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VOUS VOUS CROYEZ GÉNÉREUX ? ET SI VOUS ÉTIEZ JUSTE ÉGOÏSTE…
S
30 décembre 2021 12:55
SOMMES-NOUS GÉNÉREUX OU ÉGOÏSTE ?

Le contrat de base en thérapie brève, c’est que je mettrai tout mon savoir-faire, mes outils, mon expérience, mon énergie au service la personne, à condition qu’elle se passe de moi le plus rapidement possible… C’est beau, hein ?! Certainement oui ! Mais ça demande d’être très au clair avec soi car finalement, la personne devient responsable de son changement, et le thérapeute n’étant qu’un moyen, on a rarement vu quelqu’un remercier son GPS de lui avoir indiqué la bonne route à prendre ! Alors ce n’est pas dans cette posture que l’on va nourrir son égo et son besoin de reconnaissance. Thérapeute-sauveurs en mal de reconnaissance et d’amour passez votre chemin, vous n’êtes pas dans le bon rôle… Next ! comme diraient certains.

ET JUSTEMENT, QU’EST-CE QUI FAIT QUE VOUS AIMEZ AIDER ?

Regardez-vous quelques minutes droit dans les yeux et demandez-vous : qu’est-ce que ça nourrit en moi quand j’aide l’autre ? Car la démarche d’aider, bien au-delà d’être altruiste est également une démarche très égoïste : on aide parce que ça nous apporte quelque chose à NOUS. Alors oui, j’entends déjà les « moi je n’attends rien en retour… »

Ah bon ? Mais pour quoi ou qui le fais-tu ? Le sourire de l’autre ? Il te nourrit : tu aimes l’idée que l’autre va bien grâce à ton action, donc ça te fait du bien, tu vois que tu as quelque chose en retour. « Non vraiment je le fais gratuitement… » ça nourrit ta conscience ? ça t’ouvre le paradis ? Tu vois, tu en retires quelque chose. Sans compter l’amour que l’on reçoit, le sentiment d’être utile, le sens que ça donne à la vie, la reconnaissance… Bref, on aide parce que l’on se nourrit en même temps de cela.

Et tant mieux, après tout c’est mieux d’envisager cela sous la forme d’un partage, d’un échange, d’un gagnant-gagnant. Cela nous met dans une posture équilibrée et non dans la posture dominatrice de celui qui donne et la posture soumise de celui qui reçoit.

Savoir pourquoi j’aide l’autre permet de me mettre au clair avec mes propres failles. Ai-je un besoin de reconnaissance, d’amour, de rédemption, d’utilité… ? Peut-être serait-il alors intéressant que je travaille sur ce besoin, que je trouve d’autres façons de le nourrir pour que l’autre ne devienne pas un objet d’assouvissement pour moi et que je n’entretienne pas du coup une relation sauveur-victime qui nous maintiendrait dans une forme de dépendance malsaine.

Aider l’autre peut aussi être une façon de s’aider soi-même.

Est-ce que je me répare à travers l’autre ?
Quelle projection fais-je sur lui ?
Et dans ce cas-là, je le fais pour lui alors ou pour moi ?

Autant de questions utiles à se poser pour pouvoir accompagner l’autre de la manière la plus saine possible. Il ne s’agit aucunement de remettre en question les intentions car elles sont souvent très bonnes. Il s’agit juste de questionner sur le besoin derrière les intentions, sur la raison profonde pour laquelle nous voulons aider.

La générosité n’est finalement jamais dénuée d’intérêt : donner à l’autre c’est d’une certaine manière se donner à soi-même. On pourrait finalement conclure tout cela par : Donne-toi et le Ciel te donnera.


Source : [www.ahlymagazine.com]
'
30 décembre 2021 13:00
Selem

J’ai clairement pas tout lu. Tant que les intentions sont bonnes et pures je ne vois pas où est le souci de retirer un quelconque bénéfice ou bien aitre de la générosité. Au contraire même.

Sinon pourquoi le faire si personne n’en retire rien ? Et pas même la personne qui le fait ?

Nous ne sommes pas des objets dénués d’âme.

Faut arrêter de tt diaboliser.
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
y
30 décembre 2021 13:37
Tout être humain a une part « d’égoïsme » qui lui est nécessaire pour sa survie, mais c’est plus de l’amour propre que de l’égoïsme

Il faut pas confondre les 2

C’est clair que tout ce qu’on fait même pour les autres, au fond du fond on y gagne un sentiment positif

Mais ça reste sain je trouve, le vrai égoïsme c’est mettre de coté les autres et agir uniquement pour soi, l’intérêt et le plaisir des autres n’existe plus quand on est dans une démarche purement égoïste

Personne ne fait quelque chose sans rien attendre du tout en retour, déjà le simple fait d’aimer ça implique qu’on attend que la personne nous aime en retour. Personne n’aime sans rien attendre, ça existe pas

Le reste ça fonctionne sur cette base là aussi, c’est l’amour propre
L
30 décembre 2021 13:41
L'égoïsme c'est ce qui nourrit l'ego. On est égoïste quand on recherche la reconnaissance, le pouvoir sur l'autre, le sentiment de supériorité, une aide en retour, ou qu'on est fier de soi...

