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Les wahabites assassinent les plus grands savants syriens
H
31 décembre 2013 00:56
En Syrie : la guerre du wahhabisme contre le soufisme


Par : Alaa Halabi
Publié le : 5/05/13


Il serait naïf de croire que l’assassinat de l’éminent dignitaire religieux syrien Mohammad Saïd Ramadane al-Bouti est exclusivement dû à ses positions politiques, en raison de son soutien au régime syrien.
Pour les connaisseurs de la Syrie, il faut creuser en profondeur pour les déceler, en dehors du conflit entre le pouvoir et l’opposition, dans le conflit idéologique latent entre les écoles islamiques.





Dès le début des évènements, en 2011, la plupart des religieux syriens ont gardé le silence, lequel n’a été rompu que par cheikh Bouti qui a déclaré haut et fort que ce qui se passe a pour objectif de détruire la Syrie. C’est à ce moment-là que les religieux sont sortis de leur mutisme, adoptant une position similaire, estimant que le danger qui menace la Syrie et commence à dévoiler ses réels objectifs est « une menace contre le courant islamique soufi et modéré », et ce qui se passe « constitue un danger pour l’Islam du pays du Levant ».

« Les wahhabites se sont répandus en Syrie. Ils répudient tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux », constate un enseignant de l’université de la charia à Alep (elle a été détruite)...

Selon lui, le fait de parler d’un conflit confessionnel relève d’une vision très superficielle et très étroite de ce qui se passe. « Il est vrai que les minorités sont prises pour cible. Mais il ne faut pas généraliser dans un Etat majoritairement sunnite. Le conflit confessionnel se limite à une zone géographique étroite, dans les frontières où se trouvent ces minorités. Mais dans une vision plus élargie des évènements de la guerre en Syrie, il est clair aussi que les Sunnites sont également visés. Tous les mausolées et sanctuaires soufis sont détruits, les religieux de ce courant sont tués », a-t-il décrit. Avant de conclure : « c’est une guerre de l’extrémisme contre l’Islam modéré, lequel constitue la caractéristique essentielle du pays du Levant ».

Sachant que cheikh Bouti, considéré comme l’un des plus grands cheikhs soufis des temps modernes, a exprimé une position très claire à l’encontre du Wahhabisme. 
Dans une intervention intitulée « Les trois clous britanniques pour démembrer l’unité islamique », en 2003, publiée sur son site, il a soutenu que « le wahhabisme a été confectionné par les Britanniques dans le but d’éradiquer l’Islam de l’intérieur, pour que les Musulmans s’insurgent les uns contre les autres, pour que l’Islam soit éradiqué par les Musulmans eux-mêmes ».

Tous les religieux soufis étaient de cet avis. Certains d’entre eux l’ont payé de leur vie.

« Le courant soufi perd ses ulémas », constate l’enseignant à l’université de la charia à Alep, qui indique qu’un nombre important de ce courant ont été assassinés ces deux dernières années : dont entre autre l’imam de la mosquée Anas Ibn Malek à Damas, cheikh Ahmad Aouf Sadek, tué le 15 février 2012, l’imam de la mosquée Amena Bint Wahab à Alep, Abdel Latif Chami, qui a été kidnappé alors qu’il dirigeait la prière durant

le mois de Ramadan, le 25 juillet dernier, le directeur du legs à Raqqa, cheikh Abdallah Saleh, abattu le 30 janvier dernier, l’imam de la mosquée mohammadi à Mazzé, quartier de Damas, cheikh Adnan Saab, sans oublier cheikh Ahmad Karmouz, et le dernier qui a été abattu dans le quartier aleppin cheikh Maksoud, cheikh Hassan Seifeddine. Il a été décapité et sa tête a été plantée sur le minaret de la mosquée dans laquelle il priait.

Des mausolées et des sanctuaires soufis ont également été détruits ou vandalisés, dans plusieurs régions syriennes, surtout à Alep, qui est la ville soufie par excellence et qui compte quelques 200 centres soufis inscrits à la direction du legs, sans comptes les dizaines qui ne le sont pas.

Parmi ceux qui ont été saccagés, nous en citons les suivants : les takiehs (petites mosquées soufies) du Croissant, la tombe de cheikh Abou Baker al-Wafai, les zawiya (petites mosquées soufies)

d’Asliyya , de Moulawiyya dans l’ancien jardin, Akiliyya et Baaj, et les sanctuaires Abdel Kader Jilani, ( fondateur de l’école soufie Kadiriyya) et du haj Khalil Tayyar qui a été bombardé.

Dans sa définition, le wahhabisme est un mouvement islamique politique fondé dans la région de Najed, au XVIIIème siècle, aussi par Mohammad Ben Abdel Wahhab et Mohammad Ben Saoud.

Sans tarder, Mohammad Ben Abdel Wahhab a déclaré le jihad, en qualité de razzias, au cours desquelles il s’est emparé des biens de ses adversaires musulmans, soi-disant confisqués comme butins.

Le mufti de Lattaquié cheikh Zacharia Salwayet opère une distinction entre lewahhabisme et le salafisme, assurant qu’il n’existe aucun lien entre eux. « Le wahhabite regarde toujours le mauvais côté des autres, il cherche en lui ce qui lui permet de le répudier et de le tuer. ce qui n’est pas le cas chez les salafs (les anciens religieux) intègres », fait-il remarquer.

Toujours selon ch. Salwayet, ce conflit remonte à bien loin, « depuis le conflit entre le Bien et le Mal », car d’après lui le fait de répudier les autres est « un mal absolu ». Et de poursuivre : « Dieu n’a point autorisé de tuer. Aucun musulman ne peut prononcer le verdict d’apostasie à l’encontre d’aucun autre musulman. L’apostat est celui qui se déclare ainsi de son propre gré »....

