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Rappe-Elle a écrit:
Aaleykoum Salam,
Enfance assez malheureuse . Pas mal d'épreuves elhmdlh.
Père qui aimait nous frapper . Pour rien la plupart du temps. Salaire envoyé au bled . On se contentait du strict minimum .
Avec mes soeurs, on se faisait tourner nos vêtements.
Une mère soumise à son mari , elle en avait peur.
J'étais une fille timide maladive . Toujours seule . Dans mon coin. Pas de sorties excepté pour aller à la mosquée ou à l'école. Je kiffais l'école et appréhendais les vacances scolaires. C'était à chaque fois une mini fin du monde pour moi ..
Bonnes notes à l'école excepté à l'oral . Je ne supportais pas de devoir parler devant toute la classe .
Une adolescence plutôt difficile . . Garçon manqué. .
Sans vouloir paraître prétentieuse , j'étais plutôt jolie et les hommes en pinçaient pour moi .
J'étais , malgré ma distance et ma grande timidité , appréciée des garçons et détestée des filles .
On s'en prenait souvent à moi alors que je ne leur faisais rien .
Heureusement que ce passé est très loin derrière
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Siham.Krti a écrit:
je le savais déjà mais ça me fait toujours de la peine..
Al hamdoullilah ça t'a rendu forte
Et pour les filles qui te détestait, c des rageuses... dès que tu les déclasses elles sont pas bien
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Sézane a écrit:
Je m'excuse par avance de ma contribution pas très gaie
Enfance très malheureuse (avec du recul. A l'époque je ne me rendais pas compte, c'était juste ma vie, la seule que je connaissais)
Mère malade mentale (bourreau), père qui fuyait
Mère qui me mettait volontairement en difficulté, dont le but dans la vie était de me détruire psychologiquement (jamais adressé la parole de mes 0 à 8 ans, puis à partir de 8 ans faisait des choses du genre cacher mes affaires du type trousse, cartable, chaque matin pour m'anéantir)
Personne au courant de ma situation ; je ne me rendais pas compte que ma mère était d'une perversion extrême (clairement malade mentale), mais j'avais très honte d'être traitée ainsi du coup je m'inventais des parents aimants auprès des autres car je me disais que si les autres savaient que ma propre mère me traitait ainsi, ils sauraient que je n'ai personne pour me protéger et me défendre et donc ça les autoriserait à me victimiser.
Aucun moment je bonheur
Terrassée par la peur, chaque seconde de ma vie, mon esprit n'a jamais eu le moindre seconde de répit ou d'apaisement
Surtout la peur de me retrouver sous un pont, et ça même quand j'avais moins de 8 ans. En même temps quand tous les soirs en rentrant de l'école on retrouve ses vêtements dans des sacs poubelles dans la cage d'escalier de l'immeuble, c'est normal d'être terrassé par la peur de se retrouver dehors... C'était ce qu'elle cherchait.
Dans mon malheur j'ai eu la chance d'avoir toujours cherché l'affection et l'admiration de mes profs pour compenser, ce qui m'a permis de réussir scolairement pour devenir indépendante
Je ne vivais que pour recevoir des compliments de mes profs
---
Et sinon matériellement c'était ce que l'on peut appeler la misère (chambre de bonne de 8m2 à 5 personnes etc) mais ça je n'en ai absolument jamais souffert
Je pense que la seule et unique chose qui peut faire souffrir un enfant et impacter sa psyché, c'est le manque de bienveillance. La misère matérielle n'a absolument aucun impact franchement.
