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La vraie fin de l’ère Basri
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26 février 2006 17:13
La vraie fin de l’ère Basri


MAROC - 19 février 2006 - par HAMID BARRADA, ENVOYÉ SPÉCIAL


Plus qu’un changement de génération, le train de nominations auquel a procédé le roi Mohammed VI illustre la volonté de rompre définitivement avec de mauvaises habitudes.

Le changement est d’abord un changement de génération. Ainsi peut-on résumer la doctrine Mohammed VI, ni exprimée ni expliquée par le successeur de Hassan II, mais constamment à l’œuvre dans les nominations successives qui jalonnent le nouveau règne depuis six ans. Les hommes (et les femmes quand elles existent…) appelés à des postes dans la haute administration et les secteurs clés de l’économie correspondent systématiquement à un profil précis : ils sont issus de tous les milieux (et non d’une région ou d’une catégorie sociale), ont à peu près l’âge du roi (42 ans), ont reçu une excellente formation (souvent Écoles des ponts et chaussées, Polytechnique, Massachusetts Institute of Technology, MIT) et ont déjà fait leurs preuves dans leur domaine. Parfois installés en Europe ou aux États-Unis, ils abandonnent des situations confortables pour répondre aux sollicitations du pays.
Le dernier train de nominations auquel a procédé Mohammed VI, le 15 février, illustre encore cette doctrine et lui donne plus d’ampleur. Parmi les promus, certains sont connus. On peut citer Driss Ben Hima, 52 ans, École des mines, Ponts et Chaussées, qui prend les rênes de la RAM (Royal Air Maroc). Autre grosse pointure, Mostafa Terrab, 51 ans, Ponts et Chaussées, MIT, quitte la Banque mondiale pour diriger l’Office chérifien des phosphates (OCP). Faïçal Laraïchi, 47 ans, Stanford University, est à la tête du holding qui coiffe les deux chaînes de télévision, créé en prévision de l’ouverture programmée du paysage audiovisuel. D’autres apparaissent pour la première fois sous les feux de la rampe, tels Younès Maamar, la quarantaine, qui s’éloigne, lui aussi, de la Banque mondiale pour prendre la tête de l’Office national de l’électricité (ONE), ou encore Fouad Brini, 43 ans, ingénieur issu du privé (Bull France et Bull Maroc), qui prend en charge l’Agence de développement du Nord (ADN)…

Mais il est clair que c’est l’arrivée de Chakib Ben Moussa à la tête du ministère de l’Intérieur qui fait l’événement. À vrai dire, il était déjà dans la place puisqu’il occupait le poste névralgique de secrétaire général du même ministère. Sa désignation en décembre 2002 avait surpris. Cet ingénieur, disait-on, avait davantage le profil requis pour la gestion des choses que pour le gouvernement des hommes. Mais on découvre aujourd’hui qu’elle constituait les prémices d’une transformation en profondeur d’un ministère qui, de par ses objectifs et son fonctionnement, ne devra plus être ce qu’il était. Pour tout dire, Chakib Ben Moussa à l’Intérieur marque la vraie fin de l’ère Driss Basri. Indéboulonnable au temps de Hassan II, celui qui fut ministre pendant vingt-cinq ans (de 1974 à 1999) avait fait de ce département « la mère » de tous les ministères. Non seulement il cumulait l’Information, mais il phagocytait plusieurs secteurs (Finances, Agriculture, Éducation, etc.) et faisait office de véritable Premier ministre.


Mohammed VI a succédé à son père le 23 juillet 1999, mais c’est en renvoyant Driss Basri, le 9 novembre 1999, qu’il a pris pleinement le pouvoir. En l’espace de six ans, Chakib Ben Moussa est le quatrième titulaire de ce poste. C’est dire l’importance de la fonction et le pragmatisme qui caractérise la recherche de l’homme idoine. Le premier successeur de Basri, Ahmed Midaoui, a fait long feu : erreur de casting. Le deuxième est Driss Jettou, sorti par le haut pour devenir Premier ministre. Il avait tout fait pour laisser la fonction à son « compatriote » d’El-Jadida : Mostafa Sahel. Avec Chakib Ben Moussa, la recherche tâtonnante semble achevée. Tout indique qu’on a enfin trouvé l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Ponts et Chaussées, Polytechnique, MIT, le nouveau ministre de l’Intérieur, 48 ans, a derrière lui une carrière riche et variée dans le privé et le public. Professeur au MIT, plus jeune directeur des routes à l’Équipement, président de la zone franche de Tanger, directeur des Brasseries du Maroc… secrétaire général auprès du Premier ministre Abdelatif Filali en 1995, il échut en héritage à Abderrahmane Youssoufi, le chef du gouvernement d’alternance. Son intégrité et sa connaissance des dossiers le destinaient à porter un concours précieux au Premier ministre socialiste. Mais l’entourage de ce dernier, brouillon et accapareur, en décida autrement…