On bénéficie sans être égoïste quand on reçoit un sourire et qu'on est juste heureux de voir l'autre heureux. Ça fait du bien de faire du bien, y a pas de mal à ça.

Mais on bénéficie encore plus, d'un point de vue spirituel et d'ouverture du cœur quand on ne reçoit rien en retour, parce que ça veut dire qu'on a agit vraiment par amour et on reçoit toujours de l'Amour en retour.


Accessoirement, ça m'est déjà arrivé de remercier mon GPS ou ma machine à laver grinning smiley
3
359
30 décembre 2021 19:24
Salam aleikoum
Subhan Allah j pensais à ça c midi
A par sur le terme égoïste que j trouve trop fort j suis assez d accord avec c qui a été dit
Au final aider les autres c est s aider sois même
Citation
The Dark Knight a écrit:
SOMMES-NOUS GÉNÉREUX OU ÉGOÏSTE ?

Le contrat de base en thérapie brève, c’est que je mettrai tout mon savoir-faire, mes outils, mon expérience, mon énergie au service la personne, à condition qu’elle se passe de moi le plus rapidement possible… C’est beau, hein ?! Certainement oui ! Mais ça demande d’être très au clair avec soi car finalement, la personne devient responsable de son changement, et le thérapeute n’étant qu’un moyen, on a rarement vu quelqu’un remercier son GPS de lui avoir indiqué la bonne route à prendre ! Alors ce n’est pas dans cette posture que l’on va nourrir son égo et son besoin de reconnaissance. Thérapeute-sauveurs en mal de reconnaissance et d’amour passez votre chemin, vous n’êtes pas dans le bon rôle… Next ! comme diraient certains.

ET JUSTEMENT, QU’EST-CE QUI FAIT QUE VOUS AIMEZ AIDER ?

Regardez-vous quelques minutes droit dans les yeux et demandez-vous : qu’est-ce que ça nourrit en moi quand j’aide l’autre ? Car la démarche d’aider, bien au-delà d’être altruiste est également une démarche très égoïste : on aide parce que ça nous apporte quelque chose à NOUS. Alors oui, j’entends déjà les « moi je n’attends rien en retour… »

Ah bon ? Mais pour quoi ou qui le fais-tu ? Le sourire de l’autre ? Il te nourrit : tu aimes l’idée que l’autre va bien grâce à ton action, donc ça te fait du bien, tu vois que tu as quelque chose en retour. « Non vraiment je le fais gratuitement… » ça nourrit ta conscience ? ça t’ouvre le paradis ? Tu vois, tu en retires quelque chose. Sans compter l’amour que l’on reçoit, le sentiment d’être utile, le sens que ça donne à la vie, la reconnaissance… Bref, on aide parce que l’on se nourrit en même temps de cela.

Et tant mieux, après tout c’est mieux d’envisager cela sous la forme d’un partage, d’un échange, d’un gagnant-gagnant. Cela nous met dans une posture équilibrée et non dans la posture dominatrice de celui qui donne et la posture soumise de celui qui reçoit.

Savoir pourquoi j’aide l’autre permet de me mettre au clair avec mes propres failles. Ai-je un besoin de reconnaissance, d’amour, de rédemption, d’utilité… ? Peut-être serait-il alors intéressant que je travaille sur ce besoin, que je trouve d’autres façons de le nourrir pour que l’autre ne devienne pas un objet d’assouvissement pour moi et que je n’entretienne pas du coup une relation sauveur-victime qui nous maintiendrait dans une forme de dépendance malsaine.

Aider l’autre peut aussi être une façon de s’aider soi-même.

Est-ce que je me répare à travers l’autre ?
Quelle projection fais-je sur lui ?
Et dans ce cas-là, je le fais pour lui alors ou pour moi ?

Autant de questions utiles à se poser pour pouvoir accompagner l’autre de la manière la plus saine possible. Il ne s’agit aucunement de remettre en question les intentions car elles sont souvent très bonnes. Il s’agit juste de questionner sur le besoin derrière les intentions, sur la raison profonde pour laquelle nous voulons aider.

La générosité n’est finalement jamais dénuée d’intérêt : donner à l’autre c’est d’une certaine manière se donner à soi-même. On pourrait finalement conclure tout cela par : Donne-toi et le Ciel te donnera.


Source : [www.ahlymagazine.com]
capable du meilleur comme du pire,mais c est souvent dans l pire que j suis l meilleur Qd mes démons m parlent,il ne faut pas qu j m écoute
 
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