jade* a écrit:
La fuite … la fuite de soi ou du vide existentiel cruel des lieux … mes pas me rapprochent de l’entrée de Yabi café, il me paraissait bruyant aujourd’hui, étranger, drôle de lieu que ce café qui s’habille, se déshabille, se métamorphose, se transforme au gré nos sensations les plus profondes.

C’est lasse, fatiguée, l’esprit en retrait que je pousse la porte, tintant, fidèle à elle-même.

Cling*

Je foule le parquet et fixe mon regard sur l’assemblée... est ce moi où les lumières sont agressives aujourd’hui ? mon regard parcourt la foule sans vraiment la regarder, un brouhaha emplissait l’air ponctué par des éclats de rire ou de colère, parfois des pleurs, des murmures, certains avaient des intonations fortes et d’autres ondulaient comme un murmure.

Je ne me sens pas le cœur au partage mais à l’isolement et à la méditation, à l’introspection et à la réflexion, je me dirige d’un pas décidé vers la bibliothèque de yabi, et tend ma main vers le journal des anciens. Il était là où le blagueur l’avait rangé hier, une fois mon trésor en main, je cherche une place du regard mais aucune ne m’inspire, je reste ainsi plantée au beau milieu du café, mon livre à la main, lorsque la serveuse qui m’a reconnu me salue :

- Bonsoir Jade où voulez vous que je vous installe aujourd’hui ?
- nul part ... Un endroit calme et isolé, c’est possible ?

Elle me scrute quelques secondes, puis dit :
- Si vous voulez il y à l’étage supérieure, c’est très peu fréquenté mais calme et confortable.

Je saute sur la proposition :
- Très bien ça me convient, pourriez m’y apporter une infusion à hibiscus ?
- Sans problème, Les escaliers se trouvent tout au fond du café, faites attention c’est très étroit.

J’emprunte donc ces fameux escaliers en bois qui montaient en colimaçon, aspirant vers un monde parallèle, après les portes dérobées, et les mondes miroirs plus rien ne m'étonnait en ce lieu …

La salle était effectivement vide, intime et confortable, faiblement éclairée et à l’image du café d’en bas, des fauteuils en cuir, une belle cheminée et un parquet qui apportait un cachet d’authenticité. Ce qui est surprenant est le fait que la pièce soit entièrement vitrée.

Je décide de m’assoir et lire le livre des anciens en attendant mon infusion. Dégrafant avec soin la couverture en cuir, la page s’ouvre à la fin du journal, sur un commentaire du jour :

Mercredi le 4 Décembre 2019
« Le temps, l’espace, l’enfant »
un smiley sourire en fin de citation.

Je referme le journal. 3 mots. Juste 3 mots ayant l’éloquence d’un livre. Je me lève et me dirige vers la fenêtre, le regard perdu au loin vers l’horizon, des petites lumières bordaient les routes guidant les automobilistes comme les petits cailloux semés d’un petit poucet ingénieux venu éclairer leur chemin ...

Le temps … cette variable qui gère notre vie et avec laquelle nous entretenons une relation fusionnelle, au point de ressentir avec acuité sa fuite irréversible … le temps un écoulement calme, linéaire et fatal … qui décide parfois de se combiner pour un tour de folie avec l’espace, bouleversant sa trajectoire et son impassibilité pour nous renvoyer dans le passé ou nous propulser d’un bond vers le futur ...

Quel futur peut-on réellement connaitre de nous ? Aussi lointain et incertain que cette ligne d’horizon et qui se dressait calmement devant moi.

La situation était comique et ironique, cet étage en hauteur de yabi café, perchés dans un monde parallèle et spectateurs de nos vies et de celles des autres, dissociés de nous-mêmes, observant à travers une fenêtre le déroulement accéléré d'un quotidien, se perdant dans les méandres d'un horizon lointain s'évanouissant vers des lieux inconnus, échappant ainsi aux regards et aux perceptions ... emportant au loin les mystères de nos vies …

… il ne manquaient que des petits habitants enfermés dans le tronc, et le yabi café serait un symbole de l’expression émotionnelle et profonde du temps et de l’espace …

L’arrivée de la serveuse met fin à ma rêverie contemplative, elle dépose une tasse fumante d’une infusion délicatement rosée à l’hibiscus, une odeur fleurie embaume les lieux, je profite de sa présence pour la remercier.