Tous ceux qui l’ont vu à l’œuvre dans les ministères ou les entreprises sont formels : Chakib Ben Moussa n’est pas seulement un fort en thème. Rigoureux, bûcheur, policé, calme, il a toutes les qualités d’un grand commis de l’État. Sous son autorité, le ministère de l’Intérieur pourra rompre définitivement avec les mauvaises habitudes de l’époque Basri, et surtout mettre ses ressources, qui ne sont pas négligeables, au service d’une politique hardie de décentralisation et de modernisation. Avec ce ministère rénové, l’Initiative nationale de développement humain (INDH), l’un des grands desseins du règne, trouvera un instrument privilégié d’efficacité et d’accélération.


Il y a donc un nouveau ministre de l’Intérieur, lequel est toujours flanqué d’un ministre délégué, en l’occurrence Fouad Ali el-Himma, ancien condisciple du roi et l’un de ses plus proches collaborateurs. Comment fonctionnera au sommet le tandem ? Ici, la question paraît plus théorique que réelle. Car d’entrée de jeu les rôles semblent mieux définis que jamais : la gestion, l’administration relèvent du ministre ; les affaires politiques et la sécurité, du ministre délégué. « En vérité, Ben Moussa continuera à faire ce qu’il faisait comme secrétaire général du ministère, explique un observateur. Il ne le fera plus sous l’autorité, au demeurant factice, d’un autre… » et d’ajouter : « L’événement, c’est finalement le départ de Sahel… »

L’explication de la nomination de ce dernier à l’ambassade auprès de l’ONU à New York ne fait pas mystère. On prête au Maroc l’intention de prendre une initiative sur l’affaire du Sahara, susceptible sinon de mettre fin au conflit, du moins d’embarrasser ses adversaires. Il s’agit de l’instauration d’un régime d’autonomie dans les provinces du Sud (Sahara occidental) qui serait généralisé par la suite à l’ensemble du royaume. Cette évolution devant faire l’objet d’un plan présenté à l’ONU, qui mieux que l’ancien ministre de l’Intérieur pourra le défendre ?


Curieusement, tous ces changements, dont la désignation d’un nouveau ministre de l’Intérieur, se sont déroulés en l’absence du Premier ministre Driss Jettou. Plus curieux encore : nul ne s’en est offusqué ni l’a même relevé. Ce qui serait une incongruité ailleurs paraît ici dans l’ordre des choses : c’est le roi qui trace les grandes orientations, procède à toutes les nominations, et le ministère de l’Intérieur, comme tous les ministères de souveraineté, relève de son domaine réservé. On explique que pour être discret Driss Jettou n’en a pas moins de mérites reconnus de plus en plus par tout le monde. « Il s’occupe de la gestion quotidienne du pays, ce qui n’est pas rien. »

En annonçant la nomination d’un nouveau ministre de l’Intérieur, avec son portrait seul à la une, le quotidien indépendant Al-Ahdath Al-Maghribia a publié une chronique dans une rubrique intitulée « Sous ma responsabilité ». Citant Joseph Stiglitz, le Prix Nobel d’Économie, qui compare les technocrates à ces pilotes de guerre qui jettent des tonnes de bombes sans se préoccuper de leurs conséquences au sol, l’auteur s’interroge : « Où est le gouvernement politique ? Où est l’alternance ? » Maroc Soir, proche du Palais, met en vedette le roi recevant le ministre de l’Intérieur sous le titre : « Un nouveau souffle pour l’administration ». Une question essentielle se pose aujourd’hui au Maroc : comment éviter les dérives de la technocratie ? Autre question, non moins essentielle : comment rendre à la politique ses lettres de noblesse et la concilier avec les obligations de résultat et l’efficacité ? Le débat est à peine esquissé. Quelles qu’en soient les conclusions, une chose est sûre, il se déroulera dans une totale liberté.