Selon le chercheur syrien expert dans les mouvements jihadistes en Syrie, l’avocat Abdallah Ali, « le conflit revêt deux visages : le premier est sanguinaire et s’illustre à travers les affrontements militaires et les liquidations sanguinaires et les fatwas de mort contre les religieux du courant islamique modéré, dont l’assassinat de cheikh Bouti en était l’illustration. Il y a aussi l’introduction par le courant des partisans du courant salafiste jihadiste d’un certain nombre de religieux, des saoudiens surtout, dans les provinces syriennes, pour qu’ils donnent des leçons pastorales et enseigner aux membres des milices armées et les civils qui les soutiennent les principes de l’école wahhabite ».

Maitre Harb donne l’exemple du religieux saoudien wahhabite, qui s’appelle Othamne Nazeh, doctorant en philologie et ses principes.

« Ce cheikh effectue de nombreuses sessions culturelles dans les provinces de Lattaquié, d’Alep et d’Idleb, pour enseigner le recueil de Mohammad ibn Abdel Wahhab, (« Les trois fondements », et compte édifier un centre religieux, pour enseigner l’école wahhabite, tellement il connait un grand succès, d’après ce qu’il en dit sur son compte Twitter », poursuit-il.

Dans les circonstances actuelles, il est difficile de définir à quel point le wahhabisme s’est répandu en Syrie. Mais il connait une expansion importante. 
Selon maitre Ali, les tentatives d’infiltration de cette école dans le pays, malgré les réticences du pouvoir, remontent à plusieurs années. Elles ont été amorcées à travers les Syriens qui avaient vécu en Arabie saoudite, et en était rentrés totalement absorbés par cette école. Ils ont depuis tenté de convertir leurs proches dans leurs régions d’origine.« N’oublions pas que la plupart des Syriens qui sont sortis de la Syrie après les évènements des années 80 se sont rendus en Arabie saoudite, où leurs croyances ont sérieusement été altérées et mélangées avec les principes wahhabites. Ce mélange est à l’origine d’une croyance hybride qui s’appelle la Srouriyya », poursuit l’avocat syrien. la Srouriyya remonte à cheikh Mohammad Srour Zein el-Abidine , un syrien du Hourane, qui faisait partie des Frères Musulmans, avant de faire défection.Mais c’est surtout après l’invasion de l’Irak que le salafisme jihadiste est apparu en Syrie. Surtout qu’il disposait d’un appui latent du gouvernement syrien qui voulait exporter les jihadistes en Irak. Son porte-parole le plus célèbre en Syrie a été le religieux aleppin Mahmoud Koll Agaci, ( Abou Kaakaa).

Il a été tué en 2007 par ses partisans après avoir suspendu ses activités jihadistes. Un grand nombre de jihadistes sont revenus en Syrie au début des évènements syriens, après avoir acquis une expérience importante, qui leur a permis de répandre cette pensée ...

A noter qu’un grand nombre d’importants dirigeants salafistes jihadistes de renommée mondial sont d’origine syrienne, dont Marwane Hadid, Abou Mousaab le Syrien, dont les ouvrages sont références sur lesquelles s’appuient les combattants d’Al-Qaida, aussi bien pour le côté idéologique que pour la stratégie militaire. il y a aussi Abou Bassi at-Tartouci, particulièrement actif dans la province d’Idleb, et qui est considéré comme le guide spirituel d’un certain nombre de milices, à leur tête « Fajr el-Islam » (Crépuscule de l’islam) et Ahrar esh-Shame » (Libres du Levant).

Les prévisions sur la fin de ce conflit divergent de part et d’autres. Alors que les partisans du soufisme mystique assurent que le courant jihadiste va perdre la bataille en Syrie, certains observateurs estiment qu’il va s’ancrer en Syrie, surtout que le salafisme jihadiste a trouvé en Syrie un terrain propice. Il se peut qu’il ne parvienne pas à éradiquer le soufisme, mais l’environnement qui se forme à l’heure actuelle de par l’emprise des courants religieux sur les rouages du pouvoir dans plusieurs États arabes, aura pour impact permettre leur prolifération.

« L’histoire de la région verra dans les années suivantes la perduration du conflit entre les courant extrémistes et modérés, sans victoire pour l’un ni pour l’autre. Et ce jusqu’à ce qu’on atteigne une nouvelle phase charnière de l’histoire », a prédit l’avocat Ali.



Alaa Halabi



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/12/13 01:16 par Hamza.
b
31 décembre 2013 11:23
C'est malheureux, le wahhabisme est le bras religieux de saoudiya et du qatar, c'est eux qui fabriquent des terroristes par leurs idéologie et aussi leurs argent et le monde le sait depuis deja quelques années

L'Arabie Saoudite ou plutôt Al Saoud ne se soucie que d'une seule chose: demeurer sur le trône advitam eternam!

Pourquoi est-ce sa plus grande préoccupation?
Parceque le trône a été accaparé violemment (massacre des pélerins, massacre des ahl albayt ect..) et comme il sait que tôt ou tard toute vérité se saura (c'est ce qui se passe en ce moment), il a permis aux forces occidentales de s'installer (il y a 100 ans) sur le territoire afin d'assurer la "protection" (de sa majesté) en cas de révolte du peuple ou des pays aux alentours (partisans de ahl al bayt: Iran, Syrie..partisans du soufisme: Egypte, Afrique du Nord, la Lybie et la Turquie ne comptent plus puisque c'est l'Otan qui les dirigent...)..

C'est la raison pour laquelle le Roi a chaud aux fesses en ce moment (c'est le seul pays arabe avec le Qatar qui encourage les forces occidentales à provoquer une guerre à dimension internationale contre Syrie - l'Iran est le suivant..). C'est ce qui arrive lorsque l'on reste trop longtemps assis sur une place qui ne nous revenait pas (dans le passé)..

