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Ils sont venus en nombre se recueillir sur les tombes de leurs proches, victimes des événements sociaux de mars 1965. La cérémonie, organisée par le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), a eu lieu hier vendredi au cimetière Achouhada (les martyrs) de Hay Mohammadi à Casablanca. Les signes d'émotion étaient visibles sur les visages des membres des familles des décédés qui, pour la première fois, peuvent mettre des pierres tombales sur leurs sépultures.


Ont également assisté à la cérémonie, des représentants des associations de défense des droits de l'Homme, des associations de victimes, des membres des autorités locales et des élus. Mais aussi des rescapés des sanglantes émeutes de 1965. D'anciens membres de l'Instance équité et réconciliation (IER) n'ont pas manqué d'être au rendez-vous.

Justement, l'événement s'inscrit dans la continuité de la mise en œuvre des recommandations de l'Instance qui n'existe plus depuis novembre dernier. Le CCDH s'est notamment basé sur le travail de l'IER et du comité de suivi qui en relève.

Selon Salah El Ouadii, membre du CCDH, les opérations d'investigation et d'identification des victimes ont permis de constater que 50 victimes des événements de 1965 gisent au cimetière Achouhada dont 30 ont été dûment identifiées.

Quant au reste, soit une vingtaine, cela nécessite encore du temps pour déceler leurs identités. Par contre, le CCDH a recensé cinq autres tombes au cimetière de Sbata à Casablanca dont les dépouilles ont été restituées à leurs familles en 1965.

C'est grâce au recoupement d'informations relevées sur les registres de la morgue, de l'hôpital Ibn Rochd et du cimetière que le groupe de travail du CCDH a pu déceler l'identité de la plupart des victimes. La difficulté de l'opération tient justement au fait qu'il s'agit de familles n'ayant pas déposé de demandes auprès de l'Instance. Il fallait donc, après avoir identifié les tombes, partir à la recherche de leurs parents.

Ce qui, de l'avis des responsables du CCDH, n'était pas une mince affaire surtout que les quartiers où ces familles vivent sont éparpillés sur tout Casablanca.
Plus loin à l'intérieur du cimetière Achouhada, une tente a été dressée pour la cérémonie religieuse prévue en pareilles circonstances. A l'écoute des noms de leurs disparus, plusieurs mères n'ont pu se retenir et se sont fondues en larmes.

D'autres, reconnaissantes, remerciaient vivement les membres du CCDH et des autres associations pour l'espoir qu'ils leur ont redonné. Enfin, elles étaient plusieurs à brandir les portraits de leurs proches datant de quatre décennies.

le matin.

Allah yarhamhoum(((((((((((((((((((((((((((((

ils y a d tetes qui doivent tomber .

Citation
TUISSà a écrit:
ils y a d tetes qui doivent tomber .

arrétons de nous faire des illusions ......... les coupable sont tranquillement installés dans leurs Villa et leurs Riads ...... il n'y a que le tout puissant qui les jugera

C'est bien d'entendre tout ca mais nous sommes loin de la vraie reconciliation avec le passé. Il faut des choses de concrets : indeminisation des familles des défunts, enlever le voile sur les tortionnaire et les juger; qu'ils expliquent pourquoi toute cette téranie.

Certes le Maroc en processus de democratisation, il y a certain personne qui rejouissent d'entendre ca mais il ne faut pas oublier que la vitesse de train, train de droit et de democratie(le sens propre du mot) est plus grande que la tienne. Le pays vive maintenant dans la confusion totale, il y a des gens maintenant qui subissent le meme sort qu les anciennes qui nous venons de decouvrir leurs cadavre. N'oublions pas que l'action si ne traite pas le fond du problème, ce n'est pas une action c'est juste une façon de se montrer que je vis bien. J'espère bien que notre pays bien aimé s'intitualise dans le bon sens et comme a dit Descarte le bon sens c'est la chose la plus et le mieux partagé dans le monde. Que nous partgeons aussi le meme bien etre que les autres.

bonne chance le Maroc

Citation
Vador a écrit:

Citation
TUISSà a écrit:
ils y a d tetes qui doivent tomber .

arrétons de nous faire des illusions ......... les coupable sont tranquillement installés dans leurs Villa et leurs Riads ...... il n'y a que le tout puissant qui les jugera

Tout à fait Vador, ils ne seront jamais jugés pour la simple raison, que la monarchie serait forcément désignée comme le commanditaire de tous ces crimes.