Hamid Barrada, envoyé spécial
b
26 février 2006 19:03
un tres bon article et surtout quel titre! j'imagine que basri doit faire des cauchemards blancs.

quand m6 arrivait au pouvoir personne ne croyait qu'il allait surmonter ce "puissant" ministre. peu de temps il a deboulone comme une ampoule froide, en douceur, sans bruit, le livrant a son propre ridicule. depuis il s'agite comme un singe.

voila que maintenant, peu de temps apres, c'est un jeune marocain, tres bien forme, qui recupere le poste. cela ne suffira aux nihilstes pourtant pas car ils continueront a raler.
q
26 février 2006 20:28
Citation
bikhir a écrit:
un tres bon article et surtout quel titre! j'imagine que basri doit faire des cauchemards blancs.

quand m6 arrivait au pouvoir personne ne croyait qu'il allait surmonter ce "puissant" ministre. peu de temps il a deboulone comme une ampoule froide, en douceur, sans bruit, le livrant a son propre ridicule. depuis il s'agite comme un singe.

voila que maintenant, peu de temps apres, c'est un jeune marocain, tres bien forme, qui recupere le poste. cela ne suffira aux nihilstes pourtant pas car ils continueront a raler.

Salam

Tu te moques de qui quand tu dis que Basri était "puissant".La réalité c'est que pendant 20 ans il a été servile et loyal à l'egard de Hassan 2.Il ne faisait qu'obeir à H2,et il était plus attaché au roi qu'au Maroc.A la mort de son "maitre",le pitt bull Basri savait que son heure était venu car M6 l'avait toujours détesté(c'était personnel),et Basri come un chien perdu n'a pas hesité à trahir le Maroc notamment sur la question du Sahara.....Basri n'etait que le numero 2(mais il a agit en son ame et conscience) du systeme....
H
26 février 2006 20:45
Basri disait fier qu'il etait la femme de menage du Maroc. Il etait le serviteur (chien) loyal que Hassan II n'aurait jamais pu avoir.

Basri n'a pas crée le systeme appelé Makhzen, il n'a fait que le developper d'un exes zèle incroyable, il y a nagé comme un oiseaux dans l'eau.

La torture, la corruption, le clientelisme, l'abus de pouvoir, l'abus de biens publiques et le vol qualifié dont continue a faire objet le Maroc n'ont pas commencé avec l'ère Basri. C'était la bien avant. Basri n'a été qu'un maillon de la chaine. Aujourd'hui, il n'est plus la mais d'autres ont pris le relais. Les hommes changent, le système reste le même.

Pour la torture par exemple, Oufkir a eu sa dar el mokri, dlimi ses tazamamart, qal3at meggouna et autres mouroirs du sud, Basri a eu ses derb moulay chrif, commissariat central et autres hauts lieu des crimes, El Himma a ses centres de temmara et son futur centre de Ain Aouda....
Les hommes changent, les noms des lieurs de torture changent mais le systeme reste fondamentalement le même. Il s'adapte mais ne change pas et ne changera jamais....
z
26 février 2006 20:46
Excellent article.

Qutuz, je pense qu'il faut que tu relises le chapitre Basri de lh'istoire du Maroc, tu comprendras ce que le mot puissance et hegemonie politique signifie...
b
26 février 2006 21:00
voici une maniere scandaleuse de reduire l'histoire et d'innocenter les bourreaux!
celui qui tenait le reseau des gouverneurs, gerait le securitaire et semait la terruer dans tout le pays devient maintenant un petit chat! voici ce que ca donne quand l'ingnorance se conjugue a l'inconscience politique et morale!!

ce sont les memes qui avancent maintenant ces propos inadmissibles qui pariaient que m6 tomberait sur la pierre du grand et puissant basri (comment gerer le sahra sans lui?). maintenant qu'il l'a livre a son propre ridcule ils essayent de le laver. incroyable mais vrai.

c'est risible!


Citation
Hichamo a écrit:
Basri disait fier qu'il etait la femme de menage du Maroc. Il etait le serviteur (chien) loyal que Hassan II n'aurait jamais pu avoir.

Basri n'a pas crée le systeme appelé Makhzen, il n'a fait que le developper d'un exes zèle incroyable, il y a nagé comme un oiseaux dans l'eau.

La torture, la corruption, le clientelisme, l'abus de pouvoir, l'abus de biens publiques et le vol qualifié dont continue a faire objet le Maroc n'ont pas commencé avec l'ère Basri. C'était la bien avant. Basri n'a été qu'un maillon de la chaine. Aujourd'hui, il n'est plus la mais d'autres ont pris le relais. Les hommes changent, le système reste le même.

Pour la torture par exemple, Oufkir a eu sa dar el mokri, dlimi ses tazamamart, qal3at meggouna et autres mouroirs du sud, Basri a eu ses derb moulay chrif, commissariat central et autres hauts lieu des crimes, El Himma a ses centres de temmara et son futur centre de Ain Aouda....
Les hommes changent, les noms des lieurs de torture changent mais le systeme reste fondamentalement le même. Il s'adapte mais ne change pas et ne changera jamais....
q
26 février 2006 21:02
Citation
zaki7 a écrit:
Excellent article.