Le peuple s'est manifesté des millions de fois, des savants ont été emprisonnés en masse et personne n'en a entendu parler simplement parcequ'ils ne sont plus là pour témoigner et les générations suivantes sont terrorisées pour reprendre le flambeau.

Quant à la dernière génération il n'y a rien à craindre puisque celle-ci a été parfaitement endoctrinée...

Tant que la propagation de cette doctrine (wahabisme) est maintenue, les forces occidentales soutiendront ces pays là (Turquie, Arabie Saoudite, depuis peu la Libye et ils ont essayé avec l'Egypte mais ils ne parviennent pas à faire taire le peuple - pour le moment..).

Prions donc ensemble pour la chute des saouds, les colonisateurs injustes des lieux saints, ce jour la sera grand nchallah
b
31 décembre 2013 14:12
Salâm salâm,

Voilà comment Cheikh Mohammad Saïd Bouti fut assassiné par les Salafistes !


Le savant Ramadhan el Bouti a été en effet tué par eux les salafo wahhabistes venus de toute part
Pourquoi? car il avait dénoncé el nosra
H
31 décembre 2013 21:07
Le salafisme-wahabisme dans toute son ignominie et toute son horreur.




Citation
balagh a écrit:
Salâm salâm,

Voilà comment Cheikh Mohammad Saïd Bouti fut assassiné par les Salafistes !



Le savant Ramadhan el Bouti a été en effet tué par eux les salafo wahhabistes venus de toute part
Pourquoi? car il avait dénoncé el nosra
1 janvier 2014 13:59
Citation
Hamza a écrit:
En Syrie : la guerre du wahhabisme contre le soufisme


Par : Alaa Halabi
Publié le : 5/05/13


Il serait naïf de croire que l’assassinat de l’éminent dignitaire religieux syrien Mohammad Saïd Ramadane al-Bouti est exclusivement dû à ses positions politiques, en raison de son soutien au régime syrien.
Pour les connaisseurs de la Syrie, il faut creuser en profondeur pour les déceler, en dehors du conflit entre le pouvoir et l’opposition, dans le conflit idéologique latent entre les écoles islamiques.

Alaa Halabi


Tu prend les nouvel chez les shiite rawafid qui detourne ce qui se passe en Syrien a leur compte , je te croyaient asharite oh!!!! hamza, tu es tomber si bas que ca. fermant les yeux au reste.

ce sont les sunite qui s'oppose aux REGIME SHIITE ALOUITE oh!!!!! ignare,
celui qui as tuer ton cheikh AL Bouti
---- Sois le Reigime shiite alouite en place pour des raison politique.
---- ou Fatwa de son rivale d'un de vos sheikh asharite AL Qaradawi
Allahu alam.



Fatawa d'un asharite Qaradawi qui a petre provoque la mort d'un autre asharite pros regime Syrien



Qui a tué Al Bouti, qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

Le pouvoir syrien chiite alouite ont il une responsabilité????

Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?



[www.linfodumusulman.fr]

entre asharite Qaradawi et Al Bouti.
Qaradawi ANTI REGIME shiite alaouite SYRIEN et Al BOUTI pro regime Syrien.

Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?
Fatwa qui aurait peut etre inciter a l'assassinat d Al Bouti





le théologien qatari, devant des millions de personnes, à une question d'un téléspectateur arabophone l'interrogeant sur la licéité ou permission de prendre pour cible les soutiens du régime de Bachar Al-Assad, au premier rang desquels "les oulémas du pouvoir", eut une réponse hallucinante et d'une violence inouïe, dont voici certains traits :

"(...) Ceux qui agissent avec le pouvoir, il nous est obligatoire de tous les tuer: militaires, civils, oulémas, ignorants (...) ceux qui sont du côté de ce pouvoir (régime syrien) injuste (...) qui a tué les gens sans raison, ils sont injustes comme lui (...) ceux qui tuent pour lui, que ceux-là soient tués à leur tour ".
H
1 janvier 2014 19:10
Hommage des imams algériens au martyr Cheikh Mohamed Said Al Bouti

Des imams algériens ont rendu vendredi un hommage à Cheikh Mohamed Said Ramadan Al Bouti tué jeudi avec son petit-fils et 47 disciples, lors d’un attentat terroriste à la mosquée Al Imane de Damas.

« Cet acte barbare est un signe parmi les signes qui annoncent la fin du monde » dénonce l’imam de la mosquée d’Alger centre qui a déploré la mort de ce savant « à un moment où la ouma a besoin de ses lumières ». Cet imam s’en est également pris violemment aux terroristes « qui ont poussé l’offense contre les musulmans, contre l’islam jusqu’à commettre des attentats dans les Maisons de Dieu ».

A l’initiative du ministère des affaires religieuses le même hommage est rendu dans plusieurs mosquées du pays où l’on a mis en évidence l’apport intellectuel de ce savant qui a écrit des dizaines d’ouvrage en exégèse islamique. Les autorités officielles ont également réagi à cet attentat. Ainsi le porte parole du ministère des affaires étrangères Amar Bélani, s’exprimant au nom de l’Algérie a condamné avec “la plus grande force” l’attentat qui a visé jeudi la mosquée Al-Imane à Damas.

“L’Algérie condamne avec la plus grande force l’attentat qui a visé la mosquée Al-Imane à Damas et qui a fait de nombreuses victimes parmi les fidèles, dont l’éminent théologien et prédicateur, cheikh Mohamed Said Ramadan al-Bouti”, a souligné M. Belani. “Il s’agit d’un acte criminel consternant et intolérable qui suscite notre plus vive condamnation”, a-t-il affirmé.

Selon le dernier bilan du ministère syrien de la Santé, 49 personnes, dont le Dr Mohamed Saïd Ramadan al-Bouti (84 ans), ont été tuées dans cet attentat qui a fait également une centaine de blessés. La mort de Cheikh Mohamed Said Al Bouti a profondément touché de nombreux algériens qui ont pour lui un profond respect et gardent surtout de lui un bon souvenir.