Citation
Sézane a écrit:
Je m'excuse par avance de ma contribution pas très gaie
Enfance très malheureuse (avec du recul. A l'époque je ne me rendais pas compte, c'était juste ma vie, la seule que je connaissais)
Mère malade mentale (bourreau), père qui fuyait
Mère qui me mettait volontairement en difficulté, dont le but dans la vie était de me détruire psychologiquement (jamais adressé la parole de mes 0 à 8 ans, puis à partir de 8 ans faisait des choses du genre cacher mes affaires du type trousse, cartable, chaque matin pour m'anéantir)
Personne au courant de ma situation ; je ne me rendais pas compte que ma mère était d'une perversion extrême (clairement malade mentale), mais j'avais très honte d'être traitée ainsi du coup je m'inventais des parents aimants auprès des autres car je me disais que si les autres savaient que ma propre mère me traitait ainsi, ils sauraient que je n'ai personne pour me protéger et me défendre et donc ça les autoriserait à me victimiser.
Aucun moment je bonheur
Pas le droit de parler à qui que ce soit, pas même à l'école (ma mère surveillait car on voyait la cour depuis le trottoir)
Aucune occupation, jamais eu de livres ou de jouet ; ma vie intérieure imaginaire comme seul compagnon
Terrassée par la peur, chaque seconde de ma vie, mon esprit n'a jamais eu le moindre seconde de répit ou d'apaisement
Surtout la peur de me retrouver sous un pont, et ça même quand j'avais moins de 8 ans. En même temps quand tous les soirs en rentrant de l'école on retrouve ses vêtements dans des sacs poubelles dans la cage d'escalier de l'immeuble, c'est normal d'être terrassé par la peur de se retrouver dehors... C'était ce qu'elle cherchait.
Dans mon malheur j'ai eu la chance d'avoir toujours cherché l'affection et l'admiration de mes profs pour compenser, ce qui m'a permis de réussir scolairement pour devenir indépendante
Je ne vivais que pour recevoir des compliments de mes profs
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Et sinon matériellement c'était ce que l'on peut appeler la misère (chambre de bonne de 8m2 à 5 personnes etc) mais ça je n'en ai absolument jamais souffert
Je pense que la seule et unique chose qui peut faire souffrir un enfant et impacter sa psyché, c'est le manque de bienveillance. La misère matérielle n'a absolument aucun impact franchement.
Citation
Sézane a écrit:
Je m'excuse par avance de ma contribution pas très gaie
Enfance très malheureuse (avec du recul. A l'époque je ne me rendais pas compte, c'était juste ma vie, la seule que je connaissais)
Mère malade mentale (bourreau), père qui fuyait
Mère qui me mettait volontairement en difficulté, dont le but dans la vie était de me détruire psychologiquement (jamais adressé la parole de mes 0 à 8 ans, puis à partir de 8 ans faisait des choses du genre cacher mes affaires du type trousse, cartable, chaque matin pour m'anéantir)
Personne au courant de ma situation ; je ne me rendais pas compte que ma mère était d'une perversion extrême (clairement malade mentale), mais j'avais très honte d'être traitée ainsi du coup je m'inventais des parents aimants auprès des autres car je me disais que si les autres savaient que ma propre mère me traitait ainsi, ils sauraient que je n'ai personne pour me protéger et me défendre et donc ça les autoriserait à me victimiser.
Aucun moment je bonheur
Terrassée par la peur, chaque seconde de ma vie, mon esprit n'a jamais eu le moindre seconde de répit ou d'apaisement
Surtout la peur de me retrouver sous un pont, et ça même quand j'avais moins de 8 ans. En même temps quand tous les soirs en rentrant de l'école on retrouve ses vêtements dans des sacs poubelles dans la cage d'escalier de l'immeuble, c'est normal d'être terrassé par la peur de se retrouver dehors... C'était ce qu'elle cherchait.
Dans mon malheur j'ai eu la chance d'avoir toujours cherché l'affection et l'admiration de mes profs pour compenser, ce qui m'a permis de réussir scolairement pour devenir indépendante
Je ne vivais que pour recevoir des compliments de mes profs
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Et sinon matériellement c'était ce que l'on peut appeler la misère (chambre de bonne de 8m2 à 5 personnes etc) mais ça je n'en ai absolument jamais souffert
Je pense que la seule et unique chose qui peut faire souffrir un enfant et impacter sa psyché, c'est le manque de bienveillance. La misère matérielle n'a absolument aucun impact franchement.