Qutuz, je pense qu'il faut que tu relises le chapitre Basri de lh'istoire du Maroc, tu comprendras ce que le mot puissance et hegemonie politique signifie...

Salam

Et Hassan 2,il comptait pour du beurre c'est ca?T'es tellement pro-roi que tu perds,inconsciemmment peut etre,le sens des realités.Le chef c'etait Hassan 2,et son fidele serviteur c'etait Basri.
H
26 février 2006 21:19
Épargne moi ton pleurnichage. Tu cites mon post et je te défie de me montrer un seul mot avec lequel je défends Basri. Le ridicule c'est bien ta façon de penser qui rend Basri responsable de tous les crimes et Hassan II le sauveur du pays. Ils ont tous les deux pillé, torturer et corrompus le Maroc main dans la main. Dire que Hassan II est un criminel est un blocage psychologique que tu ne dépasseras jamais, mais dire que Basri est le seul est unique responsable est un raccourcis très facile à prendre dans le seul but de détaxer Hassan II, ses hommes et son système.


L'argument que j'ai donné et que tu as passé de manière très basse sous silence est que le système/régime/makhzen qui pille le Maroc depuis des décennies est fondamentalement le même avec ou sans Basri. Ce criminel a joué un des premiers rôle avec brio et avec un excès de zèle inégalable mais si Basri n'existait pas, Hassan II aurait déniché un héritier des oufkir, dlimi etc.


Ne saute pas sur la première occasions pour me faire défendre un criminel. Tu ne l'auras jamais. C'est toi le héros national de la défense des criminels, Hassan II a leur tête.





Citation
bikhir a écrit:
voici une maniere scandaleuse de reduire l'histoire et d'innocenter les bourreaux!
celui qui tenait le reseau des gouverneurs, gerait le securitaire et semait la terruer dans tout le pays devient maintenant un petit chat! voici ce que ca donne quand l'ingnorance se conjugue a l'inconscience politique et morale!!

ce sont les memes qui avancent maintenant ces propos inadmissibles qui pariaient que m6 tomberait sur la pierre du grand et puissant basri (comment gerer le sahra sans lui?). maintenant qu'il l'a livre a son propre ridcule ils essayent de le laver. incroyable mais vrai.

c'est risible!


Citation
Hichamo a écrit:
Basri disait fier qu'il etait la femme de menage du Maroc. Il etait le serviteur (chien) loyal que Hassan II n'aurait jamais pu avoir.

Basri n'a pas crée le systeme appelé Makhzen, il n'a fait que le developper d'un exes zèle incroyable, il y a nagé comme un oiseaux dans l'eau.

La torture, la corruption, le clientelisme, l'abus de pouvoir, l'abus de biens publiques et le vol qualifié dont continue a faire objet le Maroc n'ont pas commencé avec l'ère Basri. C'était la bien avant. Basri n'a été qu'un maillon de la chaine. Aujourd'hui, il n'est plus la mais d'autres ont pris le relais. Les hommes changent, le système reste le même.

Pour la torture par exemple, Oufkir a eu sa dar el mokri, dlimi ses tazamamart, qal3at meggouna et autres mouroirs du sud, Basri a eu ses derb moulay chrif, commissariat central et autres hauts lieu des crimes, El Himma a ses centres de temmara et son futur centre de Ain Aouda....
Les hommes changent, les noms des lieurs de torture changent mais le systeme reste fondamentalement le même. Il s'adapte mais ne change pas et ne changera jamais....
b
26 février 2006 22:14
ne me raconte rien. comme dans le populisme ambiant, tu innocentes basri en reduisant son role a cleui qui n'a fait que nager, qui n'a fait que jouer la femme de menage.

ce jugement regne parmi ceux qui veulent la peau de hassan 2 meme mort. puisque plus on dit basri n'etait qu'un executeur plus on augmente le role de hassan 2. il faut etre droit et clair.



Citation
Hichamo a écrit:
Épargne moi ton pleurnichage. Tu cites mon post et je te défie de me montrer un seul mot avec lequel je défends Basri. Le ridicule c'est bien ta façon de penser qui rend Basri responsable de tous les crimes et Hassan II le sauveur du pays. Ils ont tous les deux pillé, torturer et corrompus le Maroc main dans la main. Dire que Hassan II est un criminel est un blocage psychologique que tu ne dépasseras jamais, mais dire que Basri est le seul est unique responsable est un raccourcis très facile à prendre dans le seul but de détaxer Hassan II, ses hommes et son système.