On se souvient en effet, dans les années 90, au moment où l’Algérie était en proie aux massacres collectifs du GIA , il était un des rares savants musulmans à dénoncer les assassinats, à appeler les terroristes à la raison, en leur expliquant qu’ils faisaient fausse route , que leurs actes n’ont rien à voir avec le Djihad.

C’était une prise de position courageuse, au moment où Youcef Al Karadhaoui, qui s’érige aujourd’hui en référence exclusive de la « bien-pensance » islamique, brillait par son silence par lâcheté.

Que Dieu t’accueille dans l’immensité de son paradis, Cheikh Al Bouti et tu resteras pour les algériens un modèle de lucidité, de courage et de modération, loin de tous les extrémismes destructeurs.

Ci-dessous, Cheikh Al Bouti priait pour l’Algérie et pour les algériens et demandait aux terroristes du GIA de se repentir en mettant fin à la Fitna et aux massacres en argumentant selon les préceptes de l’Islam.


Par Khidr Omar
[www.algerie1.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/01/14 19:12 par Hamza.
1 janvier 2014 21:27
Citation
Hamza a écrit:
Hommage des imams algériens au martyr Cheikh Mohamed Said Al Bouti

Des imams algériens ont rendu vendredi un hommage à Cheikh Mohamed Said Ramadan Al Bouti tué jeudi avec son petit-fils et 47 disciples, lors d’un attentat terroriste à la mosquée Al Imane de Damas.

« Cet acte barbare est un signe parmi les signes qui annoncent la fin du monde » dénonce l’imam de la mosquée d’Alger centre qui a déploré la mort de ce savant « à un moment où la ouma a besoin de ses lumières ». Cet imam s’en est également pris violemment aux terroristes « qui ont poussé l’offense contre les musulmans, contre l’islam jusqu’à commettre des attentats dans les Maisons de Dieu ».

A l’initiative du ministère des affaires religieuses le même hommage est rendu dans plusieurs mosquées du pays où l’on a mis en évidence l’apport intellectuel de ce savant qui a écrit des dizaines d’ouvrage en exégèse islamique. Les autorités officielles ont également réagi à cet attentat. Ainsi le porte parole du ministère des affaires étrangères Amar Bélani, s’exprimant au nom de l’Algérie a condamné avec “la plus grande force” l’attentat qui a visé jeudi la mosquée Al-Imane à Damas.

“L’Algérie condamne avec la plus grande force l’attentat qui a visé la mosquée Al-Imane à Damas et qui a fait de nombreuses victimes parmi les fidèles, dont l’éminent théologien et prédicateur, cheikh Mohamed Said Ramadan al-Bouti”, a souligné M. Belani. “Il s’agit d’un acte criminel consternant et intolérable qui suscite notre plus vive condamnation”, a-t-il affirmé.

Selon le dernier bilan du ministère syrien de la Santé, 49 personnes, dont le Dr Mohamed Saïd Ramadan al-Bouti (84 ans), ont été tuées dans cet attentat qui a fait également une centaine de blessés. La mort de Cheikh Mohamed Said Al Bouti a profondément touché de nombreux algériens qui ont pour lui un profond respect et gardent surtout de lui un bon souvenir.

On se souvient en effet, dans les années 90, au moment où l’Algérie était en proie aux massacres collectifs du GIA , il était un des rares savants musulmans à dénoncer les assassinats, à appeler les terroristes à la raison, en leur expliquant qu’ils faisaient fausse route , que leurs actes n’ont rien à voir avec le Djihad.

C’était une prise de position courageuse, au moment où Youcef Al Karadhaoui, qui s’érige aujourd’hui en référence exclusive de la « bien-pensance » islamique, brillait par son silence par lâcheté.

Que Dieu t’accueille dans l’immensité de son paradis, Cheikh Al Bouti et tu resteras pour les algériens un modèle de lucidité, de courage et de modération, loin de tous les extrémismes destructeurs.

Ci-dessous, Cheikh Al Bouti priait pour l’Algérie et pour les algériens et demandait aux terroristes du GIA de se repentir en mettant fin à la Fitna et aux massacres en argumentant selon les préceptes de l’Islam.


Par Khidr Omar
[www.algerie1.com]


Ne cherche pas trop loin, qui est peut etre responsable de l'assassinat de ton cheikh,
c'est peut etre ton autre cheikh asharite le coupable


selon oumma site asharite
Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?
Par Nassim Dembri


Al-Qaradhâwî interpellait clairement le cheikh Al Bouti: "Comment pouvez-vous soutenir un régime qui réprime quotidiennement son peuple et tue autant de personnes innocentes".
Yûsuf Al-Qaradhâwî allant jusqu’ à affirmer dans ce prêche qu'Al Bouti "dénaturait l'islam" ( accusation grave dans la religion musulmane ) par son soutien apporté à "ce rat d'Assad ".

voir ici
[oumma.com]-
b
1 janvier 2014 22:30
Qaradawi n'est pas le meilleur, mais peut etre parmi les plus pires
Avec sont style Ikhwani et Salafi un mélange des deux courants extrémistes et qui utilise ça pour le politique
Le Qatar wahhabiste trouve son compte avec Qaradaqi, et tout deux sont des Q spirituels de cette nation
2 janvier 2014 02:08
Citation
Hamza a écrit:
Hommage des imams algériens au martyr Cheikh Mohamed Said Al Bouti

Des imams algériens ont rendu vendredi un hommage à Cheikh Mohamed Said Ramadan Al Bouti tué jeudi avec son petit-fils et 47 disciples, lors d’un attentat terroriste à la mosquée Al Imane de Damas.


