Citation
a écrit:
Il y a un hadîth qui dit : "Man atâ kâhinan fa saddaqahû bi mâ yaqûlu (...), fa qad bari'a bi mâ unzila 'alâ Muhammadin – sallallâhu 'alayhi wa sallam" (rapporté par Abû Dâoûd, 3904, également cité dans Al-Qawl ul-mufîd, p. 536) : "Celui qui se rend auprès d'un kâhim puis le croit dans ce qu'il dit (...), celui-là a désavoué ce qui a été révélé à Muhammad – que Dieu le bénisse et le protège".
Que signifie le terme "kâhin" ?
Le kâhin (plur. kuhhân) est le devin ; ce nom est dérivé de kahâna, qui signifie "divination", c'est-à-dire "prédire les choses de l'avenir". A l'unanimité pratiquer la divination et avoir recours aux services d'un devin sont strictement interdits. Les kuhhân ont recours aux services des djinns, comme le dit l'autre hadîth très connu (celui où on lit "yuqarqiru fî udhunihî".
Il y a un autre hadîth où on lit : "Man atâ 'arrâfan (fa sa'alahû 'an shay'in), (fa saddaqahû bi mâ yaqûlu), lam tuqbal lahû salâtun arba'îna yawman" (rapporté par Muslim et Ahmad : ce qui se trouve entre les deux premières parenthèses est dans la version de Muslim, 2230 ; et ce qu'on lit entre les deux parenthèses suivantes est présent dans la version de Ahmad) :
"Celui qui se rend auprès d'un 'arrâf, le questionne au sujet de quelque chose puis le croit dans ce qu'il dit, celui-là Dieu n'acceptera aucune de ses prières pendant quarante jours".
Un autre hadîth encore dit : "Man atâ kâhinan aw 'arrâfan fa saddaqahû bi mâ yaqûlu, fa qad kafara bi mâ unzila 'alâ Muhammadin – sallallâhu 'alayhi wa sallam" (Ahmad, 9171) : "Celui qui se rend auprès d'un kâhim ou d'un 'arrâf puis le croit dans ce qu'il dit, celui-là a renié ce qui a été révélé à Muhammad – que Dieu le bénisse et le protège".
-
Et que signifie le terme "'arrâf" ?
Il est dérivé de "'irâfa" ;
– certains ulémas disent que la 'irâfa consiste à trouver, par des moyens non physiques, où se trouve la chose perdue ou chose semblable ;
– d'autres ulémas disent qu'il s'agit de trouver, par des moyens non physiques, ce que la personne pense en son for et d'en donner l'information ("ikhbâr 'ammâ fi-dh-dhamîr" ;
– d'autres encore disent que 'irâfa signifie en fait la même chose que kahâna, c'est-à-dire prédire l'avenir (ces trois interprétations sont visibles in Al-Qawl ul-mufîd, p. 544).
La première de ces trois interprétations entraîne qu'il est interdit, pour répondre à la question en cours, d'avoir recours aux services d'un djinn pour rechercher un objet égaré ou une personne portée disparue ou dont on aimerait avoir les nouvelles pour se rassurer. Ceux qui sont de cet avis peuvent faire valoir que dans le troisième hadîth suscité, on voit "kâhin" et "'arrâf" mentionnés de façon séparée, ce qui montre que ce sont deux choses distinctes. Cette inteprétation, la première donc, est apparemment ce qui ressort du propos de al-Baghawî sur le sujet.
Cependant, nuance Ibn ul-'Uthaymîn, "ce point ne fait pas l'unanimité entre les gens du savoir" (Al-Qawl ul-mufîd, p. 544). Et, en effet, ceux qui sont d'avis que rechercher où se trouve la chose perdue par le biais d'un djinn (sans que cela tombe dans l'un des cas de figure interdits cités plus haut), cela est autorisé, eux pensent que c'est la troisième interprétation qui est la bonne : 'irâfa veut dire selon eux la même chose que kahâna. Cet avis se marie avec l'interprétation selon laquelle le "aw", dans le troisième hadîth susmentionné, désigne l'hésitation d'un des transmetteurs (shakk ur-râwi) à propos du mot ayant été employé, et non le fait qu'il s'agit de deux choses distinctes.