L'argument que j'ai donné et que tu as passé de manière très basse sous silence est que le système/régime/makhzen qui pille le Maroc depuis des décennies est fondamentalement le même avec ou sans Basri. Ce criminel a joué un des premiers rôle avec brio et avec un excès de zèle inégalable mais si Basri n'existait pas, Hassan II aurait déniché un héritier des oufkir, dlimi etc.


Ne saute pas sur la première occasions pour me faire défendre un criminel. Tu ne l'auras jamais. C'est toi le héros national de la défense des criminels, Hassan II a leur tête.





Citation
bikhir a écrit:
voici une maniere scandaleuse de reduire l'histoire et d'innocenter les bourreaux!
celui qui tenait le reseau des gouverneurs, gerait le securitaire et semait la terruer dans tout le pays devient maintenant un petit chat! voici ce que ca donne quand l'ingnorance se conjugue a l'inconscience politique et morale!!

ce sont les memes qui avancent maintenant ces propos inadmissibles qui pariaient que m6 tomberait sur la pierre du grand et puissant basri (comment gerer le sahra sans lui?). maintenant qu'il l'a livre a son propre ridcule ils essayent de le laver. incroyable mais vrai.

c'est risible!


Citation
Hichamo a écrit:
Basri disait fier qu'il etait la femme de menage du Maroc. Il etait le serviteur (chien) loyal que Hassan II n'aurait jamais pu avoir.

Basri n'a pas crée le systeme appelé Makhzen, il n'a fait que le developper d'un exes zèle incroyable, il y a nagé comme un oiseaux dans l'eau.

La torture, la corruption, le clientelisme, l'abus de pouvoir, l'abus de biens publiques et le vol qualifié dont continue a faire objet le Maroc n'ont pas commencé avec l'ère Basri. C'était la bien avant. Basri n'a été qu'un maillon de la chaine. Aujourd'hui, il n'est plus la mais d'autres ont pris le relais. Les hommes changent, le système reste le même.

Pour la torture par exemple, Oufkir a eu sa dar el mokri, dlimi ses tazamamart, qal3at meggouna et autres mouroirs du sud, Basri a eu ses derb moulay chrif, commissariat central et autres hauts lieu des crimes, El Himma a ses centres de temmara et son futur centre de Ain Aouda....
Les hommes changent, les noms des lieurs de torture changent mais le systeme reste fondamentalement le même. Il s'adapte mais ne change pas et ne changera jamais....
H
26 février 2006 22:22
C'est ce que tu veux bien et que tu as envie de croire mais je ne tu te trompres de personne, de forum ou de dicsussions.

Basri n'est innocenté que par des naifs qui veulent effectivement tout mettre sur le dos de H2 et H2 n'est innoncenté que par ceux qui ont mangé dans sa main et quelques rares naifs qui croient que Basri est le monstre et Hassan 2 l'ange. Ils sont tous les deux des monstres.

Maintenant en me disant ne me raconte rien tu affirmes a qui ne le croyait pas que tu ne fais que defendre le Makhzen sans même prendre le temps de lire tes interlocueteurs. Continues le Makhzen est attaqué de toute part et a besoin de petit soldat du net comme toi...
z
27 février 2006 08:10
Ben non H2 ne comptait pas pour du beurre, ou t'as lu ca toi? Franchement, vous faites tout pour faire croire qu'il y a 2 camps : les monarchistes et les anti-monarchistes. Vous etes tellement aveugles par la haine que si quelqu'un vous dit que le regne de H2 est different du present que l'on vit, cela ne vous plait pas, parce que ca fausse vore these qui est que tout ce qui vient d'en haut est mauvais.

Je te le redis encore ue fois : non H2 b'avait pas les mains toutes blanches. Peut etre que cette fois ca passera...


Citation
qutuz a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
Excellent article.

Qutuz, je pense qu'il faut que tu relises le chapitre Basri de lh'istoire du Maroc, tu comprendras ce que le mot puissance et hegemonie politique signifie...

Salam

Et Hassan 2,il comptait pour du beurre c'est ca?T'es tellement pro-roi que tu perds,inconsciemmment peut etre,le sens des realités.Le chef c'etait Hassan 2,et son fidele serviteur c'etait Basri.
r
27 février 2006 10:10
Doucement Bikhir, ce "jeune marocain, tres bien forme, qui recupere le poste" n'est rien d'autre que l'élève de ce Basri qui "s'agite comme un singe" pour reprendre ta propere expression.

contrairement aux autres, le nouveua ministre de l'intérieur est un pur administratif, un serviteur de l'Etat pendant Basri, avec Basri et après Basri...

Bien formé? je ne sais pas, mais je sais qu'il n'est pas passé par un concours d'entrée...