Par Khidr Omar
[www.algerie1.com]


Ne cherche pas trop loin, qui est peut etre responsable de l'assassinat de ton cheikh,
c'est peut etre ton autre cheikh asharite le coupable


selon oumma site asharite
Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?
Par Nassim Dembri


Al-Qaradhâwî interpellait clairement le cheikh Al Bouti: "Comment pouvez-vous soutenir un régime qui réprime quotidiennement son peuple et tue autant de personnes innocentes".
Yûsuf Al-Qaradhâwî allant jusqu’ à affirmer dans ce prêche qu'Al Bouti "dénaturait l'islam" ( accusation grave dans la religion musulmane ) par son soutien apporté à "ce rat d'Assad ".

voir ici
[oumma.com]-
H
3 janvier 2014 23:13
je n approuve aucun appel au meurtre envers un savant quelqu il soit, et même venant d un autre savant.

Le Qatar (où siège Al Qaradaoui ), est allié des Usa et finance( ainsi que d autre pays comme l arabie saoudite ) avec Al Nosra en Syrie,



Citation
rosiles a écrit:
Citation
Hamza a écrit:
Hommage des imams algériens au martyr Cheikh Mohamed Said Al Bouti

Des imams algériens ont rendu vendredi un hommage à Cheikh Mohamed Said Ramadan Al Bouti tué jeudi avec son petit-fils et 47 disciples, lors d’un attentat terroriste à la mosquée Al Imane de Damas.


Par Khidr Omar
[www.algerie1.com]


Ne cherche pas trop loin, qui est peut etre responsable de l'assassinat de ton cheikh,
c'est peut etre ton autre cheikh asharite le coupable


selon oumma site asharite
Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?
Par Nassim Dembri


Al-Qaradhâwî interpellait clairement le cheikh Al Bouti: "Comment pouvez-vous soutenir un régime qui réprime quotidiennement son peuple et tue autant de personnes innocentes".
Yûsuf Al-Qaradhâwî allant jusqu’ à affirmer dans ce prêche qu'Al Bouti "dénaturait l'islam" ( accusation grave dans la religion musulmane ) par son soutien apporté à "ce rat d'Assad ".

voir ici
[oumma.com]-
A
3 janvier 2014 23:22
Mais pourquoi accuser sans preuve

c'est vraiment du grand n'importe quoi !

Je parie que c'est la CIA pour semer la zizanie entre les Musulmans

Il faudrait se calmer un peu
H
3 janvier 2014 23:28
raison de plus pour ne pas s entretuer et participer à la Fitna et aller en Syrie ou ailleurs tuer des musulmans innocents qui n ont rien demandés à personne. les fanatiques s en donnent à cœur joie malheureusement.
Mieux vaut mourir que porter les armes contre un autre musulman.

Citation
AyseDeCharleroi a écrit:
Mais pourquoi accuser sans preuve

c'est vraiment du grand n'importe quoi !

Je parie que c'est la CIA pour semer la zizanie entre les Musulmans

Il faudrait se calmer un peu
A
3 janvier 2014 23:42
Citation
Hamza a écrit:
raison de plus pour ne pas s entretuer et participer à la Fitna et aller en Syrie ou ailleurs tuer des musulmans innocents qui n ont rien demandés à personne. les fanatiques s en donnent à cœur joie malheureusement.
Mieux vaut mourir que porter les armes contre un autre musulman.

Citation
AyseDeCharleroi a écrit:
Mais pourquoi accuser sans preuve

c'est vraiment du grand n'importe quoi !

Je parie que c'est la CIA pour semer la zizanie entre les Musulmans

Il faudrait se calmer un peu

Ma foi, si on ne peut pas renverser les Saoud qui ont contribué à la fabrique industrielle d'Orphelins en Iraq, je ne vois pas pourquoi on pourrait renverser Bachar Assad (qui est aussi un Tyran de première)

... sauf peut-être que l'Alaouite de Bachar opprime les Musulmans sunnites...
H
4 janvier 2014 00:41
Muhammad Saïd-Ramadan Al-Bouti

Itinéraire d’un savant digne d’Al-Ghazali


Par : AlI EL HADJ TAHAR
Le grand savant syrien, Muhammad Saïd-Ramadan Al-Bouti, a été tué le 21 mars 2013 dans un attentat-suicide qui a provoqué la mort de 48 autres personnes dont son petit-fils. 84 personnes ont été blessées lors de l’attentat.