Nous avons déjà cité plus haut le récit mentionné par Ibn Taymiyya et selon lequel, une fois, alors que lui et d'autres Compagnons cherchaient partout le calife Omar ibn ul-Khattâb en vain, Abû Mûssâ al-ash'arî finit par demander à une dame de Médine qui avait un qarîn djinn d'envoyer celui-ci rechercher où le calife se trouvait ; la dame obtint alors du djinn l'information que Omar se trouvait à tel endroit, occupé à marquer les chameaux donnés en aumône (Majmû' ul-fatâwâ 19/63, voir aussi Al-Qawl ul-mufîd, Ibn ul-'Uthaymîn, pp. 534, 546).
Citation
Solitaire5 a écrit:
Al ghayb relatif à l'avenir n'est connu de personne sauf d'Allâh le Très-Haut
{Dis : "Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l'Inconnaissable, à part Allah". Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités!} (27:65)
Allah le Très-Haut dit à Son Prophète Muhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), alors qu'il est le meilleur de tous les hommes:
{Dis[-leur]: "Je ne vous dis pas que je détiens les trésors d'Allah, ni que je connais l'Inconnaissable, et je ne vous dis pas que je suis un ange. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé."} (6:50)
Prendre à communiquer avec quiconque prétend détenir cette science, s'il le croit dans sa prétention de connaître ceci il a mécru en Allah le Très-Haut.
Le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : "Celui qui se rend chez un voyant et l'interroge sur une chose : sa prière ne sera pas acceptée durant quarante jours." Rapporté par Muslim.
Le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a également dit : "Quiconque se rend auprès d'un voyant ou d'un devin et croit à ce qu'il dit : il aura mécru en ce qui a été révélé à Muhammad." Rapporté par Ahmad, Al Hâkim, Al Bayhaqî et par d'autres.
C'est ce que le Sheikh dit en substance : [youtu.be]
[muslimfr.com]Citation
a écrit:
Aïcha (radhia Allâhou anha) rapporte que des gens questionnèrent le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) à propos des devins. Il répondit : « Ils ne savent rien. »
Ils demandèrent alors: « Ô Envoyé d’Allah, ils nous disent parfois des choses justes. »
L’Envoyé d’Allah (sallâllâhou alayhi wa sallam) répondit: « C’est une parole juste que le génie (djinn) a dérobée et qu’il a soufflée à son protégé. Mais il y mêlent cent mensonges. »
(Boukhâri et Mouslim)
C'est tiré de ce livre :[www.iqrashop.com]Citation
a écrit:
Le Messager d'Allah (Sallallâhu 'alayhi wa sallam) a dit : "Et rien ne saurait repousser le destin, si ce n'est l'invocation".
Ach-Chawkâni dit parlant de ce hadith : "Il y a une preuve qu'Allah exalté soit-Il repousse grâce à l'invocation, ce qu'Il avait prédestiné pour le serviteur. De nombreux hadiths vont dans le même sens... En conclusion, l'invocation fait partie de la destinée voulue par Allah exalté soit-Il . Il peut en effet prescrire à Son serviteur un destin conditionné par le fait qu'il ne L'invoque pas, et s'il L'invoque, il en est épargné".
Citation
as-túnsia a écrit:
Baraka Allah wfikom Oui je sais que c'est tres grave et c'est ce que j'ai fait me repentir cependant est ce que l'invocation peut changer le destin ? et donc si je comprend bien elle n'en sais rien de ce que Dieu me reserve par rapport a cet homme et mon avenir en General ! elle se trompe et Allah peut il changer le destin de quelqu'un ?