Encore une chose, c'est le 3eme changement dans ce département !! Soit M6 n 'a pas encore trouvé la bonne "femme de ménage" (expression de Basri pour qualifier le Ministre de l'intérieur), soit c'est une nouvelle caractéristique de ce département, deux ou trois ans et bye bye...

Au Maroc, les postes de direction sont des postes politiques, cad ils dépendent de la bonne volonté de x et y.





Citation
bikhir a écrit:
un tres bon article et surtout quel titre! j'imagine que basri doit faire des cauchemards blancs.

quand m6 arrivait au pouvoir personne ne croyait qu'il allait surmonter ce "puissant" ministre. peu de temps il a deboulone comme une ampoule froide, en douceur, sans bruit, le livrant a son propre ridicule. depuis il s'agite comme un singe.

voila que maintenant, peu de temps apres, c'est un jeune marocain, tres bien forme, qui recupere le poste. cela ne suffira aux nihilstes pourtant pas car ils continueront a raler.
b
27 février 2006 10:21
rme,

tjrs plus vite que la musique. tu ferais mieux de relire l'article en douceur.

- pour sa formation je te rends service et te recopies le paragraphe en bas.

- il etait au minstere de l'interieur? et alors? c'est dit dans l'article. mehdi ben barka etait dans le palais, prof de hassan 2. de meme une serie de personnalites marocaines tres integres comme mohamed chafiq devenu directeur de l'ircam, et autres.

- 3eme changement dans le ministere? qui dit le contraire? en bas un autre paragraphe sur ce.

lis avant d'avancer trop vite comme ton habitude.
je ne vais pas passer mon temps a te copier ce qui est deja en haut.


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Ponts et Chaussées, Polytechnique, MIT, le nouveau ministre de l’Intérieur, 48 ans, a derrière lui une carrière riche et variée dans le privé et le public. Professeur au MIT, plus jeune directeur des routes à l’Équipement, président de la zone franche de Tanger, directeur des Brasseries du Maroc… secrétaire général auprès du Premier ministre Abdelatif Filali en 1995, il échut en héritage à Abderrahmane Youssoufi, le chef du gouvernement d’alternance. Son intégrité et sa connaissance des dossiers le destinaient à porter un concours précieux au Premier ministre socialiste. Mais l’entourage de ce dernier, brouillon et accapareur, en décida autrement…


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En l’espace de six ans, Chakib Ben Moussa est le quatrième titulaire de ce poste. C’est dire l’importance de la fonction et le pragmatisme qui caractérise la recherche de l’homme idoine. Le premier successeur de Basri, Ahmed Midaoui, a fait long feu : erreur de casting. Le deuxième est Driss Jettou, sorti par le haut pour devenir Premier ministre. Il avait tout fait pour laisser la fonction à son « compatriote » d’El-Jadida : Mostafa Sahel. Avec Chakib Ben Moussa, la recherche tâtonnante semble achevée. Tout indique qu’on a enfin trouvé l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
r
27 février 2006 11:49
Bikhir tu appliques tjrs la même méthode, ou bien tu ne veux pas comprendre et tu fais preuve d'un entêtement aveugle ou bien tu as tout compris ( ce que je pense) mais tu essais quand même de changer la direction du vent....


il faut souligner et clarifier les points suivants:

1)Même si l'opinion approuve qq uns de ces changements des conducteurs et pilotes des grosses boites publiques, la méthode demeure quand même anti-démocratique.
Comme l'ont souligné certains journaux marocains, encore une fois le gouvernement, le parlement, sont hors jeu...Ils apprennent l'information et subissent les décisions royales... c'est un sérieux problème pour la démocratie et c'est un retour vers les pratiques du passé.

2) Le Ministre de l'intérieur est doublé par un autre ministre du Palais et voilà un autre problème...le pouvoir appartient au ministre du Palais.

Et quand il y a 3 changements successifs dans un Ministère c'est un signe d'instabilité, qq chose ne tourne pas rond...si comme si tu as divorcé trois fois….

Pour revenir à Mr Ben Moussa, quand je parle de sa compétence, je ne parle pas de sa formation, il a un excellent parcours ailleurs et un professeur au MIT ce n’est pas rien !!
Je parle de sa place dans l’intérieur. Sa place n'est pas ds un ministère de l'intérieur mais bien dans l'industrie, le commerce, le tourisme, la finance... partout sauf dans l'intérieur...mais enfin examinez son CV et dites moi sincèrement où est sa place ?

Un ingénieur, prof au MIT à la tête des Merdas et de la police...vous appelez cela mette la bonne personne à la bonne place?