Le cheikh délivrait à ce moment-là un cours de religion à des fidèles dans la mosquée Al-Imane, au nord de Damas. Alors âgé de 84 ans, Al-Bouti était l’un des savants les plus prestigieux du monde musulman, sinon le plus prestigieux, en tout cas le plus écouté et le plus lu des théologiens et des imams de l’Islam médian et tolérant.
Dans sa jeunesse, Al-Bouti était un membre influent de la confrérie des Frères musulmans, branche syrienne, avant de la quitter et se consacrer à la science et à l’exégèse coranique et de la sunna. Après avoir compris le danger de la fitna issu de l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques, il combattra ces dérives de toutes ses forces en enseignant que si l’Islam est une religion de tous les lieux et tous les temps, c’est parce qu’il est intrinsèquement et fondamentalement moderne et qu’il ne peut être monopolisé par un pouvoir temporel. Afin d’éviter ce monopole de la religion par le pouvoir, le théologien, le mufti et l’imam doivent être indépendants et libres, dans le sens gramscien du terme, selon Al-Bouti, qui énonce que le penseur musulman doit être un intellectuel non organique afin que la religion ne soit pas instrumentalisée par les politiques ni par la politique. La religion est supposée unir alors que la politique et les idéologies divisent parfois, d’où la nécessité de mettre le culte, le théologien et l’imam au-dessus de ces clivages. L'imam et le mufti ne peuvent s'ingérer dans les affaires politiques que si la nation est menacée de division ou de fitna qui mettrait en danger son existence et des vies humaines. Al-Bouti disait qu’un homme de religion ne peut pas gouverner un État contemporain dans la mesure où il ne maîtrise ni l’économie ni les sciences de la politique et que sa compétence se limite à faire de la théologie s’il en a les compétences, ou bien à diriger une mosquée ou une école s’il n’a que cette capacité-là. Pour lui, en terre d’Islam, l’État doit représenter toutes les religions et toutes les confessions et sensibilités cultuelles et culturelles, dans le respect des lois internationales. La force attestée de l’Islam réside en la tolérance qui a participé de son rayonnement, alors que la violence et l’exclusion actuelles participent du noircissement de son image. Rejoignant le mufti de la République syrienne, cheikh Al-Hassoun, Al-Bouti dit qu’en terre musulmane, il doit y avoir une séparation entre l’État et la religion afin que les faux imams n’accèdent au pouvoir et n’usurpent le pouvoir temporel, comme c’est le cas dans certains pays où des rois et des émirs se disent les élus d’Allah et ses représentants sur terre, et comme le prétendent ceux qui se disent “islamistes”, frères musulmans et salafistes et prétendent pouvoir gouverner au nom de Dieu. Pour Al-Bouti, le mufti habilité à promulguer des fetwas doit être un savant, pas un politique improvisé en homme de religion. Considérant l'Islam politique comme une imposture responsable de la fitna, sa principale bataille, il l’a donc livrée contre les usurpateurs du titre d’imam et de mufti qui foisonnent aujourd’hui et qui ont réussi à répandre une “pensée” ignorante, archaïque, intolérante et extrémiste au service des régimes les plus rétrogrades.
Al-Bouti a obtenu le plus haut diplôme de l’université d’Al-Azhar en 1955, avant de commencer sa carrière d’enseignant, en 1960, à l’université de Damas. Dans la cacophonie actuelle du monde musulman où l’ignorance est instrumentalisée, voire institutionnalisée, Al-Bouti a vite compris l’urgence d’élever la voix de la sagesse, bien que le résultat ne soit pas certain car l’auteur de quarante livres a finalement pu être assassiné par un salafisme et un wahhabisme qui manipulent des millions de cerveaux par le biais de plus de 80 chaînes de télévision et de millions d’ouvrages qui sèment le poison de l’intolérance et sapent la foi authentique. Son assassinat s’inscrit donc dans la logique de l’extrémisme qui a eu raison de Boukhobza, Boucebci, Alloula, Abderrahmani, Djaout, Sebti et autres intellectuels dont l’écrivain égyptien Farag Foda. Les extrémistes se sont vengés sur lui non seulement pour avoir dénoncé leurs crimes en Syrie, mais pour avoir déjà dénoncé le GIA et autres MIA et AIS en Algérie, en les exhortant à la raison car l’Islam réfute toute forme de violence non prescrite dans la légitime défense et dans un cadre très strict et précis. Si Al-Bouti a été ciblé, ce n’est donc pas uniquement parce qu’il s’est aligné sur la défense de son pays face à une agression internationale menée par les USA, mais surtout parce qu’il est le phare de l’Islam opposé au wahhabisme utilisé comme cheval de Troie par l’impérialisme et le néocolonialisme pour asservir les nations islamiques.
En 1994, au moment où le wahhabite Al-Albani a fait une fetwa ordonnant aux musulmans de quitter la Palestine pour la laisser aux sionistes, Al-Bouti a publié Le Djihad en Islam qui replaçait le combat armé à la juste place que lui accorde la religion, refusant de laisser les “théologiens” de la fitna créer de nouveaux Afghanistan pour détourner les peuples du combat pour la restitution de la terre usurpée par le sionisme. Le 13 juin 2011, au début du “printemps arabe syrien”, il a publié une fetwa interdisant aux militaires de tuer des civils, mais les wahhabites l’accusent toujours de soutenir le régime, alors qu’il a soutenu l’État de droit et le droit à la légitime-défense d’un État agressé par l’Occident et ses valets du Golfe. En 2012, le royaume d’Arabie Saoudite lui a refusé le visa pour faire une omra avant d’interdire à tous les Syriens de faire le pèlerinage ! Puis Yousef Al-Qardaoui a lancé sa fetwa pour l’assassinat de soldats, de civils et de savants syriens qui soutiennent leur président, comme si l’appel au meurtre était devenu une normalité. Aujourd’hui, un immense savant est tué et l’événement passe comme un fait divers dans une nation frappée d’amnésie et d’inconscience pendant que ses peuples se déchirent et ses valeurs se délitent.
L’Union mondiale des ulémas musulmans est toujours parrainée par Al-Qardaoui, le porte-voix et soutien actif des groupes terroristes !