- Cet étage est vraiment calme et sympathique, je fréquente ce café depuis plusieurs mois, je ne l’ai jamais remarqué .
- C’est un endroit qu’on garde pour les personnes qui ont vraiment besoin de calme et de pour décompresser, vous sembliez dans ce cas …

- Effectivement, et je vous en remercie, je suis juste très étonnée par l’architecture des lieux, il ne manque plus que des salles au sous sol …
- Ah mais il y a un étage en dessous du café aussi …

Elle l’a dit pourtant d’un air détaché et presque insouciant, comme une information sur la météo du jour, mais cette annonce m’avait glacée, voilà à quoi invitait le livre des anciens, à descendre au sous sol, explorer les abysses, à aller à la rencontre de l'enfant …

Le temps, l’espace, l’enfant …
F
6 décembre 2019 19:16
Perdu au creux d'une page
Une petite trouvaille
Dans une mer de plages
La fléchette d'une petite chose

Une merveille de prose
Une médaille
Que je vous partage
Ou vous impose.

مَيَّزتُها بينَ ألفِ جميلةٍ

البَدرُ بدرٌ و النُّجومُ سَواءُ

و عَرَفتُها مِن بَينِ مَن حَمَلوا اسمَها

في القلبِ لا تتشابهُ الأسماءُ


Traduction 10€ / mot, pour les paysans normands ça sera 100. Ils comprendront. ^^
M
6 décembre 2019 19:27
C a paysan,et c vrai en plusptdr
Citation
Chris Talline a écrit:
*Cling

-" Euh c'est à quelqu'un d'ici la mégane bleue garée devant mon portail ? je lui laisse 30 secondes pour la déplacer avant d'appeler la fourrière sale c$*="

*Cling
S
6 décembre 2019 20:10
Tu serais pas en train de déclarer ta flamme à une certaine
Posteuse ici ?. Pour un barbu sa m'étonnee. T'aiment de ce revirement ?
S
6 décembre 2019 20:17
Jade je crois que le barbu essaie de te déclarer sa flamme ?
Citation
Frèrdogan a écrit:
Perdu au creux d'une page
Une petite trouvaille
Dans une mer de plages
La fléchette d'une petite chose

Une merveille de prose
Une médaille
Que je vous partage
Ou vous impose.

مَيَّزتُها بينَ ألفِ جميلةٍ

البَدرُ بدرٌ و النُّجومُ سَواءُ

و عَرَفتُها مِن بَينِ مَن حَمَلوا اسمَها

في القلبِ لا تتشابهُ الأسماءُ


Traduction 10€ / mot, pour les paysans normands ça sera 100. Ils comprendront. ^^
l
6 décembre 2019 21:37
C'est de qui? C'est magnifique.
Citation
Frèrdogan a écrit:
Perdu au creux d'une page
Une petite trouvaille
Dans une mer de plages
La fléchette d'une petite chose

Une merveille de prose
Une médaille
Que je vous partage
Ou vous impose.

مَيَّزتُها بينَ ألفِ جميلةٍ

البَدرُ بدرٌ و النُّجومُ سَواءُ

و عَرَفتُها مِن بَينِ مَن حَمَلوا اسمَها

في القلبِ لا تتشابهُ الأسماءُ


Traduction 10€ / mot, pour les paysans normands ça sera 100. Ils comprendront. ^^
F
7 décembre 2019 06:53
Salam,

Mes mots ne sont destinés à personne. Ah si, je vais l’envoyer à ma chère et tendre mère...

Et toi, tu ne te serais pas échappé de la petite section en t’emmêlant les neurones ? ^^

On se connaît ? Enregistré il y a deux jours, moi, je ne sais pas qui tu es.

Le jour où j’aurais une déclaration à faire à quelqu’un je l’adresserais directement à l’intéressé, et non devant des gamins qui n’ont pas encore fini de jouer aux fantômes.

Un conseil, laisses le barbu en sommeil. ^^

Salam.
Citation
Scaphandrepk a écrit:
Tu serais pas en train de déclarer ta flamme à une certaine
Posteuse ici ?. Pour un barbu sa m'étonnee. T'aiment de ce revirement ?
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