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Y’a-t-il une toute petite schizophrénie marocaine ?
s
28 décembre 2006 14:05
En réalité on parle d’une toute petite, presque non significative .


Sinon en général on est le peuple le moins hypocrite du monde.


C’est connu.


Nous devons sérieusement commencer à vendre ce savoir faire dont nous disposons, notre denrée rare, je


veut parler :


De la raison,


Du bon sens, de la logique et du pragmatisme.


y'at-il des pistes ?




Et là c’est mieux que le pétrole.


Comment procéder ?



nous devons exporter notre sens de la raison, du pragmatisme, du bon sens ....................


Le peuple marocain n'a plus aucune raison d’être offensé, ni aucune chose qui peut l'offensé il

Peut être utile aux autres nations qui sont encore susceptibles.


Nous on est définitivement libre et apaisées.
s
28 décembre 2006 14:36
Beau dossier sur l’ambivalence dans un banal journal marocain.


[www.telquel-online.com]

(à lire)




extrait ,


L’humoriste Hassan El Fad. “La schizophrénie, c’est mon fonds de commerce”




Les paradoxes de notre société, l'ambivalence des comportements et nos crises identitaires sont sources de conflits certains dans la tête des Marocains. “Or, le drame théâtral signifie conflit dans son sens premier, souligne Hassan El Fad. les Marocains font un pas vers la modernité, puis deux pas en arrière vers la tradition. C'est cette danse de la schizophrénie qui m'intéresse”. Une aubaine en quelque sorte pour un artiste qui, avec le recul nécessaire, peut faire ressortir le tragi-comique de nos petites schizophrénies quotidiennes. Comme cette femme de 50 ans, interprétée par l'artiste, qui s’inscrit à des cours d'alphabétisation, adopte le langage et les préoccupations d'une élève du primaire. “Au Maroc, la matière pour un comique est tellement riche qu'il suffit de “hezz o hott” sur scène (lever et poser) en ajustant aux normes du théâtre la foultitude de situations et personnages réels que je croise tous les jours dans la rue”, explique-t-il. Les personnages joués par le comique sont en effet quasiment tous schizophrènes à des degrés divers, à l'image du gardien de voiture mythomane qui finit par croire lui-même à ses histoires imaginaires : “Ce personnage vit sa vie par procuration, comme beaucoup de Marocains qui s'inventent une réalité différente de la leur pour mieux supporter leur quotidien”. Est-on dans la “néo-réalité” décrite par les psychiatres pour définir le monde imaginaire où se débattent les schizophrènes ? Non, point. C'est la schizophrénie sociale- “présente partout au Maroc” - et non pas clinique qui sert de fil conducteur à tous les spectacles de l'humoriste. “C'est une manière de présenter un miroir aux Marocains où ils peuvent se voir tels qu'ils sont vraiment”. Alors miroir, ô, mon beau miroir! Dis-moi qui est le plus schizophrène ?
R
28 décembre 2006 18:09
Complétement inintéressant, 3% des terriens ont un probleme de schizophrénie, le Maroc n'est pas du tout un cas a part. . .

Tel quel eux sont paranowinking smiley
s
28 décembre 2006 20:51
Rifian84,


une lecture sympa.(tm)


Schizophrénie “sauce locale”


Il existe donc bien une schizophrénie marocaine, que nous entretenons en même temps que nous la subissons. Tous les symptômes sont là, conjugués à la sauce locale. Le psychiatre Mekki Touhami décrit cette spécificité : “La néo-réalité dans laquelle s’enferment de nombreux schizophrènes, verbalisée à travers leurs délires, est souvent d’ordre persécutoire dans notre société : les jnoun (ndlr : mauvais esprit) m’habitent et me contrôlent, les voix des voisins m’insultent, ma femme m’empoisonne et m’ensorcelle”.







Hassan El Fad, l’humoriste, a construit un sketch autour de ce mensonge d’Etat : “à l’école, on nous apprend par coeur le discours de Tarik Bnou Zyad à son arrivée en Andalousie. Un discours léché, en arabe classique, on nous l’a même présenté comme un classique de la littérature arabe. Mais qui peut croire qu’un berbère puisse s’adresser à ses troupes, berbères elles aussi, dans un tel langage ?”

Le résultat, c’est un pays où la majorité de la population ne comprend pas la langue officielle, utilisée quotidiennement dans les informations du journal télévisé.

Un pays où l’hymne officiel est chanté sans être compris...


Il suffit de faire un tour sur les forums marocains pour constater que les internautes, régulièrement, rappellent dans leur “post” que “nous sommes des arabes et des musulmans”. Si on le répète avec autant d’acharnement, c’est justement que ce n’est pas aussi évident que cela



Hassan El Fad est clair sur le sujet :

“le Marocain est complaisant avec ses convictions, au point de ne plus en avoir”.
s
28 décembre 2006 20:57
Citation
Rifian84 a écrit:
Complétement inintéressant,
3% des terriens ont un probleme de schizophrénie,
le Maroc n'est pas du tout un cas a part. . .

winking smiley



On apprend à parler, mais pas forcément tous ensemble.




L’apprentissage est difficile. La sphère privée- l’individu dans son unicité- n’est pas encore admise dans notre société, à la fois à cause de données culturelles mais aussi économiques (un seul poste de télévision pour toute la famille). De cette promiscuité forcée découle une tradition d’ingérence, que confirme Assia Akesbi :
“nous sommes convaincus d’avoir des droits sur l’autre, il y a une grande difficulté à reconnaître à l’autre son droit à l’expression, à la liberté de pensée”.

Comment s’en étonner lorsqu’on sait que notre système politique a longtemps interdit au citoyen marocain cette fameuse liberté de pensée ?
s
28 décembre 2006 21:04
Citation
Rifian84 a écrit:
Complètement inintéressant,
3% des terriens ont un problème de schizophrénie,
Le Maroc n'est pas du tout un cas a part.

winking smiley



L’important n’est pas ce qu’on fait mais ce qu’on montre.



La culture du paraître s’est également infiltrée dans notre pratique religieuse. Le chroniqueur algérien YB, issu d’une société voisine, avait accusé les intégristes d’avoir réduit l’islam à un “code vestimentaire et alimentaire”, le vidant de ses principes profonds.


La période du ramadan est particulièrement friande de ce genre de schizophrénie collective.
Les buveurs s’arrêtent de boire pendant le mois sacré. Certains s’arrêtent un mois avant, pour chaâbane, d’autres optent pour la durée symbolique de 40 jours.

Pourquoi ?...


Le ramadan, c’est aussi le mois où les Marocains jouent le plus. C’est le mois où le sexe est omniprésent - prostitution y compris. . Les interdits religieux ont été réaménagés selon notre goût et nos intérêts.smoking smiley
R
29 décembre 2006 02:39
Vous voulez démontrer que la foi des Marocains est en carton ?
 
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