L’esprit de la tolérance contre l’esprit
assassin
Al-Bouti est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages traitant des sciences de la religion, de littérature, philosophie, d’histoire, de théologie et de sociologie. Il parlait couramment le turc, le kurde et l'anglais. Sa connaissance des langues a enrichi son savoir et aux civilisations mondiales pendant que des ignorants faisant encore office de muftis disent que la terre est plate et tenue sur les cornes d’un taureau. Beaucoup de ses ouvrages ont été traduits dans une quinzaine de langues, dont certains d’ordre purement philosophique et d’autres sur des questions du quotidien, notamment la capacité de l’Islam à répondre aux besoins des sociétés modernes, la femme et l’égalité entre les sexes, en présentant l’Islam comme une religion du juste milieu, et la foi comme une source de bonheur, pas comme une source de contraintes et encore moins de malheur et d’épreuves. Al-Bouti est aussi l’auteur d’un livre qui fait grincer les dents des wahhabites : La Salafiyyah, une époque bénie et non une méthodologie islamique. Sous ce titre programme, il démantèle la doctrine wahhabite qui divise les musulmans alors que l’Islam est déjà riche de quatre écoles de jurisprudence (madhahib). La cacophonie actuelle est issue de la destruction des bases de l’Islam sous prétexte d’un retour au salaf, à “l’Islam juste” des origines, ce qui ouvre la voie à des interprétations excommunicatrices, takfiristes. À ce motif et bien d’autres, le djihad est brandi par les théoriciens de la violence, et toutes sortes de mercenaires et de putschistes instrumentalisés par les régimes de la péninsule arabique qui ont amené la société musulmane à se comporter de manière primitive en brandissant des Kalachnikov et des bombes au lieu de brandir des livres.
Pour Al-Bouti, le seul et unique message de l’Islam est celui de la tolérance et du dialogue spirituel qui unit les communautés et les peuples, et non pas le wahhabisme et le salafisme qui offrent à l’impérialisme et aux ultralibéraux de la Maison-Blanche la chance de sévir et qui, d’ailleurs, brandissent le “clash des civilisations” huttingtonien pour exciter les conflits et les guerres. La lecture du Coran d’Al-Bouti vise à l’émancipation des sociétés, à les dynamiser, unir et propulser de l’avant. Elle s’oppose à celle des wahhabites qui brandissent la violence comme méthode et argument pour éloigner les musulmans les uns des autres et des autres peuples, en en faisant des terroristes potentiels. Al-Bouti rappelle que le concept de djihad évoque d’abord et avant tout un effort spirituel et intellectuel, avant d’être physique ou militaire et encore moins avoir une visée belliqueuse. Il prouve que la déclaration du djihad armé appartient au seul chef de l’État et aucun mufti, savant ou chef politique n’a le droit de la faire à sa place. À ce sujet, il écrit que la portée belliqueuse du djihad “a eu pour conséquence d'en exclure bon nombre de ses formes et indubitablement les plus importantes parce qu'elles prévalaient dès les débuts de la prédication islamique à La Mecque, constituant ainsi l'essence même du djihad et donnant naissance à d'autres formes dictées par les circonstances”. Al-Bouti était dépité que chez les musulmans, les muscles aient remplacé le cerveau, le langage belliqueux, la sagesse. Il ne cessait de rappeler que le djihad armé “n’a été prescrit qu'après l'exode du Prophète vers Médine”, à la deuxième année de l’Hégire, soit après 14 années de patience et de résistance pacifique face à des ennemis hostiles. Il ajoutait souvent que Dieu n’a ordonné ni à Moïse ni à Jésus de prendre les armes et qu’il n’a ordonné à Mohamed de se défendre que lorsque sa vie était en danger et que l’Islam était menacé dans son existence même alors que le message divin n’avait pas été entièrement révélé. Ghandi a appris sa sagesse à travers l’exemple des prophètes qui ont tous fait preuve d’une résistance pacifique. Al-Bouti était un fervent admirateur d’Abu Hamid Al-Ghazali, l’illustre juriste, théologien, philosophe et mystique du XIIe siècle. Esprit encyclopédique comme lui, il n’entendait pas de pratique cultuelle sans sagesse ni science, et encore moins de recherche du savoir et d’humilité. L'influence d'Al-Ghazali s'est étendue au-delà du monde islamique pour s'exercer jusque sur la pensée chrétienne et juive, notamment sur Maïmonide ; et c’est cette exigence qui faisait la force de la pensée islamique que prône Al-Bouti. C’est un retour à cet ijtihad qu’aspirait le savant syrien qui ne ménageait pas ses forces pour transmettre son savoir, et c’est sa transmission comme sa science que les sicaires visaient. Dans un siècle qui s’annonce chaud avec des conflits à la pelle au centre desquels l’Islam, l’affrontement des théoriciens de la tolérance et ceux du wahhabisme a fini par le bain de sang d’un savant ainsi que quarante de ses étudiants. Al-Qardaoui, le ténor du wahhabisme takfisite, l’esprit le plus sectaire d’un “Islam” à la solde du sioniste et de l’impérialisme, a eu raison d’Al-Bouti, physiquement parlant, par la violence qu’il prône. Al-Bouti, l’esprit vivant d’un Islam tolérant, ouvert et moderne dans des États-nations souverains et indépendants reflète-t-il la pensée juste mais néanmoins minoritaire dans une nation livrée à elle-même, divisée, morcelée, si ce n’est prête à une fitna sans fin ou à de longues guerres fratricides ?
4 janvier 2014 09:14
Citation
Hamza a écrit:
En Syrie : la guerre du wahhabisme contre le soufisme


Par : Alaa Halabi
Publié le : 5/05/13


Il serait naïf de croire que l’assassinat de l’éminent dignitaire religieux syrien Mohammad Saïd Ramadane al-Bouti est exclusivement dû à ses positions politiques, en raison de son soutien au régime syrien.
Pour les connaisseurs de la Syrie, il faut creuser en profondeur pour les déceler, en dehors du conflit entre le pouvoir et l’opposition, dans le conflit idéologique latent entre les écoles islamiques.

Alaa Halabi


Tu prend les nouvel chez les shiite rawafid qui detourne ce qui se passe en Syrien a leur compte , je te croyaient asharite oh!!!! hamza, tu es tomber si bas que ca. fermant les yeux au reste.

ce sont les sunite qui s'oppose aux REGIME SHIITE ALOUITE oh!!!!! ignare,
celui qui as tuer ton cheikh AL Bouti
---- Sois le Reigime shiite alouite en place pour des raison politique.
---- ou Fatwa de son rivale d'un de vos sheikh asharite AL Qaradawi
Allahu alam.



Fatawa d'un asharite Qaradawi qui a petre provoque la mort d'un autre asharite pros regime Syrien



Qui a tué Al Bouti, qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

Le pouvoir syrien chiite alouite ont il une responsabilité????

Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?