3) jamais je n’applaudis les politiciens, mais quand un responsable a fait du bon travail je le dis, et Ben Hima fait partie de ces cascadeurs qui n’hésitent à bousculer les choses.
Il est regrettable de muter Ben Hima à la RAM,
Ben Hima a fait du bon travail, les casaoui se souviennent bien de son passage. Les Tangerois aussi. Il a fait du bon travail la tête de l'agence du Nord (contrairement à son prédécesseur): il a déclenché une dynamique à Tanger, il a nettoyé la cote de l'occupation illégale et anarchique comme il a fait avec les trottoirs de casa. On voit aussi le résultat de son travail sur la cote entre Tétouane et Fnidaq...Et ce en deux ans!

Le travail n'est pas achevé, pourquoi le muter ?

Certes, la RAM a besoin d'un bon pilote pour la décoller, car les critiques ne portent pas leurs fruits, le directeur en place n'écoutent ni les clients ni le personnel et c'est bien qu'il soit éjecté ...sans parachute...
Je suis persuadé que BEN Hima va immédiatement relancer la RAM... dommage pour le Nord.

Le nouveau Directeur de l’Agence de développement du Nord Mr Fouad Brini, 43 ans, est un ingénieur issu du privé (Bull France et Bull Maroc ), lui faudra des années pour découvrire le Nord. Espérons qu’il sortira de sa Bulle de Casa-rabat et qu’il aille faire connaissance avec le nord…

Hatimi
J
27 février 2006 12:00
Citation
rmermerme a écrit:

Le nouveau Directeur de l’Agence de développement du Nord Mr Fouad Brini, 43 ans, est un ingénieur issu du privé (Bull France et Bull Maroc ), lui faudra des années pour découvrire le Nord. Espérons qu’il sortira de sa Bulle de Casa-rabat et qu’il aille faire connaissance avec le nord…

Hatimi

Fouad Brini est natif (ou originaire) de Tétouan. Pour ce qui est de l'article, je le trouve trés tendre avec le personnel politique marocain. Parce que c'est là le fond du problème. Comment un pouvoir (Palais, Makhzen, tout ce qu'on veut) va engager un dialogue sérieux avec des partis qui mettent des chikhates comme députés. Comment diable faire confiance à des partis comme l'Istiqlal qui ont transformé l'Education nationale en champ de ruine ? Moi je trouve trés bien que le choix des personnes aux postes clés soit fait en dehors des partis politiques. Ce n'est peut-être pas bon pour la démocratie, mais c'est certainement meilleur pour la bonne marche du pays.

Amitiés,

Jihad
b
27 février 2006 12:22
rme,

tu manques tt simplement de serieux. ta reaction portait sur le ministre de l'interieur. relis-toi avant d'aller trop vite comme d'hab. je t'ai cite de l'article meme les passages qui repondent a tes questions.

maintenant tu suate vers un autre theme, qui est celui des nomminations et tu crois jouer sur la democratie.

- a part le ministere de l'interieur, qui est un ministere dit de souvereinte, il s'agit de nommination a la tetes de services et d'entreprises publiques, qui ne se font pas par coup d'elections.

pour ce ministere il y a un volet politique qui est fait par le palais, et un volet gestion qui est pris par ce jeune technocrate. et jusque la c'est bien. si on a un sens pour l'evolution et qu'on n'est pas radical dans son esprit on peut observer que les choses CHANGENT (il faut tjrs expliquer le terme changement dans ce forum) peu a peu.

- le Maroc, on ne peut cesser de le repeter, n'est pas encore au stade de la democratiqe eutopique au ciel bleu. il faut cesser un jour de demander la lune et de voir pas a pas, concretement ce qui se passe, sur le terrain de la realite. on est dans une situation de gouvernance. il y a un gouvernement qui fait bcp de choses (l'auteur souligne par exemple que jettou s'occupe du quoitidien) mais c'est tourjours le palais qui a le pouvoir et qui nomme les hauts resposnables par decrets.

il y a une legislation en vue pour les election 2007, et c'est le palais qui en est surtout interesse ce qui veut dire que m6 voudrait bien qu'un jour le gouvernement et le parlement fasse plus de boulot.

pour ben hima c'est ton point de vue. d'apres les marocains avec qui j'en ai parle ils trouvent qu'il retourne dans ces eaux et je trouve aussi qu'il etait un peu perdu dans le nord.

voila
H
27 février 2006 17:14
Citation
Jihad du Maroc a écrit:

Fouad Brini est natif (ou originaire) de Tétouan. Pour ce qui est de l'article, je le trouve trés tendre avec le personnel politique marocain. Parce que c'est là le fond du problème. Comment un pouvoir (Palais, Makhzen, tout ce qu'on veut) va engager un dialogue sérieux avec des partis qui mettent des chikhates comme députés. Comment diable faire confiance à des partis comme l'Istiqlal qui ont transformé l'Education nationale en champ de ruine ? Moi je trouve trés bien que le choix des personnes aux postes clés soit fait en dehors des partis politiques. Ce n'est peut-être pas bon pour la démocratie, mais c'est certainement meilleur pour la bonne marche du pays.