[www.linfodumusulman.fr]

entre asharite Qaradawi et Al Bouti.
Qaradawi ANTI REGIME shiite alaouite SYRIEN et Al BOUTI pro regime Syrien.

Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?
Fatwa qui aurait peut etre inciter a l'assassinat d Al Bouti






le théologien qatari, devant des millions de personnes, à une question d'un téléspectateur arabophone l'interrogeant sur la licéité ou permission de prendre pour cible les soutiens du régime de Bachar Al-Assad, au premier rang desquels "les oulémas du pouvoir", eut une réponse hallucinante et d'une violence inouïe, dont voici certains traits :

"(...) Ceux qui agissent avec le pouvoir, il nous est obligatoire de tous les tuer: militaires, civils, oulémas, ignorants (...) ceux qui sont du côté de ce pouvoir (régime syrien) injuste (...) qui a tué les gens sans raison, ils sont injustes comme lui (...) ceux qui tuent pour lui, que ceux-là soient tués à leur tour ".
H
4 janvier 2014 17:52
rosiles,


Ta logique est à géométrie variable et elle est égale à ton ignorance Ö ignorant.


Al Bouti ne peut pas être tué par le pouvoir , la majorité des savants syriens ont la même position conforme à la sounna authentique qui est de dire au gens de ne pas se révolter contre le pouvoir et ainsi éviter la fitna dans le pays, car dans les tueries de la Fitna entre musulmans il n y a que des perdants et aucun gagnant. De plus Al bouti a dès le début émis un Fatwa qui dit aux militaire de l 'armée syrienne de ne pas tuer de civils et d innocent sans armes. Le Moufti d'Egypte et ceux d'Al Ahzar ont le même position que les savants syriens dans leur très grande majorité. La soif de pouvoir fait commettre des tueries dans le pays, et les les membres et militants des frères musulmans qui ont choisi de prendre les armes commettent des attentats sans discerner entre civils, combattants, non combattants, etc...

C'est exactement ça la Fitna, les musulmans rentrent dans des engrenages inextricables à tel point que les gens finissent par ne plus savoir qui tue qui. l histoire de la colonisation ( notamment celle des anglais ) est la pour nous montrer que les puissances étrangères attisent ces divisions en soutenant les uns contre les autres jusqu'à affaiblir démographiquement ( exemple Irak: 6 femmes pour 1 seul homme ), politiquement ( nombres de parties nombreux en désaccord), ethniquement ( ils jouent sur les intérêts claniques et tribaux divergents), socialement ( ils introduisent des idéologies innovatrices et fausses pour éclater la société civile , parfois même la drogue comme en Chine avec l introduction de l Opium pour l affaiblir et ça a marché .. et d autres stratagèmes diaboliques), économiques ( blocus , fausse monnaie, etc...) , et d autres moyens tous aussi machiavéliques les uns que les autres .

Nos savants voient loin et connaissent parfaitement tout ça, ils sont érudits et ils ne donnent pas de fatwa en l air. le changement par la tuerie généralisé n a jamais réussi. Dieu ne change l'état d un peuple que si ce peuple change ce qu il y a dans leurs âmes. En tuant un autre musulman, un crime impardonnable, on charge notre âme d un pécher immense, comment dans ce cas aimer son frère et lui vouloir du bien. On devient jusqu' à sa mort un criminel sanguinaire en attendant le jour des comptes et l interrogatoire de la tombe.



Citation
rosiles a écrit:
Citation
Hamza a écrit:
En Syrie : la guerre du wahhabisme contre le soufisme


Par : Alaa Halabi
Publié le : 5/05/13


Il serait naïf de croire que l’assassinat de l’éminent dignitaire religieux syrien Mohammad Saïd Ramadane al-Bouti est exclusivement dû à ses positions politiques, en raison de son soutien au régime syrien.
Pour les connaisseurs de la Syrie, il faut creuser en profondeur pour les déceler, en dehors du conflit entre le pouvoir et l’opposition, dans le conflit idéologique latent entre les écoles islamiques.

Alaa Halabi


Tu prend les nouvel chez les shiite rawafid qui detourne ce qui se passe en Syrien a leur compte , je te croyaient asharite oh!!!! hamza, tu es tomber si bas que ca. fermant les yeux au reste.

ce sont les sunite qui s'oppose aux REGIME SHIITE ALOUITE oh!!!!! ignare,
celui qui as tuer ton cheikh AL Bouti
---- Sois le Reigime shiite alouite en place pour des raison politique.
---- ou Fatwa de son rivale d'un de vos sheikh asharite AL Qaradawi
Allahu alam.



Fatawa d'un asharite Qaradawi qui a petre provoque la mort d'un autre asharite pros regime Syrien



Qui a tué Al Bouti, qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

Le pouvoir syrien chiite alouite ont il une responsabilité????

Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?



[www.linfodumusulman.fr]

entre asharite Qaradawi et Al Bouti.
Qaradawi ANTI REGIME shiite alaouite SYRIEN et Al BOUTI pro regime Syrien.

Qaradâwî a-t-il une responsabilité morale dans l’assassinat de Ramadan Al-Bouti?
Fatwa qui aurait peut etre inciter a l'assassinat d Al Bouti







le théologien qatari, devant des millions de personnes, à une question d'un téléspectateur arabophone l'interrogeant sur la licéité ou permission de prendre pour cible les soutiens du régime de Bachar Al-Assad, au premier rang desquels "les oulémas du pouvoir", eut une réponse hallucinante et d'une violence inouïe, dont voici certains traits :

"(...) Ceux qui agissent avec le pouvoir, il nous est obligatoire de tous les tuer: militaires, civils, oulémas, ignorants (...) ceux qui sont du côté de ce pouvoir (régime syrien) injuste (...) qui a tué les gens sans raison, ils sont injustes comme lui (...) ceux qui tuent pour lui, que ceux-là soient tués à leur tour ".
 
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