Amitiés,

Jihad


Oui c'est logique que le roi bypass le gouvernement et fais ses nominations lui même puisque les partis sont dans une léthargie complète et ne feront guerre mieux si on leur donnait ce pouvoir.

Le hic qu'il y a avec cette façon de penser c'est qu'elle perpétue le fonctionnement auquel on est habitué depuis 50 ans. Le pure clientélisme. Il faut toujours montrer pattes blanches au palais même si on est ultra-compétent si on veut accéder a un poste de responsabilité. M6 ne connaît pas nécessairement les gens qu'il nomme. Il se les fait recommandés par ces proches conseillers/collaborateurs. Peut-on avoir un esprit critique et dire ce que l'ont pense des politiques El Himma par exemple et espérer accéder a un haut poste de décision ? Jamais. Cette façon de faire ne laisse aucune place à la critique ou à l'opposition.

Après 6 ans de règne, nous sommes en droit de s'attendre à plus de signes démocratiques de la part de M6. Si les hauts cadres de l'états sont nommés par le gouvernement il y l'avantage de "l'accountability". Quelqu'un est responsable de ces nominations et n payerait le prix politique si ça échoue. Alors que M6 est intouchable. Qu'il réussisse ou qu'il échoue il n'est responsable devant personne. L'avantage de la démocratie c'est justement de pouvoir punir ou féliciter par les urnes les gouvernants.

Autre chose, en ce qui concerne le ministère de l’intérieur, remrme avait totalement raison de déplorer un tel gaspillage de talent. Benmoussa n’aura aucun pouvoir significatif. Le vrai ministre de l’intérieur c’est El Himma. Ce dernier est intouchable et on ne veut pas commettre l’erreur de le salir comme a été Sali Basri. Alors on lui met un ministre qui ramassera tous les blâmes (mes7ou fih) quand il y a des dépassements des services de sécurités rattaché à l’intérieur. Cependant la presse marocaine n’est plus dupe et critique maintenant directement El Himma et La3nigri pour ce genre de choses. Sahel était rarement cité par la presse par exemple parce qu’on savait qu’il n’avait pas de pouvoir. Le ministère de l’intérieur est divisé en deux mondes, Le sécuritaire (police etc.) et l’administratif (les collectivités locales etc.) Benmoussa n’aura aucun regard mais vraiment aucun sur le coté sécuritaire du ministère c’est directement géré par le Palais (El Himma). Il peut cependant apporté une revitalisation des dossiers administratifs du ministres dont les services économiques par exemples des collectivités locales, des wilaya etc. Le coté politique cette fois, et notamment la relation avec les partis politique est géré directement par le palais. Jettou avait notamment joué ce rôle quand il a été nommé ministre de l’intérieur il y a quelques années.
a
27 février 2006 23:02
Citation
Jihad du Maroc a écrit:
Citation
rmermerme a écrit:

Le nouveau Directeur de l’Agence de développement du Nord Mr Fouad Brini, 43 ans, est un ingénieur issu du privé (Bull France et Bull Maroc ), lui faudra des années pour découvrire le Nord. Espérons qu’il sortira de sa Bulle de Casa-rabat et qu’il aille faire connaissance avec le nord…

Hatimi

Fouad Brini est natif (ou originaire) de Tétouan. Pour ce qui est de l'article, je le trouve trés tendre avec le personnel politique marocain. Parce que c'est là le fond du problème. Comment un pouvoir (Palais, Makhzen, tout ce qu'on veut) va engager un dialogue sérieux avec des partis qui mettent des chikhates comme députés. Comment diable faire confiance à des partis comme l'Istiqlal qui ont transformé l'Education nationale en champ de ruine ? Moi je trouve trés bien que le choix des personnes aux postes clés soit fait en dehors des partis politiques. Ce n'est peut-être pas bon pour la démocratie, mais c'est certainement meilleur pour la bonne marche du pays.


voila pq je suis royaliste et voila pq hichamo et les autre pseudo sont democratique,comme jihad je pense quec est la meilleure maniere de construire,

et hichamo s entete dans la meilleure facon de detruire.

Amitiés,

Jihad
 
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